Olivier Guez

Ce livre m'a passionnée du début à la fin.

L'auteur raconte tout ce qui s'est passé durant l'exil de Mengele en Amérique latine, de son départ forcé jusqu'à sa mort, avec une très belle plume qui rend toute cette macabre aventure fascinante. On y apprend bien sûr aussi de nombreux éléments horribles sur les crimes qu'il a commis à Auschwitz. Certains passages (comme les rêves) sont de toute évidence plus ou moins romancés voire inventés pour rendre l'histoire plus fluide et poigante mais aucun n'est artificiel. Tout le texte se lit facilement et avec intérêt.

Un homme en cavale... très documenté mais bon. Sans intérêt pour moi

Un livre intéressant. A travers l'histoire du drible, c'est l'histoire du Brésil que l'auteur évoque dans ce livre.

Si le personnage n'était pas aussi répugnant, " La disparition de Joseph Mengele " aurait pu devenir un road-movie passionnant. Heureusement l'écriture précise et réfléchie de Olivier Guess ne masque pas sa répugnance pour l'horrible docteur, et évite très habilement d'en faire un héros.

L'auteur a choisi une forme romanesque qui lui donnait sans doute plus de liberté, mais c'est bien un reportage au long cours qu'il nous propose. Si on en croit Olivier Guess, Mengele à échappé aux juges mais pas à son destin, et c'est quelque part réjouissant d'assister à sa longue déchéance.

Un récit intéressant à découvrir.

Entre Journaliste et écrivain, Olivier Guez, livre avec « la disparition de Josef Mengele » une œuvre entre enquête d’investigation et roman. Ce n’est pas là la moindre des prouesses qui, réussie et surpassée, permet à l’auteur de donner à cet ouvrage, grâce à un récit parfois haletant, une forme de suspens !! Mengele sera-t-il découvert ? Va-t-il se faire prendre ? Ou plutôt, arrivera-t-on à coincer ce criminel de guerre ?

Une œuvre qui aura nécessité, nul n’en doute, un travail colossal de recherches, de lectures, de mises en perspective, de compréhension des contextes politiques d’après-guerre en Allemagne et en Amérique du Sud, d’analyses et finalement de synthèse. La plus grande difficulté étant, à mon avis, de ne pas réécrire, en la forme, ce que déjà nombre d’auteurs, d’historiens le plus souvent, de journalistes, avaient produits avant lui sur le cas abject de Josef Mengele. La forme romanesque lui permet de réaliser ce qui peut être considéré comme une performance !!

Cet ouvrage doit être lu en guise de devoir de mémoire car Joseph Mengele, le médecin maudit et honni d’Auschwitz, ne doit jamais sortir de nos mémoires. Un ouvrage qui n’aura toutefois pas encore levé tous les voiles sur le mystère de sa non-capture : comment la famille de Mengele a-t-elle pu communiquer avec lui et payer sa cavale pendant quarante ans sans attirer l’attention ni être inquiétée ?

Joseph Mengele qui, toute sa vie durant, aura persisté à défendre la nécessité de ses actes. Sans conscience, ni regret, ni remord ! Les propos qu’il tient dans le livre résument tout : « la conscience est une instance malade, inventée par des êtres morbides afin d’entraver l’action et de paralyser l’acteur ». Mengele était un monstre !!

Je me suis décidé à lire ce livre avec appréhension compte tenu du sujet et je n’ai pas été déçue, le sujet est brillamment traité. Pas de glorification du personnage bien au contraire, on le découvre paranoïaque et geignard. L’auteur ne fait pas non plus l’inventaire des horreurs commises par Mengele, distillant juste ce qu’il faut de flashbacks pour tenter de cerner sa personnalité Spoiler(cliquez pour révéler)je me serai d’ailleurs bien passé de lire l’épisode du cannibalisme involontaire qui m’a vraiment soulevé l’estomac. Ce récit n’humanise ni ne diabolise Mengele ce qui fait réfléchir à la façon dont tout peut basculer lorsque qu’une idéologie prend le dessus. Spoiler(cliquez pour révéler)C’est d’ailleurs terrifiant de lire qu’il n’a jamais regretté ses actes, restant jusqu’au bout convaincu de la doctrine du 3è Reich.

Assez déçue. Je m'attendais à un livre mettant en avant les faits, ce que ces dirigeants ont entreprit pour être qualifiés de dictateurs.

Il s'agit surtout de biographies.

Je l'ai trouvé aussi très parti pris. Je peux affirmer que pour certains noms, les populations concernées trouvaient que c'était mieux quand ces dirigeants étaient au pouvoir.

Tout le monde connaît Josef Mengele, ce médecin Auschwitz, ce monstre qui torturés des hommes, des femmes, des enfants… cet abominable monstre…

Ce livre lui est "dédié"…

Ce récit est passionnant et écœurant.

Je m'explique, c'est un roman historique où l'on apprend plein de faits intéressants ou très décourageants sur la « recherche » (entre guillemets) de l'homme le plus recherché (enfin 40 ans après, la traque est enfin lancée… Près de 4 millions offerts… on se moque de qui… bref, passons) du monde.

Je suis dégoûtée de lire qu'il s'en est affreusement bien sorti et heureuse d'apprendre également qu'il a souffert le martyre, de peur d'être pris… Pas assez punis, mais comme le mentionne le livre, son âme là tout de même tourmentés un tant soit peu…

Extrait : Mengele tombe souvent malade. Infecté par une bactérie ou peut-être atteint de paludisme, des maux de tête, des courbatures l'assaillent, suivis de nausées et de diarrhées, de frissons intenses et de pics fébriles. Il dort mal et peu, miné par les cauchemars, par des visions qu'il ne parvient plus à refouler, les flammes d'un four crématoire, des nourrissons agonisants dont les yeux sont épinglés aux murs de son laboratoire comme des papillons, Eichmann dans sa cage à Jérusalem, un rabbin à longues papillotes rousses qui lui disloque les os et le jette dans la graisse humaine bouillonnante. Il entend des voix, des gémissements et des pleurs, les sirènes des Stukas qui piquent sur la ferme de Santa Luzia.

C'est un ouvrage qui ne peut pas vous laisser de marbre, ces fausses excusent auprès de son fils pour une « meilleure Allemagne » m'a donné envie de vomir.

Mais pour ne pas oublier, pour ne jamais laisser une telle chose se reproduire, je vous conseille de le lire.

Bonne lecture !

Dans le cadre de mes recherches pour l’écriture de mon livre ÉNIGMATIQUE – BRÉSIL, j’ai été amenée à m’intéresser à l’exil du SS Josef Mengele en Amérique latine et au Brésil. Mengele a été le médecin en chef du camp de concentration d’Auschwitz à Birkenau où il a procédé à des recherches génétiques atroces sur les prisonniers. Mais ce livre ne relate pas des faits monstrueux qui se sont passés à Auschwitz, il traite de la fuite de Mengele en Argentine, après la guerre, et de sa vie dans différents pays d’Amérique latine jusqu’à sa mort sur une plage du Brésil.

Ce roman historique est passionnant. On découvre comment l’Argentine, par l’entremise du Général Juan Peron et de son épouse Evita, a été une terre d’accueil pour de nombreux nazis qui rêvaient toujours de voir l’Allemagne d’Hitler renaître, alors que l’Europe et le peuple allemand découvraient les atrocités de la guerre et voulaient passer à autre chose.

On suit toute la vie d’exil de Mengele, certes son angoisse d’être arrêté, notamment par le Mossad qui est à sa recherche, mais aussi sa vie opulente grâce à l’immense fortune familiale. Il aura même, pendant un temps, l’audace d’utiliser son vrai nom afin de pouvoir ouvrir une société pharmaceutique. Et finalement le déclin à la fin de vie.

Le livre est très bien écrit. J’ai trouvé la première partie du livre plus captivante que son déclin, qui cherche davantage à comprendre ce qui se passe dans la tête de Mengele, cet homme qui n’aura jamais aucun remord face aux horreurs qu’il a commises et fidèle à Hitler jusqu’au dernier souffle. Mengele ne sera jamais arrêté par la justice et ne répondra jamais de ses actes…

Si le sujet vous intéresse, je vous en recommande chaudement la lecture.

ce livre m'a laissé un gout amer, triste epoque que celle de l'occupation en france