Patrick Graham

Premier livre lu  de cet auteur. Je mentirais en disant que j'ai aimé comme je mentirais en disant que j'ai détesté.  J'ai bien aimé le concept (celui de ce psychiatre qui va rechercher ses patients dans ce que j'appelerais "l'anti chambre de la mort"  pour les ramener ou les aider à passer de l'autre côté,  l'ambiance générale du début du récit, certaines scènes sont vraiment anxiogènes, dommage que ca ne dure pas ). Beaucoup aimé aussi la personnalité du shérif Ed Crawley (très bien mis en scène par l'auteur).  Par contre, beaucoup d'incohérences et de choses qui sont vraiment trop grosses pour être crédibles. Énormément de longueurs très barbantes également.  Dommage !  Quant au dénouement : pas mal mais vu le thème je m'attendais à mieux. Avis mitigé donc. Ce n'est probablement pas le meilleur de cet auteur j'en lirai d'autres pour me faire une opinion.

" ÉVANGILE SELON SATAN DE L'AFFREUX MALHEUR,

DES MORTES PLAIES ET DES GRANDS CATACLYSMES.

ICI COMMENCE LA FIN,

ICI S'ACHÈVE LE COMMENCEMENT.

ICI SOMMEIL LE SECRET DE LA PUISSANCE DE DIEU.

MAUDITS PAR LE FEU SOIENT LES YEUX QUI S'Y POSENT. "

Ce thriller de Patrick Graham est tout simplement à couper le souffle.

Prenez l'exorciste, esprit criminel, médium, mélangez le tout et le résultat est à la haute avec l'évangile selon Satan.

Sueurs froides et frissons assurés, à ne pas mettre entre des mains sensibles.

Tout simplement plus qu'excellent

Patrick Graham nous propose avec l'apocalypse selon Marie un très étrange thriller du style fantastique dérangeant et perturbant.

Après l'enquête de l'évangile selon Satan, Marie, anorexique, alcoolique et psychotique, est plus tourmentée et paumée que jamais. Toujours aux prises avec ses visions elle va se lancer dans une course contre la montre.

Un bon thriller où on a cependant un peut de mal à comprendre le but avant le milieu du livre.

Pas à la hauteur de l'évangile selon Satan.

J'ai eu un peu de mal à rentrer dans l'histoire, mais une fois que la traque a commencé, on ne peut plus lâcher le livre. Y'a des hécatombes en pagaille, alors âmes sensibles abstenez-vous. L'écriture est froide, sèche, implacable comme le sont les tueurs qui pourchassent sid et carson et tous ceux qui représentent des obstacles. Un peu déçue par la fin par contre.

C'est parce qu'il me fallait lire un livre dont l'action se déroule pendant la Grande Dépression que je me suis arrêtée sur ce livre. Normalement, j'avais prévu "Les raisins de la colère" de John Steinbeck qui dort dans ma pal depuis longtemps déjà et que j'ai pourtant très envie de lire sans jamais trouver le bon moment. Mais décidément, il devra attendre encore un peu (beaucoup ?) puisque ce sera finalement "Des fauves et des hommes" de Patrick Graham sur lequel je me serais arrêtée, totalement par hasard puisque c'est en cherchant un livre pour une autre catégorie du défi que le titre de ce livre m'a interpellée. Et comme quoi les hasards peuvent bien faire les choses, puisque que je ressors de cette lecture, dont je n'avais jamais entendue parler, totalement conquise.

"Des fauves et des hommes", c'est l'histoire d'un "Négro" qui a tout perdu : sa femme, ses enfants, sa terre. C'est l'histoire d'un homme qui crie vengeance en devenant un assassin. C'est l'histoire d'un homme qui, après avoir volé des documents compromettants, se retrouve avec la Mafia sur le dos...

Mais si Sidney Clifford est bien le personnage principal, jamais l'intrigue nous est racontée de son point de vue. Et c'est à travers d'autres personnages que nous apprenons à le connaître, à le cerner et à l'apprécier. Et pour ce faire, nous suivons tour à tour Carson Fletcher-Mills, adolescente de 14 ans qui, après le massacre de sa famille, fait route avec Sid ; le marshall Rupert Strickland, flic ripou à la botte du parrain de la Mafia et qui s'est lancé dans une chasse à l'homme sans pitié ; et enfin Anna Sullivan, journaliste prête à tout pour que la vérité éclate au grand jour, quitte à être traquée à son tour.

Nous sommes en 1931, en pleine crise économique. Grande Dépression, misère, famine, désespoir et vagabondage sont les thèmes principaux qui nous plongent au cœur d'une Amérique pauvre et aux abois. Au gré des étapes de Sid et Carson, nous en apprenons un peu plus sur les conditions de vie des mineurs, sur les hobos (vagabonds qui voyagent en se cachant dans les trains de marchandises), sur la façon dont des milliers de familles se retrouvent sans rien suite aux expropriations, sur l'organisation des milices et des syndicalistes. Il y est également question de corruptions, de Mafia, de meurtres et de tueries, de racisme et du Ku Klux Klan, de tempête de poussière. Il y a même des tarentules pas très sympathiques, des frelons quelque peu carnivores et des chiens de chasse dressés à une chasse toute particulière...

On est en plein dans un roman noir, très noir, cruel et violent, mais raconté tel que c'en est pourtant facilement supportable, pas ragoûtant non plus alors que pas mal sanglant. Tout est dans l'ambiance et dans la dynamique. Parce que pour être dynamique, ça l'est sans aucun doute, autant que tendu et oppressant. 640 pages que se partagent 160 chapitres, c'est vous dire à quel point les chapitres (très) courts donnent le rythme.

Avec des personnages fouillés qu'on apprend à apprécier ou détester de plus en plus, avec leurs casseroles et leur propre vécu souvent des plus dramatiques, l'auteur nous emmène dans une sorte de road trip magistral, implanté dans un contexte historique toujours plus immersif et prenant. Malgré un dénouement peut-être un peu trop vite expédié, pour lequel j'aurais eu envie de m'attarder un peu plus, tout y est pourtant bien développé et maîtrisé : personnages, ambiance, intrigue, contexte, rythme.

Bref, j'ai adoré ce roman noir palpitant.

J’ai été fortement attirée par le titre et la 4e de couverture, j’avais envie de surnaturel avec un soupçon de Vatican, j’ai été servie !

Il y a eu tout ce qu’il me fallait pour dévorer ce livre en très peu de temps, allant même jusqu’à le lire aux toilettes tant je ne pouvais le lâcher !

Il y a du gore aussi, sans que ça ne rentre trop dans les détails, juste ce qu’il faut. L’enquête fut fort bien menée et l’histoire m’a énormément plue.

J’espère du fond du cœur que Patrick Graham fera d’autres histoires de ce genre !!

Autant j’avais dévoré "L'évangile selon Satan", autant celui-là me fut compliqué à plonger dedans... Parfois, j’avais même envie d’arrêter !

L’histoire en elle-même était pas mal mais je n’ai pas accroché, j’avais juste hâte d’en connaître la fin pour pouvoir passer à autre chose. C’est dommage...

Pas convaincu par le résumé j'ai quand même tenté...

Et là dès les premières pages on est embarqué dans l'histoire

Le passage d'une époque à l'autre même s'il n'est pas vraiment cohérent il passe crème

Bref un livre que je n'aurais probablement pas regardé si je ne m’étais pas retrouvé sans rien et ça aurais été dommage

L'auteur reprend des thèmes déjà utilisés.

Le premier : le Vatican détient des secrets tellement sensibles qu'ils ne doivent surtout pas être dévoilés à la face du monde.

Le second : une profileuse du FBI utilise ses pouvoirs de medium pour pourchasser les serial-killers.

Marie et le père Carzo - exorciste du Vatican - sont à la recherche d'un ouvrage perdu depuis le Moyen-Age. Ils sont confrontés à Caleb, le Voyageur, cross-killer d’une barbarie sans nom.

Par contre, ce livre est destiné à un public averti.

Un livre surprenant, dans le sens où la catégorisation thriller est un peu mensonger. Pourquoi ? Car il s’agit plutôt d’un roman fantastique et thriller. L’aspect fantastique prenant rapidement le pas sur l’enquête, mais cela serait mentir que de dire que l’enquête policière n’est pas présente. La lecture est plutôt fluide. Le personnage de Marie intéressant, mais sans plus. J’étais plutôt intéressée le concept même de toutes la mythologie autour des Révérendes et Gardiens encore que je ne suis pas sure d’avoir tout compris à leur sujet.

Du reste, j’ai n’ai pas été spécialement emportée par l’histoire que j’ai trouvé assez mal ficelée, avec des facilités de narration assez évidente et des dénouements tout aussi faciles. J’ignore ce que donne le livre précédent car je ne l’ai pas lu.