Insa Sané
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Note moyenne : 7.33/10Nombre d'évaluations : 24
0 Citations 19 Commentaires sur ses livres
Les derniers commentaires sur ses livres
Un roman original mais peut être pas assez pour moi . Je n'ai pas accroché du tout , sans doute le fait que cela part (trop) dans l'imaginaire mais aussi la manière dont parler Sénny m'a plus qu'agacé sans doute que pour certains vous allez le trouvez attachant ou mignon mais ça n'a pas été mon cas mais je pense que c'est aussi du au fait que ce n'était pas crédible , un enfant de 9 ans qui parle avec autant d'aisance j'ai jamais vu moi .
Enfin un livre plus ou moins intéressant dans l'ensemble .
Afficher en entierCe livre m'a bouleversée. Je me suis d'abord sentie obligé de le lire. Puis, petit à petit je me suis mis à suivre Sény avec de plus en plus de plaisir et d’intérer. J'ai étais fascinait par ce petit garçon qui me semblait à la fois fort, courageux et poétique. J'ai adorer rencontrer chacun des personnage et suivre leur périple. Et la fin m'a vraiment fait de la peine.
D’ailleurs, même si je sais que ça n'a pas vraiment de rapport, je trouve Insa Sané vraiment très gentil. Je ne lui ai parlé qu'une seule fois mais je garderai toujours un très bon souvenir de lui.
Afficher en entierC'est un bon livre : Il y a des passages drôles, d'autres qui sont touchants. De manière générale, le livre aborde des sujets actuels (l'immigration, les relations père-enfants, les différences culturelles, etc.). J'ai beaucoup envie de découvrir la suite de cette comédie urbaine !
Afficher en entierJ'aime beaucoup les livres d'Insa Sané. Dans celui-ci, l'auteur montre comment la ville peut prendre le dessus sur les individus. Il montre aussi les vies liées qui se croisent et se décroisent (chaque personnage du roman est lié à un autre d'une façon ou d'une autre). Pour le coup j'ai vraiment eu l'impression de lire une "comédie urbaine". Insa Sané, serait-il le Balzac de la banlieue parisienne ?
Afficher en entierles cancres de Rousseau est un peu comme un roman coup de poing qui permet de se rapprocher de certaines réalités dont on parle beaucoup et de prendre à contre-pied les clichés sur les habitants des cités
On découvre dans ce livre une bande d'amis dont l'un deux est le narrateur, Djiraël. Ils sont lycéens dans une banlieue francilienne et tentent de vivre leur vie de Terminale tant bien que mal malgré les épreuves que la vie familiale impose à chacun. Que ce soit Sacha, Jazz, Rania, Armand, Doumam ou Djiraël, chacun a sa personnalité propre et l'auteur a pris soin de donner à tous une place importante dans le livre. J'ai adoré découvrir ces personnages développés qui se démarquent tous à un moment ou à un autre. Aucun n'est à l'ombre par rapport aux autres et c'est assez rare pour ne pas être souligné.
Venons-en à l'intrigue, qui est bien fournie ! J'avoue que j'aime bien ces romans qui traitent de l'année de terminale car la vision du lycée et de cette année spéciale qui y est montrée est toujours différente. Ici, c'est dénonciation en force et j'ai adoré ça. L'éducation nationale est remise en question, à travers l'humanité touchante de certains personnages et le mépris obtus et irrémédiable qu'affichent d'autres. Mon cœur s'est serré plusieurs fois à la lecture de ces clichés des gens de la cité issus de l'immigration face aux petits français propres sur eux qui vont réussir dans la vie, mais je ne doute pas malheureusement qu'ils soient vrais dans certains lycées.
Djiraël est un personnage particulièrement fort. Fort par ce qu'il a vécu et fort pour ses convictions. Cela ne veut pas dire néanmoins qu'il est sans défaut tel le Robin des bois moderne ou qu'il représente le type du héros parfait. Il agit aussi pour son intérêt, commet des erreurs et c'est une sorte d'exercice pour nous lecteurs que de lui pardonner puisqu'on doit garder à l'esprit que tout le monde en fait. Je ne pense pas qu'il y ait une morale particulière que l'auteur a voulu faire ressortir de son livre, néanmoins il y a des moments forts qui m'ont marqué. Certains événements finaux sont juste géniaux !
Il s'en passe des choses en 331 pages et, si j'ai parfois trouvé que certains scènes traînaient un peu en longueur ou que Djiraël en faisait un peu trop, la plupart des situations sont drôles à souhait et montrent toute l'ingéniosité des personnages. Je ne connaissais pas du tout Insa Sané avant recevoir ce livre-là et je suis très contente d'avoir pu faire cette découverte qui alterne avec brio entre légèreté et sérieux, en dénonçant sans tomber dans l'excès. J'étais ulcérée (carrément, ouais) quand j'ai vu que l'histoire s'arrêtait là, puis j'ai réalisé qu'il y avait une suite écrite avant ce roman-là, Sarcelles-Dakar. Il n'y a pas fauté, je la lirai aussi !
C'est un livre qui montre : que le racisme est toujours bel et bien là, que ceux qui partent avec un désavantage peuvent réussir quand même, que la solidarité c'est beau, qu'il faut toujours essayer de comprendre plusieurs points de vue et ne pas rester concentré sur soi. Les cancres de Rousseau est un roman qui réussit à faire sourire malgré la réalité à laquelle il réfère, un de ces romans indispensables pour comprendre notre réalité, pour ne jamais tomber dans le jugement de ceux qu'on croit différents.
Afficher en entierInsa Sané est un vrai artiste. Je pense que ses livres doivent être étudiés à l'école. La littérature est bien là, tant par les mots de l'auteur, que par les références qu'il utilise.
Afficher en entierL’auteur n’a pas la langue dans sa poche, il utilise un langage parlé très familier, ça ne me plaît pas de lire autant d’insultes au début. L’histoire est quand même bien, ce jeune de banlieue parisienne avec ses magouilles qui va devoir rentrer au pays pour y retrouver son père resté sur place, ça va le changer du tout au tout. Le ton change aussi, pour devenir plus poétique, et commence également une forme d’introspection pour Djiraël. Parsemé de contes africain, sa personnalité va évoluer, le récit de Kadiom était particulièrement touchant.
Les chapitres sont courts, l’écriture fluide, il s’adapte parfaitement à un public jeunesse ou jeune adulte. Malgré le début qui ne m’a pas trop plu, la suite a su me convaincre. Bon roman.
Afficher en entierLivre très ennuyant sans addictivitée des personnages assez clichés (chef de bande naïf,gros dur maltraité ...)
Afficher en entierUne histoire avec un moral mais je ne sais pas si elle est trop courte ou longue.
Afficher en entierSuivre la vie (et surtout les problèmes) du personnage principal est plutôt sympa. On voit qu'il change après être retourné en Afrique grâce à une introspection. On voit aussi la difficulté d'être intégré (trop noir pour la France ou pour la famille arabe de sa copine, trop Français pour ceux qui vivent en Afrique). Cependant, je n'ai pas trop apprécié la lecture car j'ai vraiment du mal avec le langage très familier. Même si les autres histoires de l'auteur m'intéressent un peu, je n'en lirai pas d'autres à cause de ce problème de langage.
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Biographie
Insa, c’est l’homme de tous les talents, celui qui est artiste avant tout, chanteur, poète, écrivain, comédien, capable de mélanger les styles. Insa Sané est celui qui n’aime pas suivre les chemins tout tracés qu’on ouvre devant lui. Depuis sa plus tendre enfance, il a une idée précise de ce qu’il attend, de ce qu’il veut être, de ce qu’il vise. A l’occasion de la réédition de son album Du plomb dans le crâne le 29 septembre dernier, revenons sur le parcours de cet artiste qui n’a pas la langue dans sa poche et toujours le sourire aux lèvres.
A l’école on l’appelle le « fumiste ». Non pas qu’il soit mauvais, mais parce qu’il est de ces élèves doués qui n’en fiche pas une. Il raconte que même s’il est allé jusqu’à la fac, pour lui, ce n’était pas avec des diplômes qu’il allait se construire. Insa décide qu’il lui faut d’autres armes, moins institutionnelles, pour exister pleinement.
Peut-être est-ce sa première entrée sur scène lors d’une pièce de théâtre avec l’école, peut-être est-ce son premier groupe de rap Od’as ? Toujours est-il que très vite, Insa Sané se destine à être artiste. Pas seulement chanteur, pas uniquement comédien : artiste ! Celui qui vit pour et avec le feu sacré de la création. Mais les chemins de l’industrie de la musique ne sont pas ceux qu’il a envie d’explorer. Et lorsqu’il signe enfin en major avec son groupe 3K2N, lui et ses potes se sentent très vite prisonniers des dictats du milieu. Et plutôt que de suivre aveuglement les conseils de leur directeur artistique, ils préfèrent innover, créer, se faire plaisir. C’est donc en 1999 que le groupe se lance dans le slam.
A travers son art, Insa, poète, tente d’exprimer sa vision de la société, de parler de ce qui l’entoure. Mais les quelques minutes de ses chansons ne suffisent pas à calmer sa soif. Alors il se met à écrire. Pour lui, « le bouquin laisse plus de temps au développement alors que dans la chanson tu t’exprimes par symboles qui sont laissés à la libre interprétation de tout un chacun. » Le roman est pour Insa une façon de se laisser le temps d’expliquer les rouages du système. « Le bouquin par rapport à la chanson c’est une sorte de plaisir solitaire qui dure plus longtemps. »
Aujourd’hui, Insa a écrit deux livres, tout deux emblématiques du personnage qu’il est. Sarcelles-Dakar et Du plomb dans le crâne, deux façons « d’exister pleinement et d’occuper le terrain », deux façons d’en dire plus sur ce qui le touche et l’entoure. Son album Du plomb dans le crâne vient d’être réédité et les actualités à venir ne manquent pas. Peut-être est-ce parce-qu’ Insa transforme tout ce qu’il touche en or, ou tout simplement parce qu’il à fait les bons choix, au bon moment, sans jamais se laisser trop influencer par les autres. Quoiqu’il en soit chacun de ses pas et chacune de ses rencontres relève du conte de fée. Comme ce jour en radio où il raconte Daby Touré, et où, immédiatement, les deux hommes se plaisent. Comme cette étape dans la carrière d’Insa, où par des routes qui se croisent, il finira par travailler avec ceux qui sont aujourd’hui les membres du Soul Slam Band. Et lorsqu’on lui demande comment s’est passée cette rencontre, il répond simplement que c’est une alchimie. « Nous sommes seize dans l’âme du Soul Slam Band. Seize à être contre le dictat des majors et à défendre notre vision d’une musique différente. On s’est tous rencontrés de différentes façons, parce qu’on avait cette même envie de délire, ce même feu sacré. »
Et puisqu’Insa Sané ne s’arrête jamais, puisqu’il est toujours en train de créer, d’explorer de nouveaux horizons, de tracer sa propre route au-delà de toutes celles que d’autres auraient voulu qu’il suive, il parle actuellement d’un troisième roman en cours et probablement de remonter sur les planches en 2010. En attendant de le retrouver dans un domaine où on ne l’attend pas, redécouvrons-le dans un domaine où il excelle, le live !
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