Ai Yazawa

Avancement des concerts, développement du projet professionnel, à la différence de Hatchi où son personnage se développe sur sa prise de confiance et une recherche d'un amour plus sincère ?

Toujours un 5/5 pour ce manga, j'ai l'impression qu'il ne pourra jamais être décevant !

Hachi est toujours incroyable, car on se reconnaît beaucoup en elle et malgré ce qu'elle pense, elle a de nombreuses réflexions très parlantes et vraies. Elle sait malgré elle mettre en lumière des choses importantes de la vie, et donne à réfléchir parfois. Grâce à elle on comprend certains choix, certaines choses, certaines personnes et réactions. C'est vraiment intéressant ! On voit qu'elle a grandi car elle est bien plus posée qu'avant, malgré son côté un peu naïf qui fait de toute façon partie d'elle. Ça la rend attachante et fun ! Et elle est toujours aussi amusante justement ! Avec Nana elles se sont bien trouvées, leurs différences vont tellement bien ensemble !

D'ailleurs Nana aussi a changé, elle tient plus à Hachi qu'avant, prend soin d'elle et s'inquiète même pour elle. Elle semble l'avoir acceptée comme faisant partie de son cercle d'amis, comme un membre de la famille.

Je sais que je me répète mais on dirait de véritables personnes tellement leurs personnalités paraissent réelles et leurs réactions sincères ! C'est d'ailleurs le cas pour tous les personnages. Ai Yazawa a su insuffler une âme à ses personnages et à son œuvre. Ce n'est pas "juste un manga", c'est une œuvre vivante !

Dans ce tome on passe par toutes les émotions, et on va de surprise en surprise ! Je l’ai d’ailleurs dévoré !! Il y a des twists auxquels on ne s'attend pas, et on passe du rire aux larmes en un clin d'œil ! Et la fin donne super envie de lire la suite !

C'est aussi un régal visuel, l'autrice a le don de toujours faire des dessins magnifiques ! Elle sait transmettre parfaitement chaque émotion, les détails sont là, et on a bien les codes du manga.

Bref, je ne m'en lasse pas ! Si je pouvais avoir un doute, ce tome le balaie sans difficulté ; c'est bel et bien mon manga préféré !

Ce tome 6 est tout aussi excellent que les autres. Ce que j’ai adoré dans ce tome, c’est la déclaration de Nobuo à Nana Komatsu. J’ai trouvé ça très touchant, sincère et triste à la fois puisque Nana s’est déjà entichée de Takumi (que j’arrive pas à apprécier, c’est indéniable). Il y a aussi toute une réflexion sur l’amour, le vrai. On découvre un Shin encore une fois très mature pour son jeune âge, parfois trop, d’ailleurs.

Ce tome m’a quand même bien fait souffrir car on entrevoit déjà la coupure entre les deux Nana et aussi entre Nana Komatsu et le reste du groupe Blast. Trapnest commence à prendre énormément de place…

Enfin, ce n’est pas nouveau, mais je trouve que Nana Komatsu tombe trop vite amoureuse, quitte à souffrir et je trouve qu’elle pourrait se trouver beaucoup mieux que Takumi qui ne la traite pas bien. Nobuo, lui, il l’aime mais Hatchi est beaucoup trop aveuglée par son admiration envers Takumi car oui, je trouve que c’est plus le fait qu’une rock star, son idole s’intéresse à elle qui fait chavirer son cœur. Mais ce n’est pas de l’amour à mon sens.

J’ai quand même hâte de lire la suite même si je la connais de par l’animé.

J'ai beaucoup aimé ce tome-ci également. Il commence fort avec le concert de Blast mais je le trouve aussi triste car de plus en plus, on peut voir la distance que prennent les deux Nana et les rendez-vous manqués. Blast va passer pro et Nana Osaki se consacre de plus en plus à sa carrière. Quant à Nana Komatsu, elle papillonne. Elle se rend compte que sa relation avec Takumi n'est pas saine. J'ai adoré le rapprochement avec Nobuo mais je pense qu'il arrive trop tard et que les choses n'étaient pas tout à fait réglées avec Takumi. C'est toujours ce qui m'embête avec ce personnage, c'est qu'elle tombe amoureuse ultra rapidement, et parfois même égoïstement. Par contre, j'ai beaucoup aimé qu'on en apprenne plus sur le passé de nana Osaki à travers les yeux de Nobuo. Aussi, j'ai un peu souffert pour Shin, qui n'a pas reçu d'amour de la part de sa famille adoptive. Ce manga traite vraiment de questions intéressantes, telles que les origines sociales et familiales, les limites entre l'amour et l'amitié, les relations toxiques, etc. Je le trouve vraiment très riche.

Ce tome se passe sous le point de vue de Nana Osaki, en tout cas en pensées. C'est vraiment très chouette, car jusqu'à présent, nous n'avions que le point de vue de l'autre Nana. C'est ainsi qu'on peut en apprendre davantage sur la manière dont Nana Osaki a vécu sa rencontre avec Nana Komatsu et son départ pour Tokyo.

C'est aussi dans ce tome que tout bascule pour Nana Komatsu. Cela m'attriste fortement car j'aimais la relation qu'elle commençait à tisser avec Nobuo et le fait qu'elle soit enfin heureuse. Takumi avait enfin disparu du paysage. Effectivement, je n'aime pas du tout ce personnage et sa manière d'agir avec les femmes et d'en faire ce qu'il veut finalement. C'est dans ce tome qu'on peut entrevoir la cruauté de ce personnage qu'étonnamment j'ai trouvé encore pire que dans l'animé. Et puis, Nana Komatsu s'enferme encore plus dans cette relation toxique, elle ne dit plus mot et ne pense plus par elle même. Elle doit prendre une décision, elle est enceinte mais ne sait pas qui est le père. J'ai l'impression qu'elle ne sera jamais heureuse car elle fait tout le temps les mauvais choix...

Aussi, la distance se creuse encore plus entre les deux Nana. Leur amitié prend peu à peu fin. Quand ce manga va-t-il arrêter de me malmener ??

Un début intrigant, bien que les deux protagonistes m'ait un peu agacée

Je vais toutefois continuer cette saga, je suis curieuse de voir ce que ça peut donner

Ce tome est pour moi celui qui m'a procuré encore plus d'émotions que le précédent. Il y a énormément de symboliques. Tout d'abord, Takumi qui annonce son mariage avec Nana Komatsu à Nana Osaki. Suite à cela Les deux verres à fraise brisés. C'est une scène qui m'a vraiment émue car pour moi c'est le symbole de la fin d'une époque... le mariage ne fait pas que des heureux au sein de Trapnest. Reira est amoureuse de Takumi, de ce fait, elle a du mal a vivre ses fiançailles. On entrevoit ici une autre facette de ce personnage si enjoué habituellement. Aussi, un autre thème est abordé : le choc post-traumatique. Nana Osaki a de soudaines pertes de mémoire dues au choc qu'elle a subi.

Je trouve encore une fois les thèmes abordés super intéressants. Par contre, je déteste toujours autant Takumi ; il est manipulateur et réussit à toujours obtenir ce qu'il veut. Personnellement, je ne voudrais pas d'une telle relation...

Dans ce tome, on entrevoit la dure loi du showbusiness : la difficulté de garder sa vie privée secrète. Malheureusement, Nana Osaki et Ren l'ont appris à leurs dépens, Yasu également. Néanmoins, malgré les quelques moments difficiles que cela a pu susciter, cela a permis de lancer Blast.

Nana Komatsu, quant à elle, est la parfaite petite femme au foyer. Est-ce cela qui la rend heureuse ? Je ne sais pas... Toujours à attendre Takumi en tout cas. Cette relation n'est pas saine, on dirait carrément qu'elle est enfermée dans une prison dorée. D'ailleurs, ça m'a choquée tout le dispositif que met en place Takumi pour la couper du monde ! Elle n'a plus aucune intéraction sociale... Et puis, Nana Osaki qui fait tout pour la revoir et finalement elles se manquent de peu... Par contre, j'ai été très émue de ses retrouvailles avec Shin. Les origines de ce dernier reviennent sur le tapis, Nana se posant beaucoup de questions à son sujet. . Cette phrase de Shin disant à Nana Komatsu qu'il aurait bien voulu naître en étant son enfant m'a bouleversée. Et les médias qui veulent le salir en divulgant ses origines alors qu'il est déjà si tourmenté, c'est horrible je trouve ! Mais c'est la dure loi des célébrités et le magazine qui fera le plus vendre avec des informations compromettantes. En cela, le manga est toujours autant ancré dans la réalité et celle-ci ne fait pas toujours du bien.

Je suppose que lors des prochains tomes, nous allons pouvoir assister aux débuts de Blast ?? J'ai hâte ! Qui de Blast ou de Trapnest parviendra à se hisser au sommet ??

Dans ce tome, on est davantage centré sur les débuts de Blast. Par contre, à présent qu'ils ont signé dans une maison de disque, ils n'ont plus trop voix au chapitre. Tout est organisé pour eux, sans qu'ils n'aient plus mot dire. On entrevoit nettement l'ancrage du manga dans le réel. Nana Ozaki a quelques problèmes de santé dûs au stress. Tout s'enchaîne très vite. Elle a également des doutes sur sa relation avec Ren. Ils sont séparés physiquement depuis un bon moment, et on découvre le penchant de celui-ci pour la drogue. Je pense qu'ils ne vivent pas la relation sur le même rythme. Il y a une certaine dépendance de Ren par rapport à Nana. En tout cas, c'est comme ça que je l'interprète...

On ne voit pas beaucoup Nana Komatsu dans ce tome. Cependant, lorsqu'ils sont en visite chez les parents de cette dernière, on a quelques éléments de l'enfance de Takumi, ce qui est en soit très appréciable. Aussi, Nana revoit Shodji. J'ai trouvé ces retrouvailles nécessaires pour qu'ils puissent enfin s'expliquer. Cela a permis aussi de tirer un trait sur le passé et que chacun soit apaisé. Nana a également des remords car elle se dit que tout aurait été différent si elle s'était expliquée avec Shodji mais aussi Nobu, car elle a l'impression que les mauvais souvenirs surpassent les bons. Il est intéressant, d'ailleurs d'avoir le point de vue de Nobu sur la façon dont il vit sa rupture avec elle.

J'ai bien aimé aussi la tournure que prend la relation entre Reira et Shin. Une histoire d'amour serait-elle entrain de se dessiner ?

Et puis, il y a la rencontre entre les membres de Blast et de Trapnest. Finalement, à vouloir se confronter, vont-ils lier des liens d'amitié ?

Ce défilé s'est avéré plutôt décevant...

Encore une fois, même si je ne peux pas vraiment le reprocher, la trame se concentre sur l'évolution de Yukari plutôt que de s'épancher sur le monde de la mode.

La robe présentée au défilé n'est pas des plus harmonieuses, mais ce n'est que mon point de vue subjectif.

Au moins, l'héroïne a gagné en maturité, c'est déjà ça.

Mais alors que le défilé est derrière nous, nous voilà repartis pour de nouveaux dramas.

En bref, ce n'est toujours pas ma tasse de thé mais la fin est proche.