Michel Jeury
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Note moyenne : 6.49/10Nombre d'évaluations : 76
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Les derniers commentaires sur ses livres
L'auteur nous raconte la saga de gens de la campagne, la famille Magnin, qui conserve un trésor caché par des bandits de grand chemin qui attiraient les voyageurs et les tuaient pour les détrousser à l'époque de Napoléon .
Michel Jeury a écrit une sorte de fable à l'histoire forte et passionnante.
Afficher en entierDestiné à une collection pour adolescents, ce roman d’aventures peine à captiver, faute à une intrigue trop linéaire et peu riche en couleurs et rebondissements. Michel Jeury a essayé de s’adapter au public visé mais force est de constater qu’il est difficile de jouer contre nature. Roman à mettre de côté si on souhaite découvrir son univers.
Afficher en entierL’histoire se passe dans les années 1930, dans le Gard, du côté des Cévennes. Paul Fontanes, fils d’un inspecteur du primaire est instituteur. Claire, son épouse partage sa vie et sa profession.Tous deux enseignent à St-André. Ils ont trois enfants qui ne considèrent pas avoir de la chance ! Être fille et fils d’enseignants, ce n’est pas toujours facile… surtout durant l’année du certificat d’étude (examen difficile qui sanctionnait la fin des études primaires autrefois, plus longues qu’aujourd’hui et qui duraient jusqu’à 13 ans). Antoine, dit Davy, l’aîné particulièrement doué doit défendre l’honneur de sa famille. Il doit non seulement réussir à cet examen mais remporter la première place au classement du canton. Le livre commence lors des vacances scolaires. Paul ne laisse pas de répit à son fils. Avec Mlle Rachel, l’institutrice de St-Pierre, il souhaite préparer divers enfants à l’épreuve qui aura lieu l’an prochain. Il entraîne son fils cadet, René, dit Ninikoff dans ces révisions. Marie-Josèphe, dite Fofette, la benjamine en est dispensée. Les garçons rencontrent d’autres élèves et partagent de bons moments malgré la dureté de l’étude. Tous deux sont fascinés par Marguerite Robert, dite Pascaline, une jolie rousse, également candidate au certificat. Avec eux, travaille Marie, la fille du facteur, condamné par la maladie. Malgré son faible niveau, cette dernière voudrait avoir l’examen pour rendre son père mourant fier d’elle. Mlle Rachel et M. Paul s’opposent à propos des choix pédagogiques et des manuels à choisir. Chacun voudrait que l’un de ses élèves soit le gagnant cantonal. Maître très zélé et très impliqué, Paul n’hésite pas à brusquer ses propres fils. Il pousse Antoine, visiblement son préféré et brime René qu’il traite de « Minus habens » - soit imbécile, crétin et idiot - à longueur de journée (et il pense que sa fille est sotte car elle ne répond pas à ses attentes exagérées). Cependant, ce n’est pas le cas. Le soir, pendant que leurs parents se promènent, la fratrie joue au jeu « l’école de Jules Verne » où ils se racontent des histoires et vivent des aventures. L’été riche en anecdotes passe. Durant toute l’année scolaire, les enfants du groupe formé se retrouvent. Ils étudient. L’émulation existe. La rivalité avec des enfants des autres villages augmente. Le lecteur vit alors les joies, les peines, les espoirs, les bêtises de ces écoliers (racontées avec beaucoup d’humour). Il fait la connaissance de l’inspecteur Georges Fontanes, l’inspecteur, veuf qui a beaucoup d’affection pour René son petit-fils avec qui il échange une correspondance sympathique. Ce monsieur va épouser sa gouvernante mais aime toujours son amour de jeunesse qui l’a repoussé car il lui avait écrit des poèmes un peu trop grivois. Cette femme du passé se trouve être Mlle Rachel restée célibataire. Entre temps, Paul, appelé pour une formation militaire, est remplacé par un suppléant, Victor Boisseron. Celui-ci tombe amoureux de Claire qui se laissait dépérir (Paul son mari s’implique trop dans son métier, la néglige et elle ne mange pas). La jeune femme n’est pas insensible au charme du jeune homme, ce qui lui remonte le moral et lui fait reprendre du poids. Les semaines s’écoulent et la tension monte : l’examen approche. Le jour « J » finit par arriver. Les huit candidats de Paul réussissent tous, y compris Marie dont le papa est décédé quelques mois auparavant. Or, Antoine n’est pas le numéro un du canton. Pascaline remporte haut la main ce titre ! Paul se sent humilié par cette défaite personnelle selon lui. Mlle Rachel, qui voulait que Pascaline, son élève, gagne, part à la retraite ravie. Cependant sa fierté est mise à mal. Voulant avoir le coeur net de la rumeur au village voulant que le brillant Antoine aurait triché, elle fait appel aux gendarmes, aux notables. Antoine avoue avoir fait volontairement des erreurs dans ses copies afin que Pascaline soit la première. En réalité, il ment. Pour ne pas le désavouer et pour le protéger, la jeune fille confirme avoir donné de l’argent à son camarade. Celui-lui lui rend un billet de 500 francs. Mlle Rachel en perd son honneur personnel et part amère à la retraite. Elle se néglige et sombre presque dans la folie à cause de cette déception. Paul se sent également humilié par la mauvaise action de son fils. Claire perd son amoureux qui préfère s’éloigner car son amour est impossible. L’année suivante, René passe son certificat et l’obtient. Le roman se termine. Dans l’épilogue, on assiste au mariage de Pascaline et d’Antoine. La jeune femme de 24 ans est devenue institutrice, tout comme Antoine, alors que son rêve était de devenir vendeuse à Alès. René fait carrière dans l’armée. Il apprend avec stupeur que l’argent que son frère avait rendu à Pascaline était en fait le produit de son chantage auprès de l’amoureux de sa mère. Sa camarade ne l’avait donc pas payé. En réalité, Antoine n’était pas aussi fort que son père le pensait. Il n’avait pas triché, juste menti. Tout est bien qui finit bien… J’ai beaucoup apprécié ce roman, drôle, émouvant, sympathique, bien écrit et plein d’exemples d’extraits de textes d’époque, de problèmes et de dictées (et les solutions se trouvent même dans l’annexe). Les élèves d’aujourd’hui auraient un mal fou à passer ces épreuves tellement le niveau a évolué. Ils échoueraient là où Antoine, Pascaline, René et les autres des années 1930 avaient réussi. Autrefois, les exigences étaient autres. Désormais, les temps changent. Ce roman rappelle donc toute une époque où les instituteurs et les études avaient la considération de la société. Ce témoignage très intéressant permet le souvenir et décrit bien notre histoire. Il faut absolument le lire. Vous passerez un très bon moment.
Afficher en entierTrès bon roman de terroir, même si je m'attendais à ce que l'histoire se passe en Dordogne qui est un de mes coins préférés de France. C'est l'histoire d'une famille gardienne d'un trésor, qui marquera différemment les générations qui se suivent. Chaque partie du livre est centrée sur l'héritier en titre de chaque génération. Même si j'ai globalement apprécié l'histoire, je suis restée sur ma faim car je m'attendais à davantage de surnaturel et de luttes pour conserver et protéger le trésor. Les personnages du début du livre passent très vite, on n'a pas vraiment le temps de les connaître, ni de les apprécier.
Afficher en entierJe continue mon exploration des livres de Michel JEURY, spécialiste des romans de terroir, que j'apprécie beaucoup.
La lecture est facile, les chapitres sont courts, il m'a fallu néanmoins quelques temps avant de rentrer dans l'histoire.
L'époque choisie est une période que j'aurais vraiment aimé connaître (l'approche de la guerre en moins) car c'est celle de mes arrières grands parents, instituteurs aussi à l'époque. J'ai pu grâce à ce livre m'imaginer leurs vies quotidiennes d'enseignants.
Les annexes comprenant des exercices de l'époque prouvent à quel point le niveau scolaire d'aujourd'hui a sérieusement baissé. Ayant pourtant été une assez bonne élève, j'aurais sérieusement galéré pour obtenir mon certificat d'études.
Quant aux cours de morale enseignés à l'époque, ils devraient être remis aux programmes scolaires de nos jours, le monde en a vraiment besoin, les hommes politiques en tout premier lieu.
J'ai également ri car certains passages m'ont fait clairement penser au film la guerre des boutons.
Bref, une agréable lecture, toute en tendresse et nostalgie.
Afficher en entierL'histoire d'alexandrine qui veut travailler dans un monde d'hommes le ver à soie! Belle histoire!
Afficher en entierAprès le décès de Mr Rabanel son époux , Alexandrine part à Lyon ou elle va rencontrer d'autres personnes pour poursuivre son métier et retrouver Pierre.
Afficher en entier1929. La famille Taradel changent de métairie tous les ans déménagent au clair de lune pour ne pas que les gens voyent leur maigres affaires. Le fils dirigent leur 2 vaches.
Afficher en entierUn ouvrage qui allie texte et illustrations dans une réflexion sur l’épanouissement de l’individu au sein de la société dans laquelle il vit. Une utopie « à l’ancienne », dans laquelle la philosophie politique et sociétale d’un pays place l’individu et sa réalisation personnelle au centre de ses préoccupations. Un roman graphique qui pose un regard optimiste sur le monde !
En savoir plus sur : https://livraisonslitteraires.wordpress.com/2021/09/22/la-fete-du-changement/#more-44341
Afficher en entier1954. Vincent Lerouge, 20 ans, vient assurer un court remplacement dans l’école de Mondonat, petit bourg du Périgord profond. Il pense ne devoir y séjourner qu’une quinzaine de jours. Céline, la titulaire, atteinte d’une cirrhose, espère toujours revenir reprendre en main sa classe unique. Mais son état de santé ne s’améliorant pas, elle prolonge de plus en plus son arrêt de maladie, bloquant ainsi Vincent dans un village dont il découvre peu à peu les habitants assez particuliers et surtout le terrible drame qui l’a marqué. Vingt années auparavant, la maison du maire a été totalement détruite par un incendie. Un homme y a été retrouvé carbonisé à l’intérieur. Il aurait provoqué le sinistre en renversant par mégarde, alors qu’il avait trop bu, une lanterne sourde dans la paille de la grange. Certaines remarques et certaines attitudes des habitants de Mondonat mettent la puce à l’oreille de Vincent et lui donnent à penser que cette affaire ne serait pas arrivée par accident, mais plutôt de manière volontaire et donc criminelle. Encore lui faudra-t-il mener l’enquête et découvrir le pot aux roses…
« Le soir du vent fou » est un roman de divertissement à la limite de trois genres, terroir, policier et sentimental. L’instituteur remplaçant est hésitant entre trois prétendantes, Roseline, sa logeuse, Marianne, sa blonde collègue ambitieuse du village voisin et Marie, la fille de la victime, un peu plus âgée que lui, mais portrait vivant de sa propre mère. Le terroir tient surtout par le décor de ce Périgord rural qu’on imagine du côté d'Issigeac ou de Villeréal, vu que les noms sont fictifs. La vie de ce village perdu, le quotidien de l’instituteur de classe unique avec en point d’orgue le certificat d’études, véritable cérémonie et épreuve d’initiation à l’époque, sont particulièrement bien rendus. L’auteur, né à Razac d'Eymet, fit partie un temps de la profession. Il savait donc de quoi il parlait. Moins intéressante reste l’intrigue vaguement policière qui sous-tend toute cette histoire. Jeury n’étant pas Agatha Christie, n’a pas su ménager suffisamment le suspens. Dès le début, on devine la fin et même le nom du coupable. Dommage !
Afficher en entierOn parle de Michel Jeury ici :
2017-03-30T18:37:28+02:00
Les gens aiment aussi
Dédicaces de Michel Jeury
et autres évènements
Aucun évènement prévu
Editeurs
Bragelonne : 46 livres
Robert Laffont : 38 livres
Pocket : 24 livres
Fleuve Noir : 18 livres
Milady : 12 livres
France Loisirs : 10 livres
J'ai lu : 8 livres
LGF - Le Livre de Poche : 5 livres
Biographie
Michel Jeury est né en janvier 1934 en Dordogne dans une famille paysanne. En 1973, Le temps incertain (Robert Laffont, « Ailleurs et Demain ») inaugure sa carrière d'écrivain de science-fiction, qui lui vaudra la reconnaissance de ses lecteurs et de nombreux prix. En 1988, Le Vrai Goût de la vie marque le début d'une série de romans au service des « petites gens », couronnés de multiples succès et tous fidèlement publiés par les Éditions Robert Laffont. Avec May le monde, publié en 2010 (Robert Laffont, collection « Ailleurs & Demain »), Jeury a renoué avec la science-fiction
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