Sébastien Fritsch

c'est un bon policier. On espère toujours que Milica va s'en sortir. J'ai bien aimé la fin

J'ai bien aimé l'histoire mais pas trop la fin car je me suis un peu perdu avec les personnages Serbes

Au début je le trouvait un peu mou mais plus j'avançait plus je le trouvait intéressant. Au fil des pages on s'attache à cette famille .: le père dans sa bulle, sa femme un peu effacée et ses filles ados rebelle et enfant Thomas le père pense souvent à son enfance j'ai beaucoup aimé la fin l'histoire est triste c'est le deuxième livre de cet auteur que je lis et j'aime bien son style

Un policier très “littéraire “.une écriture très stylée. Très surprenant mais se lit très vite.

Ariane pour s'en sortir veut renouer avec son passé, elle nous raconte ses souvenirs et elle essaie de comprendre ses doutes, ses peurs, belle écriture

"L’Expérience Cendrillon" a remporté en 2017 le Prix Virtuel du Polar (ex Prix Rompol), attribué par le site Rayon Polar, suite aux votes des lecteurs.

"L’Expérience Cendrillon". Un titre qui m’a intriguée… Il nous fait penser à un conte ou à un conte revisité. Détrompez-vous !

Sébastien Fritsch nous plonge dans un thriller psychologique intense, sans temps mort et aux multiples rebondissements.

Dès les premières lignes, l’auteur nous entraîne dans une traque infernale.

On rentre dans la peau du personnage de Milica, une jeune femme contrainte de fuir après la mort de son mari, sans savoir ni où elle va, ni qui elle fuit, ni pour quelle(s) raison(s).

Extrait :

Spoiler(cliquez pour révéler)Habituée à réagir vite, et ce, quelle que soit l’heure, Milica s’éveilla au premier craquement dans le couloir. Elle se redressa; une main la bâillonna et rabattit sa tête contre l’oreiller.

Spoiler(cliquez pour révéler)"Ne dis rien, lui susurra Grégoire. Ils viennent pour moi, mais ils ne t’épargneront pas. Sauve-toi par la salle de bains, par la fenêtre; et prends le sac gris sur le portemanteau. Ne te soucie pas de moi : ça devait arriver et je suis préparé."

Spoiler(cliquez pour révéler)Il ôta sa main de son visage et l’éjecta violemment hors du lit. La porte de la chambre fut projetée contre le mur à cette même seconde. Deux coups de feu retentirent. Milica fusa vers la salle d’eau, verrouilla derrière elle, happa le sac, monta sur la baignoire, ouvrit la petite fenêtre, y passa les pieds, les jambes et puis la taille, se tourna sur le ventre; sous la porte apparut alors un rai de lumière. Quatre pas lourds; une main impatiente agitant la poignée; un coup de poing rageur.

Spoiler(cliquez pour révéler)Elle glissa son corps tout entier par l’embrasure, prit appui sur le pin qui poussait dans la pente. Elle tira le sac; une nouvelle détonation résonna. Elle devina le verrou détruit, entendit le coup de pied qui repoussait la porte; mais elle n’était plus là pour voir qui la traquait : coulant de branche en branche jusqu’au pied du grand arbre, elle avait atteint le sol et s’était élancée, droit devant elle, le plus vite possible.

J’ai ressenti l’extrême douleur de Milica d'avoir perdu son mari. Cela faisait deux ans que cette jeune infirmière serbe s’était mariée par amour, à son patient français, Grégoire Jorioz. Elle était entièrement dédiée à apaiser les douleurs de son mari et à assurer son bien-être. Ils vivaient à Šumarak, dans une maison isolée construite à flanc de colline au beau milieu de la forêt de Voïvodine en Serbie (municipalité de Kovin dans le district du Banat méridional). Ils filaient le parfait amour jusqu’à cette nuit fatidique…

Milica est submergée par le désespoir et complètement déboussolée.

Qui aurait pu en vouloir à cet homme cloué sur son fauteuil roulant depuis son retour d'Afghanistan où il était militaire ? Et pourquoi ?

Milica se sent partout en danger ! Elle suspecte toutes les personnes croisées sur sa route. Doit-elle craindre pour sa vie ? Son comportement frôle la paranoïa. Mais quoi de plus étonnant ! Dans sa fuite, Milica garde en tête le message laissé par son mari : "La seule chose que je peux te dire, c’est de te méfier de tout le monde, Milica."

On assiste à une course-poursuite jalonnée de cadavres à travers l’Europe, de la Serbie à la France, en passant par la Hongrie, l’Autriche et l’Allemagne. Milica espère trouver des réponses à Paris auprès de son beau-frère, Clément Jorioz.

Milica est fichée par Interpol et recherchée par toutes les polices d’Europe.

Milica m’a fait trembler, sursauter…

J’ai trouvé le personnage de Milica très réaliste. Elle lutte pour assurer sa survie avec les doutes, les angoisses et les craintes que n’importe quelle personne dans sa situation pourrait ressentir.

J’ai éprouvé énormément d’empathie à l’égard de Milica. Sa fragilité m’a émue. Son courage et sa détermination pour découvrir la vérité sur la mort de son mari m’ont impressionnée. Je l’ai admirée pour sa capacité à se surpasser, à prendre sur elle, à leurrer ses poursuivants. Acculée dans ses derniers retranchements, elle a été contrainte de puiser dans des ressources insoupçonnées. Elle a trouvé en elle la force d’avancer, de se battre… Sa survie est à ce prix !

Sébastien Fritsch distille tout au long de l’histoire des indices et nous mène sur de fausses pistes. Il ne nous laisse aucun répit. Le suspense est maintenu tout au long du récit.

Coups de théâtre et révélations viennent rythmer ce thriller haletant et ce n’est qu’une fois la dernière page tournée que toutes les pièces du puzzle s’emboîtent les unes dans les autres…

"L’Expérience Cendrillon", un très bon thriller que je recommande vivement.

Histoire originale, j'ai été pris dans le récit de cette enquête hors norme.

À la fin, je me suis demandé où l'auteur voulait en venir, car les descriptions sont longues.

Puis enfin, on arrive au terminus de l'histoire, qui m'a tout de même laissé sans voix.

Bonne lecture !

Une belle écriture, une histoire très intéressante mais ce n'est pas du tout le genre que j'aime lire. Si c'est votre genre je pense que ça vous plaira !

Un très bon thriller psychologique plein de rebondissements et de retournements de situation !

Ernest Rutherford (1871-1937) : un nom relativement peu connu par rapport à celui de Marie Curie par exemple. Il a pourtant reçu le Nobel de chimie en 1908.

Sébastien Fritsch nous propose de le (re)découvrir dans une biographie très documentée dont voici la deuxième partie, qui s’étale de 1907 au début de l’année 1915 (la 1ère allait de 1896 au début 1907).

Ernest vient d’obtenir un poste de professeur à l’université de Manchester, il a alors 35 ans. Il va travailler avec Hans Geiger (mais oui, celui du compteur), puis découvrir le noyau atomique, sa plus grande contribution à la science. Les obstacles sont nombreux, contraintes techniques, rivaux… mais Ernest est un « battant ».

Ce petit pavé fait plus de 520 pages. L’écriture est agréable, claire, précise et dynamique et cette portion de vie se lit presque aussi facilement qu’un roman. Le sujet peut paraître aride, voire indigeste, mais il ne l’est pas.

L’auteur a su mettre le côté historique bien en place pour nous transporter dans cette époque. Il fait revivre un scientifique que l’on arrive à suivre comme un personnage fictif dans un roman. On suit les balbutiements, les expériences, les difficultés auxquelles Rutherford va devoir faire face, sa vie professionnelle donc mais également sa vie privée.

J’ai beaucoup aimé ce livre qui me sort de ma zone habituelle de confort. Je lis peu de biographies. Mais cette époque m’intéresse beaucoup sur le plan des avancées et des découvertes scientifiques.

Vous découvrirez des noms connus, comme celui d’Einstein, mais aussi ceux d’autres scientifiques quelque peu tombés dans l’oubli même si leurs découvertes, leurs idées ont été parfois capitales.

Ecrire une biographie est un pari. Surtout lorsque comme celle-ci, elle se décline en plusieurs tomes assez conséquents. (à noter que cet opus sera suivi d’un 3ème allant jusqu’en 1925). Je crains souvent que ce soit trop strict et peu vivant. Plus une fiche qu’un roman. Mais ici c’est loin d’être le cas. L’auteur a fait un gros travail de recherches pour nous livrer cette histoire, la rendre aussi agréable à lire qu’un roman, même si c’est un peu plus dense.

Sébastien a pour moi parfaitement réussi à trouver le bon équilibre. On (re)découvre, on approfondit de manière « ludique » (si j’ose dire). Le thème scientifique est abordable par tous.