Lionel Richerand

L'histoire est assez simpliste mais agréable, on nage en plein conte : des thèmes à l'ambiance.

C'est surtout les graphismes que j'ai aimé. Il y a un petit côté glauque derrière chaque coup de crayon, chaque créature de ce monde imaginaire, de cette forêt bien sombre et mystérieuse. Et surtout, les couleurs sont vraiment magnifiques et nous plongent un peu plus dans l'ambiance de l'histoire.

Une chouette BD, et le bestiaire à la fin est un très joli complément à l'univers du conte.

Une histoire oui, très simple, mais là n'est pas l'essentiel de la BD au final ^^

J'ai vraiment aimé les dessins, un peu "biscornus" et détaillés mais très jolis, avec ce côté un peu glauque. J'ai aussi et presque surtout apprécié le "guide de cryptozoologie", qui approfondis l'univers et assez drôle en faite ^^

Voili voilou ;)

Un ouvrage réussi graphiquement parlant, avec une ambiance très particulière, étrange à souhait, et remplie de créatures fantomatiques. Une omniprésence de la mort qui en fait une excellente lecture pour Halloween. Un protagoniste que j’ai trouvé incohérent et du coup pas très attachant. Un premier tome qui laisse un goût de trop peu.

En savoir plus sur :

https://livraisonslitteraires.wordpress.com/2017/11/04/lesprit-de-lewis-acte-1/

Un jour de deuil pour Lewis Pharamond qui en perdant sa mère se voit mourir, enterré avec elle. Du coup le jour d’ouverture du testament de celle-ci, il ne supporte pas cette réalité et passe toute la fortune à ses trois sœurs, ne demandant qu’un vieux manoir qui, dans ses souvenirs d’enfant vaut toutes les richesses.

Le manoir de Childwickbury l’accueil de ses papiers peints décrépits et ses vieux meubles poussiéreux. Une fois arrivé, il retrouve sa gouvernante tant aimée et ses merveilleux gâteaux, et s’imagine déjà écrire frénétiquement un best-seller qui ne peut être que son prochain et premier roman.

Mais il ne parviendra à rien et l’angoisse de la page blanche le taraudera ! Impossible de dormir dans cette mare de souvenirs brûlants ; Impensable d’écrire un roman digne des plus grands, quand sa tête est vide et pleine en même temps, avec une page toujours plus blanche qu’avant ; Comment se concentrer quand des visions et des sons viennent troubler votre concentration.

Une bande dessinée magnifique graphiquement et une histoire prenante et envoûtante.

Childwickbury serait-il hanté ? Une promesse va être scellée et vous saurez tout dans ce premier acte d’un diptyque qui s’annonce paranormal !

Sympathique bien que sombre. J'admire beaucoup la créativité de l'auteur avec toutes ces créatures au character design magnifique. Les crapauds m'ont bien fait rire et cette touche d'humour est pile poil suffisante pour que cette histoire me semble "complète".

Ce one-shot poético-gothique qui mixe histoire et encyclopédie de monstres et autres créatures est d’une étonnante qualité en ce qui concerne le graphisme et les dessins qui sont très détaillés et très techniques. Tout l’ouvrage baigne dans une atmosphère fantasmagorique mêlant horreur et humour. Néanmoins, l’histoire en elle-même nous laisse un peu sur notre faim avec une impression d’inachevée, l’ensemble manquant peut-être de corps.

Nous sommes à Pouldu en Bretagne, et alors qu'il doit aller en vacances avec ses parents et sa soeur, Thomas, 5 ans, s'éclipse. Accompagné de son fidèle doudou, le cochon-garou, il se retrouve au cimetière et va sur la tombe de Barbe Noire où se trouve un navire et réveille le fantôme du légendaire pirate ! Ce dernier demande à Thomas de faire moins de bruit, pour ne pas réveiller les âmes au repos. Quatre squelettes apparaissent alors et, se sentant menacé, Thomas dégaine son sabre en plastique et les attaque ! Barbe Noire lui apprend que ces squelettes sont en fait son équipage.

L'enfant réplique qu'il veut de l'aventure et s'ensuit une folle course sur la mer...

Après une introduction qui fait penser à Maman, j?ai raté l'avion, cette BD regorge de clins d'oeil, par exemple à Peter Pan avec le « tic tac » du crocodile, ou encore à Moby Dick.

L'humour est absurde et omniprésent. Les aventures imaginaires du pirate Thomas se mêlent au contexte local : des bretonnes en coiffe bigouden se demandent bien ce qu'elles font au milieu de ce tohubohu ; le chat de la famille se retrouve sur le capot de la voiture, bloqué entre les valises, et appelle au secours... Des petits détails à chercher et qui font rire une fois qu'on y a posé les yeux.

Avec des dessins au crayon et à la peinture, l'auteur-illustrateur Lionel Richerand nous emmène dans son monde loufoque où l'on trouve des flibustiers aussi inquiétants que drôles...

Une bande dessinée complètement décalée qui plaira aux enfants, mais aussi aux parents grâce aux anecdotes cachées.

Un conte sympathique et original, j'ai beaucoup aimé le petit guide à la fin

La littérature jeunesse a pas mal évolué depuis quelques années et les auteurs et éditeurs font de plus en plus preuve d’imagination et parfois même d’audace.

J’ai trouvé que c’était le cas pour l’album L’étrange réveillon qui aborde un thème à la fois difficile et surprenant avec des illustrations sombres et macabres sans pour autant être effrayantes : la mort. On aurait du mal à croire qu’il s’agit en fait d’un conte de Noël.

Les illustrations nous rappellent très fortement l’art de Tim Burton que ce soit pour les vêtements, des éléments de décor et quelques personnages (surtout les domestiques). Des dessins en noir et blanc avec une seule petite touche de couleur jaune à chaque page. Comme une petite lumière pour éclairer ce conte sombre.

Bien qu’on se retrouve avec un petit garçon mangeant à table avec des cadavres déterrés en guise d’invités – oui rien que ça – le conte n’en est pas pour autant glauque. Pourtant, les illustrations ne sont pas dépourvues de réalisme : lorsqu’on aperçoit autour de la table, l’un des domestiques avec une pelle, on comprend tout de suite que la présence des cadavres n’est pas due à la magie de Noël et on peut voir les autres manipulant les morts à l’aide de bâtons de bois et de fils, tels des marionnettes.

(La suite de ma critique ici : https://tamtaminwonderland.wordpress.com/2019/05/08/letrange-reveillon-debertrand-santini-et-illustre-par-lionel-richerand/)

J’ai un avis un peu mitigé concernant cette BD, car selon moi, il y avait des manques qui n’ont pas été comblés par d’autres aspects.

Premièrement, j’ai trouvé qu’en effet, nous passons au travers de l’univers de Freud et de Frink, mais ce n’était pas assez approfondi. Il est logique de romancer parfois pour capter le lectorat, mais la finalité n’est pas vraiment à la hauteur de mes attentes. J’aurais aimé un approfondissement sur les aspects de la psychanalyse ou sur les névroses tout simplement, mais l’auteur est passé à côté de ça. Ce qui est fort dommage, car je m’étais lancée dans la lecture pour combler cette attente que j’avais concernant les analyses.

Deuxièmement, je n’ai absolument pas accroché avec le style des illustrations. Je pense qu’il y a des adeptes de ce style, mais personnellement, je suis passée à côté. J’ai dû reprendre ma lecture plusieurs fois.

Ces deux gros points négatifs ont fait que je n’ai pas accroché à la BD, malgré tout, il faut reconnaître que sans les attentes que je pouvais avoir, j’aurais certainement passé un meilleur moment lors de ma lecture. Donc je conseille cette BD aux personnes qui veulent juste un aspect romanesque de Freud et de Frink. Je pense que la BD pourra trouver facilement un public, mais uniquement si celle-ci n’a pas trop d’attente sur la psychanalyse.