Benjamin Fondane
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Note moyenne : 9/10Nombre d'évaluations : 1
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magnifique histoire a faire pleurer tout le monde !!
Afficher en entierje pleure tout le temps quand je le lis et je le regarde en film. C'est une magnifique histoire d'amour et même que je m'appelle comme l'héroïne.
Afficher en entierQuelle force et quelle émotion dans ces vers ! Quels frissons à la lecture ! Un recueil formidable qui nous montre le voyage perpétuel et la détresse des Juifs pendant la Seconde Guerre mondiale. Une poésie puissante, qui secoue le lecteur.
http://redbluemoon.unblog.fr/2016/02/18/le-mal-des-fantomes-de-benjamin-fondane/
Afficher en entierOn parle de Benjamin Fondane ici :
2011-03-23T14:18:25+01:00
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Biographie
Benjamin Fondane, alias B. Fundoianu, né Benjamin Wechsler (ou Wexler) le 14 novembre 1898 à Iaşi en Roumanie et mort le 2 ou le 3 octobre 1944 dans une chambre à gaz du camp d'extermination d'Auschwitz-Birkenau, était un poète, dramaturge, essayiste, critique littéraire, réalisateur de cinéma et traducteur juif roumain, naturalisé français en 1938, principalement d'expression française.
En 1912, il publie de la poésie sous le nom de plume de B. Fundoianu. En 1918, il est l'auteur du drame Tăgăduinţa lui Petru. Après la fin de ses études de droit à l'université de Iaşi, il rejoint Bucarest et devient le centre d'un groupe d'avant-garde qui inclut Marcel Janco, M. H. Maxy, Iosif Ross, Saşa Pană, Ion Vinea, Ştefan Roll et Ilarie Voronca. Il publie dans d'importants périodiques, toujours sous le nom de B. Fondoianu, et fonde brièvement en 1921-22 une troupe théâtrale, Insula, influencée par les conceptions de Jacques Copeau.
Il arrive à Paris en 1923 où il devient Benjamin Fondane, ajoutant la culture française à ses racines roumaines et hébraïques. C'est à Paris qu'il écrit sa première œuvre en français, Exercice de français, publiée en 1925. Il rencontre Tristan Tzara, qu'il interviewe ; il adhère lui-même au mouvement surréaliste, ainsi qu'au sous-groupe d'Arthur Adamov, et publie de nouveaux poèmes tel À Madame Sonia Delaunay, partie d'un projet inachevé intitulé Ulysse 1927.
En 1924, il rencontre chez Jules de Gaultier le philosophe russe Léon Chestov, qui sera la rencontre la plus déterminante de sa vie : les deux hommes se lient d'une amitié forte, et Chestov deviendra le maître de Fondane en philosophie. Fondane écrit alors, notamment dans les Cahiers du Sud, sur Heidegger, Husserl, Nietzsche, Kierkegaard, Freud... et bien sûr, il contribue largement à faire valoir la pensée de Chestov en France. En 1939, il confiera à Victoria Ocampo une copie de son manuscrit Rencontres avec Léon Chestov, qui ne sera publié que bien après sa mort.
En 1933, il travaille avec Dimitri Kirsanov à un film expérimental Rapt, libre adaptation du roman de Ramuz La séparation des races. En 1936, il écrit et réalise le film Tararira en Argentine. Sur le bateau du retour, il se lie d'amitié avec le catholique néo-thomiste Jacques Maritain.
Durant les années 1930, Fondane se trouve au cœur de la vie intellectuelle française et même européenne. Pour cet ardent polémiste, la pensée se définissait comme une lutte, comme pour Chestov, qui tient que la philosophie n'était pas une connaissance mais une lutte acharné à la mort pour la Liberté. C'est dans cet esprit que Fondane suscita un débat en 1936 sur l'interprétation de Kierkegaard en France. Il visait plus particulièrement Denis de Rougemont, Rachel Bespaloff ainsi que Jean Wahl.
En 1938, à la mort de Chestov, Fondane est connu comme étant son disciple et est reconnu comme philosophe.
En 1940, Fondane est engagé lors de l'invasion nazie en France. Fait prisonnier, il s'évade, est repris et il est hospitalisé au Val-de-Grâce pour une appendicectomie. Après avoir regagné son domicile, il travaille à son projet Ulysse et à divers essais.
En mars 1944, il est arrêté par la police de Vichy. Ses amis parviennent à obtenir sa libération mais Benjamin Fondane décide de ne pas abandonner sa sœur Line. Il est envoyé au camp de Drancy, puis déporté à Auschwitz par le convoi 75 du 30 mai (voir l'article d'Eric Freedman, „Benjamin Fondane sous Vichy au printemps 1944“, publié dans Cahiers Benjamin Fondane, 8, 2005, pp. 20-23).
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