August Strindberg

J'ai beaucoup aimé cette pièce de théâtre. En effet, l'écriture est intéressante, et les personnages complexes ; ce qui lui donne un intérêt certain.

Même si cette pièce est intéressante, j'ai eu du mal à en apprécier totalement la lecture car la folie dans laquelle se retrouve enfermé le père m'a paru totalement injuste puisque seulement créée de toute pièce par les femmes qui l'entourent et ce sentiment d'aliénation ressenti par le personnage m'a plutôt révoltée, celui-ci étant impuissant face à sa femme qui l'enferme et le condamne à la folie. Le pire étant sans doute que la folie du personnage est totalement subjective : en effet, l'est-il réellement ou le devient-il car on lui assigne cette folie ?

Une pièce qui se lit très bien et assez vite. Intéressant à étudier pour comprendre les conceptions sociales de l'époque

Partagé.

Autant, j’ai beaucoup apprécié la première partie, la noble qui chauffe le domestique, celui-ci qui tente de résister, qui la repousse une fois qu’il a eu ce qu’elle voulait…

Autant la seconde partie m’a dépassé.

D’abord parce qu’on alterne entre les propositions (partons, restons, partons, non toi, non tous les deux, non moi…). Ensuite par la démesure accordée à la nuit passée ensemble et dont personne ne sait rien. Flûte, j’ai fait une bêtise, personne ne le sait mais je dois fuir, etc.

Alors je ne maîtrise sûrement pas assez la culture suédoise ou celle de l’époque mais toute la seconde partie m’a dépassé sans que je réussisse à adhérer.

Le style n’est pas mauvais mais ça n’a pas suffi.

Oui, le texte est plutôt bon.

Cette famille qui se déchire est intéressante à suivre même si les revirements de chacun sont parfois abrupts, brusques, pas toujours forcément compréhensible dans leur changement d’opinion soudain.

On ne peut pas dire que j’ai été totalement emballé mais c’est bien écrit et c’est pertinent dans plusieurs réflexion (particulièrement ceux qui sont endormis et qu’on a du mal à réveiller sur la réalité des faits)

[Lu pour les cours]

Cette pièce m'a laissée perplexe. Les rapports entre les personnages, leurs relations, leur indécision m'ont beaucoup interrogée tout au long de ma lecture. De plus, les décisions prises suite à cette nuit connue uniquement par Mademoiselle Julie et Jean me semblent disproportionnées, bien que ne connaissant pas la culture suédoise, je ne peux me permettre de juger.

La pièce est cependant bien rythmée, la lecture est fluide et facile, la pièce se lit très vite. Je ne l'ai pas lu à contre-cœur mais je reste tout de même assez sceptique sur le fond.

Très bonne lecture, très rythmée. J'ai apprécié ces moments de tensions autour de l'attirance sexuelle puis de la haine qui mettent en place l'idée d'une issue fatale. Le cadre temporel de la Saint-Jean crée une atmosphère à la fois euphorique et inquiétante qui happe le lecteur (ou spectateur).

Je n'ai vraiment pas aimé cette pièce. Les relations entre les personnages étaient constamment revisitées de sorte qu'il était impossible de vraiment comprendre la nature de celles-ci. Les personnages changeaient d'idées à tout bout de champs et la fin est très ambigu. Plus important encore, la préface est ce qui me rend froid par rapport à cette œuvre. L'auteur écrit: « Mademoiselle Julie est un caractère moderne non pas en tant que demi-femme ou exécratrice d'homme qui existe de tout temps, mais parce qu'elle est découverte, qu'elle a surgi et fait du bruit. Victime d'une croyance erronée (qui a saisit même des cerveaux plus forts) selon laquelle la femme, cette forme rabougrie de l'être humain, stade intermédiaire vers l'homme, le maitre de la création, le créateur de la culture, serait égale à l'homme...»

Il est impossible pour de voir cette pièce comme nul autre qu'un avertissement que l'auteur veux faire aux femmes qui s'aventurent à croire qu'elle sont égales aux hommes. Bref, la tendance misogyne de l'auteur est ce qui me fait le moins apprécier cette pièce de théâtre.

Quelle pépite que ce roman écrit en 1906 qui sera la dernière oeuvre de August Strindberg, l'auteur suédois le plus connu. Mais à la lecture, il pourrait se passer de nos jours, tant la stupidité de l'homo sapiens n'a pas évoluée. Déjà, seuls les sans scrupules s'en sortent. Comme dit l'auteur : la vie est une suite d'épreuves qu'on doit surmonter.

Libotz, avocat vient s'installer dans une petite ville pas très accueillante. Il se rend, chaque jour pour se restaurer, chez Askanius, le propriétaire, qui l'aidera, sans le trouver sympathique. On ne peut pas l'aimer : c'est l'étranger. Il acceptera que tout lui échappe : le travail, l'amour, la vie, quoi… persuadé qu'il n'est pas fait pour le bonheur, regrettant que le monde soit fait ainsi. Les scènes de dialogues sont les points culminants qui dévoilent, peu à peu, une fine analyse de l'espèce humaine. On a l'impression de voir des lions dans une cage qui se battent pour avoir le meilleur morceau de barbaque.

L'introduction est extrêmement intéressante. L'auteur propose un véritable point de vue sur le théâtre et la façon de le faire, qui semble assez différent des carcans de l'époque. Je ne dis pas que je suis d'accord avec tout, mais c'est une véritable réflexion profonde qui vaut le coup d'être lue et qui va sûrement m'éclairer une nouvelle facette de la pièce.

Par contre, je n'ai pas du tout aimé la pièce, qui porte sur des personnages mesquins et mauvais.