Henri Barbusse
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Note moyenne : 7.07/10Nombre d'évaluations : 44
6 Citations 22 Commentaires sur ses livres
Les derniers commentaires sur ses livres
Lu pour la prépa mais j'ai vraiment apprécié cette lecture ! Une écriture poignante qui nous fait revivre l'horreur de la guerre presque trop bien parfois ... Mais aussi la fraternité au front et cette envie que tout se termine.
Afficher en entierBarbusse a une belle écriture quand il s'agit de nous replonger dans l'horreur des tranchées. Le quotidien de ces baves gars (qui n'avaient rien demandé à personne) est superbement raconté ici et nous entraîne (presque) malgré nous à travers les pages d'un journal du front, au-delà des pages de mémoire. Ce qui fait la force de court récit, c'est que Barbusse n'hésite pas à nous balancer des images crues, du vécu brut, et c'est ce qui fait les beauté de ce récit poignant de réalisme.
Afficher en entierLecture pour les cours.
Intrigue monotone à laquelle je n'ai pas réussit à accrocher.
Afficher en entierJ'ai trouver se livre long, vraiment beaucoup trop long ! J'ai du lire ce livre dans le cadre de ma scolarité et me suis ennuyée pendant toute ma lecture. Il n'en reste pas moins un livre intéressant pour comprendre les conditions de vie dans les tranchés.
Afficher en entierUne description au plus près des combats de la Grande Guerre. On est dans les tranchées, avec les combattants. Un livre qui humanise tous ces sacrifiés, avec une tonalité anti-militariste, voire socialiste. Et il date de 1915, il reste alors 3 ans de guerre derrière...
Afficher en entierUn autre roman de guerre central de notre littérature. Je l'ai préféré à d'autres, car il en existe beaucoup qui retrace la guerre de 14-18 aussi fidèlement. Une écriture très soignée au milieu de l'usage de l'argot, une vision globale de la vie au front... Un écrit fictif proche de l'historique assez intéressant.
Afficher en entierJe savais en commençant ce livre que je n'en sortirais pas indemne. Cela n'a pas manqué.
Au-delà de ma passion pour cette période historique, la plume d'Henri Barbusse et les évènements décrits ne peuvent nous laisser insensibles. Le lecteur ne peut qu'éprouver une profonde pitié, être horrifié et écoeuré par cette guerre qui martyrise et avilie les hommes. Henri Barbusse nous donne à découvrir son escouade dans plusieurs situations différentes et nous apprend comme aucun livre d'histoire ne pourrait le faire le quotidien de ces soldats. Soldats que l'on découvre humbles, monsieur tout le monde et fragiles. Ils sont dépeint avec beaucoup d'affection, de tendresse et de véracité. Toujours démunis, tantôt joyeux, tantôt graves, camarades et complices dans ce jeu de mort, ce témoignage est essentiel : nous plongeons dans les tranchées en accompagnant ces hommes au front lors des assauts, de l'attente, à l'arrière ou dans un poste de secours.
Avec beaucoup de poésie, Henri Barbusse vous prend aux tripes et vous explique l'horreur et l'effroi dans toute sa beauté.
J'ai été bouleversée, émue, consternée et choquée. Cette lecture rend hommage à ces hommes, ouvriers et paysans de France, qui sont morts et ont consenti à tous les sacrifices. A travers ce livre, l'ampleur du désastre que fut cette Première Guerre se révèle à nos yeux et c'est avec rage et révolte que nous refermons ce livre qui est à lui tout seul la preuve irréfutable du non-fondé d'une guerre et de la valeur du pacifisme. Si la littérature ne devait avoir qu'un but, qu'il soit celui-ci.
Merci à Henri Barbusse de nous donner l'occasion 100 ans après de nous rappeler de ces hommes et de leur rendre justice.
Afficher en entier« Le feu » est un ouvrage d’un réalisme poignant et d’une poésie guerrière. Cette œuvre, ce qui n’aura pas plu à tous les écrivains classiques et puristes de l’époque, utilise le vocabulaire imagés et métaphoriques des poilus, celui de la rue, celui de la campagne, celui des accents, celui des régions accélérant ainsi l’immersion du lecteur. Ce langage que l’on retrouvera un peu plus tard dans « Les Croix de Bois » de Roland Dorgelès et dans une bien moindre mesure dans « Ceux de 14 » de Maurice Genevoix.
En lisant ce prix Goncourt 1917, soit dit en pensant autrement plus impliqué et polémique que nos prix Goncourt actuels, je m’imagine les impacts psychologiques et émotionnels qu’il aura eu sur les poilus eux-mêmes qui ne pouvaient ou ne savaient mettre des mots sur l’horreur de leur quotidien ainsi que sur les familles de ces combattants qui y découvraient l’abomination vécue par leurs fils, leurs maris, leurs frères. Le feu, avant même d’être un plaidoyer contre la guerre, c’est avant tout un hommage aux sacrifices de ces millions de poilus.
Une lecture qui, dans les écoles de la République, devrait être, ne disons pas obligatoire car cela n’est plus de mise de nos jours, mais systématique !!
Afficher en entierJ'ai bien aimé, mais je crois que ce livre a dévié de mon horizon d'attente. Je n'ai pas trouvé l'écriture particulièrement poétique, mais parfois plutôt ampoulée. Je ne situais pas toujours bien la place du narrateur et le point de vue. Je m'attendais à plus d'émotions aussi : détachement volontaire de la part de l'auteur, pour montrer la déshumanisation des hommes, ou est-ce moi qui ai été insensible ? De même que la relative monotonie du récit : reflet fidèle de la vie du soldat et volonté de la transmettre au lecteur ou simple ennui (relatif) de ma part ?
De belles pensées sur le devoir de mémoire, la raison de la guerre, la mémoire tout court, l'humain et l'égalité.
Un roman à lire.
Afficher en entierHenri Barbusse commence sa carrière littéraire en écrivant des poèmes et des nouvelles. Il fait paraître deux romans, avant de s'engager, en 1914, à plus de quarante ans. Il découvre alors « ces choses épouvantables faites par trente millions d'hommes qui ne le veulent pas ».
En 1916, il rédige « le Feu », tiré de son expérience personnelle du front et de ses carnets de guerre où il a noté ce qu'il a vécu durant 22 mois, publié tout d'abord sous forme de feuilleton dans un quotidien. Il y évoque la vie des tranchées et l'horreur des combats dans un récit au souffle épique qui constitue une violente dénonciation de la guerre. Outre les assauts inutiles et les massacres effroyables, Henri Barbusse trace des tableaux tragiques de la misère quotidienne dans la boue des tranchées.
Le roman édité intégralement aux éditions Flammarion fait scandale mais obtient le prix Goncourt en 1916 et reste de nos jours un témoignage précieux.
Afficher en entierOn parle de Henri Barbusse ici :
2018-10-21T15:43:52+02:00
2012-04-22T20:29:38+02:00
2010-11-10T22:46:53+01:00
Les gens aiment aussi
Dédicaces de Henri Barbusse
et autres évènements
Aucun évènement prévu
Editeurs
Flammarion : 6 livres
LGF - Le Livre de Poche : 2 livres
Albin Michel : 1 livre
Dodo Press : 1 livre
Kessinger Publishing : 1 livre
L'Escalier : 1 livre
Nabu Press : 1 livre
le temps des cerises : 1 livre
Biographie
Nationalité : France
Né(e) à : Asnières , le 17/05/1873
Mort(e) à : Moscou , le 30/08/1935
Biographie :
Henri Barbusse est né le 17 mai 1873 à Asnières, mort à Moscou le 30 août 1935.
Il part à la guerre en croyant qu’elle est juste. Lorqu’il en revient en 1916, c’est pour - avec Le Feu, prix Goncourt 1916 - transformer un mythe glorieux et fatal en un événement horrible et stupide…
Le futur écrivain eut de bons maîtres : son père, pasteur et critique théâtral, Mallarmé, son professeur d’anglais et Bergson, son professeur de philosophie. Des prix récompensent bientôt ses poèmes et ses contes.
Catulle Mendès, son futur beau-père et grand ami, le repère, publie son premier recueil Les Pleureuses et lui ouvre les portes du monde. Barbusse collabore à de nombreux journaux et prend en main Fémina et Je sais tout.
En 1910, les droits d’auteur de L’Enfer, roman triste et noir paru en 1908, lui permettent d’acquérir une maison champêtre à Aumont-en-Halatte qu’il avait repérée au cours d’une convalescence chez un ami à Senlis. Il la baptise Villa Sylvie, en souvenir de Gérard de Nerval qui fut proche voisin. C’est par le tambour du garde-champêtre d’Aumont que Barbusse apprend la mobilisation générale en août 1914. À quarante et un an, réformé, il se porte pourtant volontaire. Affecté à Albi, il demande à être muté sur le front. Sur le front, entre deux batailles, il rêve d’Aumont. Atteint de dysentrie, il est évacué et commence à écrire Le Feu à l’hôpital, avant d’être définitivement réformé en juin 1917.
Le "Zola des tranchées", la gloire littéraire du parti communiste à partir de son adhésion en 1923 - et avant Louis Aragon - consacre les années qui suivent la guerre, jusqu’à sa mort en 1935 (frappé par une pneumonie lors d’un voyage à Moscou), au militantisme et à la défense de la paix. Il accumule les créations de mouvements, de revues, de congrès internationaux contre le fascisme : le mouvement et la revue Clarté en 1919, l'hebdomadaire Monde en 1928, l’Association des Ecrivains et Artistes Révolutionnaires (AEAR) en 1932, le Congrès d’Amsterdam la même année (qui fusionne en 1933 avec le Congrès de Pleyel pour constituer le Comité mondial contre la guerre et le fascisme, dit "Amsterdam-Pleyel"
Bien que pas assez communiste aux yeux des soviétiques (qui le condamnent lors du congrès de Kharkov en 1930), Barbusse continue son chemin. Il participe au congrès de juin 1935 à la Mutualité à Paris.Le 16 juillet, il part en URSS assister au 7e congrès de l’Internationale communiste. Atteint d’une pneumonie, il décède à Moscou le 30 août. I
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