Batem
Auteur
Activité et points forts
Thèmes principaux
Classement dans les bibliothèques
Quelques chiffres
Note moyenne : 7.09/10Nombre d'évaluations : 940
0 Citations 347 Commentaires sur ses livres
Les derniers commentaires sur ses livres
Ce premier tome amorce l'histoire du Marsupilami ! Les gags sont présents mais seront mieux au fil des tomes suivants. il fallait bien un tome 1. A lire tout de même pour mieux comprendre l'origine de l'histoire du Marsupilami !
Afficher en entierhttps://leslecturesdecyrlight.home.blog/2023/03/11/marsupilami-t-20-viva-palombia-andre-franquin-batem-stephane-colman/
La saison des amours bat son plein dans ce vingtième album du Marsupilami : Viva Palombia ! Tandis que la tribu locale partage de vieilles légendes tout en préparant leur fête traditionnelle, un groupe d’occidentaux explore la jungle, où semble rôder l’ombre d’une créature mythique, le Mapinguari…
Malgré la lecture d’un premier album qui ne m’avait pas convaincue, j’ai accordé une seconde chance à cette bande dessinée, et malheureusement, elle m’a confortée dans l’avis que le Marsupilami n’est pas pour moi.
L’humour repose toujours majoritairement sur des calembours dont je ne suis pas particulièrement fan, mais aussi sur des blagues scatologiques qui me plaisent encore moins.
Du côté de l’intrigue, je l’ai préférée à celle de Chiquito Paradiso, car un peu moins convenue, même si elle m’a laissée une sensation de déjà-vu. Bien qu’elle ait l’antériorité sur eux, il m’a été difficile de ne pas établir de rapprochement avec Raiponce et la larme de soleil, et un épisode de la saison 3 des Tortues Ninja (2012) centré sur Bigfoot.
Je vais en rester là avec les aventures du Marsupilami. Le succès de cette BD n’est plus à prouver, vu le nombre de tomes parus au fil des années, mais je ne compterai pas parmi son public. Tant pis, il en faut pour tous les goûts.
Afficher en entierUne immersion sympa dans un temple. La lecture est fluide.
Afficher en entierQuand espèces de la jungle et scientifique pas tous scrupuleux entrent en interaction. Ca se lit bien.
Afficher en entierGuerre d'ego chez les Marsupilamis. C'est assez divertissant à lire.
Afficher en entierJ'ai découvert avec plaisir le marsupilami, qui est attachant et amusant.
Afficher en entierQuand le Marsupilami rencontre le monde étrange de la téléréalité.
Afficher en entierUn tome centré sur le respect de la nature et de la biodiversité. J'ai passé un moment sympa.
Afficher en entierJe l'ai lu par curiosité mais ce n'est pas trop mon genre de lecture. Le marsupilami est rigolo mais au bout de quelques pages on se lasse de ces aventures dans le monde du cirque...
Afficher en entierAtroce. J'ai rarement lu une BD aussi mediocre. Emprunté en bibliothèque pour mes enfants en espérant que ça serait drôle. C'est creux et intéressant à souhait.
Afficher en entierOn parle de Batem ici :
2011-09-09T18:20:55+02:00
Les gens aiment aussi
Dédicaces de Batem
et autres évènements
Aucun évènement prévu
Biographie
Batem naît le 6 avril 1960 à Kamina (ex-Congo belge), sous le doux nom de Luc Collin. En parallèle à ses études secondaires, Batem s'inscrit à l'Atelier BD de l'Académie des Beaux-arts de Châtelet. Cet atelier est dirigé par Vittorio Léonardo, le coloriste de tous les albums de la grande époque de "Spirou". En 1978, sa décision est prise : il deviendra illustrateur. Il s'inscrit à l'Institut Saint-Luc de Liège. Une force implacable le pousse une nouvelle fois vers le cours de BD donné par Jean-Yves Stanicel. Quatre ans plus tard, armé d'un diplôme, et surtout, d'un solide coup de patte, il propose ses planches aux éditeurs. Il entretient une relation amour-haine avec les éditions "Dupuis" qui voient seulement en lui un ersatz des anciens maîtres. Il sera toujours soutenu par le scénariste Raoul Cauvin avec qui il aura d'ailleurs un projet de série. Une société soeur de "Dupuis" lui réservera un sort favorable. La "SEPP" (Société d'Edition, de Presse et de Publicité) est spécialisée dans l'adaptation audiovisuelle et les exploitations dérivées (publicité, merchandising) des personnages du "Journal de Spirou". A cette époque, les "Boule et Bill", les "Schtroumpfs", "Gaston Lagaffe" et le "Marsupilami" y sont encore logés. Le dieu de la BD va enfin être favorable à l'un de ses enfants les plus doués. Batem adapte "l'oiseau Shoe" (un excellent personnage US qui n'a pas percé en Europe), "les Snorkels" ("Dupuis" pensait tenir là ses nouveaux Schtroumpfs) et, surtout, le "Marsupilami". Franquin a en effet gardé les droits de ce personnage lorsqu'il décida d'arrêter de dessiner "les aventures de Spirou et Fantasio". Si Franquin devine le potentiel de la diva palombienne, il sait aussi qu'elle peut rester un éternel espoir. Il attend un coup de pouce du destin : Jean-François Moyersoen, un monomanique de l'oeuvre de Franquin. Fan Numéro 1 du Marsupilami, il décide d'en faire une star mondiale, de lui donner une vie éditoriale et une présence merchandising de qualité. Symboliquement, il nommera sa maison d'édition "Marsu Productions". Franquin ne peut pas entreprendre un album de 44 planches tout seul. Il se souvient de ce jeune homme qui, dans le cadre ingrat des utilisations dérivées, semblait avoir si bien compris la philosophie du Marsupilami. Moyersoen contacte Luc Collin. D'abord incrédule, celui-ci constate que le destin vient de frapper à sa porte lorsque Franquin lui téléphone du Midi de la France pour lui confirmer sa décision. "J'étais heureux, puis l'émotion a fait place à l'angoisse ... mais on m'aurait proposé d'assister André Franquin en gommant ses planches, j'étais partant ..." se souvient Batem. Le 8 janvier 1987, réunion au sommet. Greg, Batem et Moyersoen rejoignent Franquin chez lui. "La queue du Marsupilami" sera réalisée en 4 mois. Franquin retrouve un de ses rôles favoris : aider un jeune dessinateur à s'épanouir. Sans rechigner, il transmet son savoir à Batem. Une complicité naît au cours de ce marathon graphique. Au terme du "Bébé du bout du monde" et de "Marsu le Noir", une amitié est née entre le maître et celui qui n'est désormais plus un élève. A l'aube de son neuvième album, Batem est en effet reconnu comme un des grands dessinateurs de BD humoristique de sa génération. Pour prouver qu'il n'est pas enfermé dans sa série fétiche, il dessine "Jack Seller" pour les éditions de "la Sirène". Mais plus important, chaque album du "Marsupilami" enrichit, avec la complicité créatrice de Franquin, notre connaissance visuelle de la Palombie. Ses réalisations en matière d'affiches et de sérigraphies du Marsupilami démontrent un réel sens de la composition graphique. Luc Collin a par ailleurs réalisé de nombreuses caricatures politiques publiées dès janvier 1986 dans la "Nouvelle Gazette" et le "Quotidien de Charleroi". A signaler qu'aux côtés d'Adam, Closter, Franquin et Massart, il illustre "l'Encyclopédie du Marsupilami" (textes de Jean Luc Cambier et Eric Verhoest), édité en 1991 par "Marsu Productions". A la disparition de son maître, il prend la succession du "Marsupilami" ...
Afficher en entier