Vénus Khoury-Ghata
Auteur
Activité et points forts
Classement dans les bibliothèques
Quelques chiffres
Note moyenne : 6.69/10Nombre d'évaluations : 16
1 Citations 13 Commentaires sur ses livres
Les derniers commentaires sur ses livres
Lecture agréable, texte écrit avec réalisme, qui ne laisse rien échapper d’une culture d’un autre temps.
Afficher en entierUne claque, vraiment ! Le réalisme et l'émotion qui se dégagent de ce roman sont poignants, touchants et parfois même révoltant. Une fenêtre sur la condition des femmes dans les terres reculées de pays moins développés !
Afficher en entierUne jolie pépite que ce roman ! Violence, sensualité, exotisme et passions le composent. Récit ponctué de mots d'arabe pour un dépaysement total. Pour les aventurières rêvant d'évasion.
Afficher en entierJ'ai eu un peu de mal à rentrer dans l'histoire, mais je ne souhaitais pas renoncer à la lecture, je suis donc allée au bout de ce court récit. Au fil des pages, la narration gagne en intensité, en intérêt ; au fur et à mesure de la lecture, j'ai été de plus en plus touchée par cette confession.
C'est un roman bien écrit, une histoire intime, autobiographique, celle d'une femme qui avoue porter malheur aux hommes qui l'aiment et qu'elle ne sait pas garder. Une femme qui a été marquée par le deuil, ne sait pas aimer, est « capable de dévouement, d'empathie mais pas d'amour ».
Cette femme est passionnée de lecture et d'écriture, amoureuse de la langue française. Ecrire est un plaisir égoïste qu'elle fait passer avant toute autre chose (« Non, aucun homme ne pourra remplacer mes amis écrivains »), peut-être un désir inconscient de mettre une barrière entre elle et les gens, se protéger de la réalité.
Ce livre est un superbe hommage à l'écriture : jouer avec les mots, les coucher sur le papier la rend heureuse, les mots habitent son esprit, ils sont un refuge, soignent ses maux, pansent ses plaies invisibles.
On sent bien qu'à l'évidence l'écriture est pour elle synonyme de vie, son « garde-fou contre le mal de vivre », ce qui l'aide à accepter le deuil, une thérapie indispensable et essentielle.
L'auteur se livre avec beaucoup de sincérité, ses réflexions nous offrent les scènes de sa vie intime tout comme elles nous renvoient à son enfance et son Liban natal.
« La femme qui ne savait pas garder les hommes » est une réflexion sur l'écriture, le deuil, la solitude, la relation homme/femme, le renoncement.
Afficher en entierPourquoi est-elle là ? Pour un amour perdu ? Pour la mort de son chat ?
Française au service d'une mission humanitaire, censée être là pour aider une population vouée à la mort, elle s'est trouvée engluée dans la cruauté des mœurs, entraînée dans le malheur de Nour avant d'y entraîner Amina et ne doit son salut que dans leur répugnance à l'accueillir dans leur cimetière...
Formidable conteuse, Vénus Khoury-Ghata est aussi poète et cette poésie est présente à chaque page.
Une lecture bouleversante, des portraits de femmes saisissants...
Une lecture à conseiller...
Afficher en entierVénus Khoury Ghata, poète, romancière, traductrice, critique littéraire, née au Liban, vivant en France depuis quarante ans,incontournable parmi les grands noms de la littérature francophone contemporaine.
L'auteur s'adresse à ce frère sacrifié par la haine du père car il ne ne correspond pas à ses souhaits, il est un garçon rêveur et poète. Il sera enfermé dans un asile, « soigné » à coups d'électrochocs... Un court roman (autobiographique ?), un livre bouleversant, merveilleusement et très poétiquement écrit.
Afficher en entierTiré de son monastère de Savoie, une nuit de 1798, pour retrouver la femme du grand argentier de Saint-Jean-d'Acre (partie avec un ambassadeur ottoman), Lucas, ignorant tout de la vie, va se trouver précipité dans un périple que seuls les romanciers aux grandes ailes peuvent imaginer. Le jeune moine traverse l'Espagne déchirée par la guerre contre les troupes napoléoniennes, observe Goya en proie à des visions de cauchemar et tombe peu à peu amoureux de la femme adultère qu'il a pour mission de ramener. A pied ou à dos d'âne, le jouvenceau, poussant jusqu'aux terres d'Orient, découvre des paysages inconnus, des villages perdus et des villes malfaisantes. Il rencontre des astrologues et des sorcières, des pilleurs de tombes et des Touareg. A l'ombre des montagnes ou des minarets, il découvre aussi l'étendue et la variété des croyances. Dans le silence des prières ou le vacarme des violences, Vénus Khoury-Ghata piste à son tour les visages de l'amour, celui qui consume ou celui qui se donne à l'improviste. Ce joli texte, qui sent la coriandre et la myrrhe, rappelle que le roman picaresque est toujours une chevauchée poétique.
Afficher en entier"L'adieu à la femme rouge " de Vénus Khoury-Chata (176p)
Ed; Mercure de France.
Bonjour les fous de lectures....
En Afrique, au bord d'un désert...
La mère de Zeit et Zina, surnommée la " femme rouge" car elle enduit ses cheveux d'argile, disparaît du jour au lendemain en suivant un photographe occidental.
Le père et les enfants partent à sa recherche, de l'Afrique à l'Andalousie, et découvrent alors qu'elle est devenue un mannequin célèbre.
Mais bientôt, la solitude et la misère la rattrapent, la mode délaissant les femmes noires au profit des Slaves.
Le reste de la famille connait le sort des sans -abris.
Parviendront-ils à trouver la force d'exister ?
Voici un roman sur l'exil, la famille et la condition des migrants.
Venus Khoury-Ghata, miss Beyrouth 1959, est une excellente conteuse et sous sa plume, les sujets les plus dur s'enrobent de paillettes.
Malgré la gravité du sujet, c'est joli, c'est flamboyant
Afficher en entierJe n'ai pas aimé le style narratif, par contre l'histoire en elle même est plutot intéressante.
Afficher en entierRecueil incroyable, une sincérité qui transpire de ces vers en prose...
On sent une véritable attention accordée a la nature mais derrière la fresque buccolique se cache des morts, des esprits qui hantent et tourmentent. C'est beau, tragique, et on sent le tiraillement de cette poétesse entre deux cultures, deux langues. Le spectre de la guerre notamment en au Liban ne l'a pas épargné et se ressent dans les derniers poèmes du recueil.
Bref, lire Vénus Khoury-Ghata est une excellente découverte, à lire sans hésitation.
Afficher en entierOn parle de Vénus Khoury-Ghata ici :
2012-03-28T21:46:17+02:00
2011-12-11T20:33:19+01:00
Les gens aiment aussi
Dédicaces de Vénus Khoury-Ghata
et autres évènements
Aucun évènement prévu
Editeurs
Mercure de France : 9 livres
Gallimard : 7 livres
Actes Sud : 7 livres
ECRITURE : 2 livres
Flammarion : 1 livre
LGF - Le Livre de Poche : 1 livre
JC Lattès : 1 livre
Editions le Cercle : 1 livre
Biographie
Vénus Khoury-Ghata, née à Bcharré (Liban) le 23 décembre 1937, est une femme de lettres française.
Vénus Khoury naît au Liban, près de Beyrouth, dans une famille maronite. Fille d’un militaire parlant le français et d’une mère paysanne, elle se souvient de son enfance passée à Bcharré, le village de montagne du poète Khalil Gibran. Elle est la sœur aînée de May Menassa.
En 1957, elle se marie à un homme d’affaires. Elle entreprend des études littéraires à l'École supérieure de lettres de Beyrouth. Elle publie son premier recueil de poésie Les Visages inachevés en 1966 et, en 1967, Terres stagnantes, chez Seghers. Elle s’installe à Paris en 1972 pour fuir la guerre du Liban, elle épouse le médecin et chercheur français Jean Ghata. Elle publie son premier roman en 1971, Les Inadaptés.
Dans ses romans, la femme est au centre de tout en tant que personnage principal tandis que l'homme est souvent connoté péjorativement. Elle le montre comme responsable du péché originel, du Mal qui engloutit la femme.
Vénus Khoury-Ghata obtient le grand prix de poésie de l'Académie française en 2009 et le prix Goncourt de la poésie en 2011 pour Où vont les arbres.
En 2018, elle intègre le Parlement des écrivaines francophones aux côtés de Sedef Ecer, Paula Jacques et Khadi Hane entre autres.
Elle a publié une quarantaine de romans et de recueils de poésie traduits en 15 langues.
Sa fille, Yasmine Ghata, est également écrivaine.
source : wikipedia
Afficher en entier