Gōshō Aoyama

Cela devrait être interdit un suspens pareil !!

J'ai vraiment apprécié ce tome car je trouve vraiment chouette que quelqu'un ai enfin découvert la vérité.

Et une nouvelle fournée d'enquêtes, une !

Entre une escapade à la patinoire qui vire au meurtre, une malédiction au fin fond de la montagne et une virée camping avec les petits détectives qui tourne mal, c'est un tome qui voyage !

Je suis toujours bluffée qu'à partir de petits éléments, Conan / Shinichi arrive à trouver le coupable, le mobile et le comment. J'essaie, mais j'échoue à chaque fois. Même si certains éléments clés m'échappent complètement, comme le nom de plusieurs aéroports du Japon, j'apprécie le détail mis à l'oeuvre.

Un des points menant au meurtre en montagne est assez tragique, tout part Spoiler(cliquez pour révéler)d'une incompréhension à cause d'un problème de langue. Entre ceci et Spoiler(cliquez pour révéler)la drogue, on a le bon point de départ pour en arriver au meurtre.

Puis, la virée camping. J'avoue avoir eu peur pour les gamins quand Spoiler(cliquez pour révéler)Conan a prit une balle. Les petits détectives allaient-ils s'en sortir sans plus de dommages ? Comment résoudre l'énigme qui mène à la sortie dans ces conditions ? Et bien, bravo pour le travail d'équipe. Spoiler(cliquez pour révéler)Ils ont réussi mettre en commun ce qu'ils savaient pour en tirer un résultat juste et aller vers la sortie.

Enfin, la fin... Ran a ses soupçons, Spoiler(cliquez pour révéler)Conan est dans un sale état... J'ai hâte de voir comment Shinichi va faire pour se dépatouiller des soupçons de Ran sans vendre la mèche !

Et on se retrouve avec ici la suite du dernier chapitre du tome précédent, avec Conan à l'hôpital et Ran qui soupçonne sa véritable identité. Une petite frayeur pour Conan en voyant la silhouette noire prendre un flacon de cyanure dans une armoire puis le panneau de chambre de notre héros avec son nom dessus, mais il s'avère que Spoiler(cliquez pour révéler)Aï était la personne venue voir Shinichi pour le conseiller vis-à-vis de Ran.

Puis la pièce de théâtre du lycée, l'apparition de Shinichi pour résoudre le meurtre, un plaisir de le voir dans son élément avec sa taille normale.

Et on continue avec un restaurant avec Ran et, oh, surprise, un meurtre ! Sauf que après plusieurs jours dans son corps normal, Shinichi commence à se sentir mal en pleine enquête, et Spoiler(cliquez pour révéler)redevient finalement Conan sans même pouvoir dire au revoir à Ran ( mais en résolvant tout de même le meurtre à la dernière minute )

Et enfin, une affaire de boîte à musique, de messager de poche, de timbres et d'apparition de fantôme...

On suit dans ce tome Conan qui redevient Shinichi, espère que c'est définitif, puis finalement s'aperçoit de manière douloureuse que ce n'était que temporaire. Et une fois redevenu Conan, on voit bien qu'il regrette de n'avoir pas dit à Ran ce qu'il voulait dire. Et pour Ran, elle en a eu la preuve sous les yeux, Conan et Shinichi sont deux personnes différentes, donc une fois redevenu Conan, Shinichi ne peux plus interagir avec Ran comme il voudrait le faire en tant que Shinichi. Et on voit bien que ça le blesse. On se sent déçue pour lui, même en sachant que la série n'est pas finie, ou même à plus petite échelle que le tome n'est pas fini ( même si on imagine qu'il reste Shinichi et parvient à abattre l'organisation des hommes en noir, ça prend sûrement plus qu'un demi tome ).

Du côté des détails, toujours présents pour nous déboussoler. Parfois sous notre nez, parfois plus subtils.

Même si on sait que Mr Ooba a tué Mr Tatsumi dans l'ascenseur, je n'ai pas plus réagi que Mlle Tatsumi dans Mr Ooba a parlé de la couleur de ses boucles d'oreilles. Dans la pénombre voir même quasi obscurité qu'il y avait, comment a-t-il pu voir la couleur de bijoux qu'il voyait pour la première fois ?

De même, leSpoiler(cliquez pour révéler) message caché des notes de la boîte à musique. Je me suis doutée qu'il devait y avoir un truc à décoder, mais ne connaissant pas la correspondance entre les notes que je connais ( do, ré, mi... ) et le système de notation japonais, ça avait beau être sous mes yeux je n'ai rien pu faire d'autre qu'attendre que Shinichi / Conan me donne la solution !

Je constate également une évolution dans la traduction des noms, comme le lycée Tivedétec qui devient le lycée Teitan, mais c'est sûrement plus un choix des traducteurs ( ou même un changement dans l'équipe de traduction ) qu'autre chose. Personnellement, ça ne me gêne pas vraiment, il me semble que c'est juste revenir au nom original, et c'est même plutôt logique. Des noms de personnes et villes qui sonnent japonais et un nom de lycée ( je garde mon exemple ) qui sonne plus français ? Ou même le nom de l'inspecteur Maigret ? Au Japon ? Je comprends les raisons dernière, ne nous y trompons pas, mais ça faisait quand même un poil étrange. À choisir, je pense que je préfère garder les noms en japonais, donc un petit changement de traduction par rapport aux premiers tomes. ( Enfin, changement. On revient finalement à la vo, mais on se comprend )

Dans ce tome, plusieurs affaires : le meurtre d'une collègue de Eri Kisaki, la femme de Kogoro et la mère de Ran, une affaire d'incendie qui se résout en même temps qu'une vieille affaire qui avait coûtée la vie au père de Mlle Satô, un meurtre dans une salle de jeux, et une ballade en forêt qui tourne mal pour les enfants...

La première affaire se résout dans intervention de détective endormi, et on peut clairement voir que contrairement à son mari, Eri Kisaki a la tête sur les épaules et ne saute pas aux premières conclusions sans réfléchir. Elle enquête, se questionne, garde la tête froide, en bref, une avocate qui résout l'affaire correctement avant la police ! J'ai pris plaisir à la voir rechercher des indices, les assembler, tendre un piège et trouver l'assassin. Et également à la voir en quelque sorte "piéger" Kogoro pour garder ses excuses avec elle, l'air de rien... Bien joué madame !

Affaire suivante : les incendies et le cold case. Ici aussi, des affaires résolues sans détective endormi ! On en apprend plus sur Mlle Satô et son histoire, sa relation avec une vieille affaire. Grâce à Ayumi qui remarque l'homme étrange qui sort de la ruelle où l'incendie s'est déclaré, Mlle Satô et ses collègues ne résolvent pas une, mais deux enquêtes ! On voit les enquêteurs se démener pour retrouver l'un des leurs et faire éclater la vérité et la justice, et ça fait plaisir à voir. On découvre un autre côté de certains d'entre eux, comme Takagi a qui il suffit de voir un panneau pour comprendre un élément essentiel. Manque de chance pour lui, quelqu'un d'autre se rend compte qu'il a comprit ! Comment se sortir de se mauvais pas... ? Entre lui et les enfants qui suivent le méchant qui allume les feux et qui se retrouvent eux aussi dzns une situation délicate, quelques frayeurs pour les personnages... Au final, tout se résout et rentre dans l'ordre, à mon grand soulagement. Une petite pensée pour Takagi qui pensait venir à un rendez-vous avec Mlle Satô, mais qui se retrouve finalement embarqué dans une filature.

Puis, la salle de jeu. Une petite enquête vite résolue, et une rencontre d'un nouveau personnage : Jodie Saint-Émilion, la nouvelle professeur d'anglais de Ran et Sonoko. Elle a l'air plus ou moins normale au début et pendant l'enquête, mais la fin laisse entendre qu'il y a plus que ça...

Enfin, la cueillette de champignons des enfants accompagnés du professeur Agasa. Genta disparaît, les enfants partent à sa recherche, Mitsuhiko a l'air de s'intéresser à Aï, Genta revient et Aï et Mitsuhiko se retrouvent pris pour cible par un chasseur après avoir vu le cadavre de sa cible... Agasa et les autres enfants se mettent à leur recherche, tombent sur des chasseurs qui proposent un coup de main, et on apprend d'Aï qui les voit aux jumelles que le meurtrier est avec eux ! Ça prévoit des ennuis en perspective...

En résumé, un tome que j'ai vraiment apprécié, on en apprend plus sur certains personnages et c'est vraiment chouette, et on se demande comment ils vont se sortir des différentes situations dans lesquelles ils se mettent. J'ai hâte de lire la suite !

Les enquêtes étaient intéressantes et variées, j'ai apprécié ma lecture. Je me demande comment l'auteur arrive à avoir autant d'idées.

Non, mais vraiment les hommes en noirs ils pensaient vraiment être discrets ? Ils portent un long manteau noir, un chapeau noir et des lunettes noires, c'est juste l'archétype du criminel louche.

Super contente d'avoir lu ce tome 1 en manga. Étant petite je regardais l'anime que j'aimais beaucoup et j'étais contente de découvrir le manga.

Chronique du manga

J’adore ce manga, un de mes préférés d’ailleurs ! 😍 Je n’ai pas encore eu l’occasion d’arriver au dernier tome publié, mais ça ne m’empêchera pas de vous donner mon avis.

Il y a énormément de tomes, mais ce sont à chaque fois plein d’aventures différentes avec des personnages différents. On reste toujours dans le même cercle, mais on ne passe pas tout notre temps avec la famille Muri ou avec le club des détectives juniors. Le fil rouge plane constamment au-dessus de Shinichi/Conan, mais sans en faire des tonnes. Les gadgets sont souvent les mêmes. De temps en temps, le professeur Agasa en crée un nouveau, mais ce n’est pas à chaque fois.

J’ai quand même été un peu sceptique au début avec le personnage de Ai, mais maintenant je ne sais pas ce que le manga serait sans elle. Concernant les personnages un peu moins présents ; Sonoko… c’est Sonoko, attachante, casse-pied, pour faire court elle a une bonne place dans l’intrigue et n’apparait pas régulièrement. En ce qui concerne les parents, c’est génial, car on sait qu’avec chacune de leur irruption ou mention, on ne va pas s’ennuyer. Même chose pour Eiji ! Conan et lui ne s’apprécier pas au début, mais franchement, parfois, il n’y en a pas un pour rattraper l’autre.

Sinon, on ne va pas se mentir, mais très souvent le manga prend la police pour des incompétents… Parfois, plusieurs enquêtes se suivent, Conan et ses proches sont alors toujours au mauvais endroit au mauvais moment. Mais entre Sonoko et Agasa qui ne sont que de simples civiles, ça m’étonne vraiment que les inspecteurs ne se posent pas plus de questions…

À part ça, parlons du fil rouge de l’histoire, « Les Hommes en Noir ». Leurs apparitions sont vraiment intelligentes, elles sont rares, nous angoissent et nous font nous demander comment cela va finir.

Donc évidemment, je recommande à 100%

La première enquête est dynamique et la résolution surprenante même si l'ensemble est tiré par les cheveux.

La seconde enquête est riche en surprises et drame, avec un Kogoro Mouri agréablement surprenant.

Enfin la troisième enquête est bien prenante, mais il faudra attendre le tome suivant pour le fin mot de l'histoire !