Lawrence Watt-Evans

Une histoire bien tournée avec d'étranges personnages.

Une histoire parlant de haine et de vengeance.

Ce roman fut une de mes premières fantaisies, je me souviens l’avoir lu il y a déjà plus de deux ans de cela. Un temps de dragon a aussi une tout autre valeur pour moi, une valeur sentimentale. Sans doute pour cela aussi que ce livre m’avait autant plu à l’époque. Mais je me souviens clairement de l ‘univers de ce livre. Je crois que je n’ai pas encore de trouvé de fantasy qui voyage, autant dans le temps que l’espace, que ce livre. On suit Arlian, un jeune garçon qui vit avec sa famille. À cause d’un malheureux incident, Arlian se trouve le seul survivant et malgré ses onze ans il devient esclave pour être ensuite acheté et vendu comme mineurs. Si je devais choisir un personnage qui évolue le plus je choisirai sans aucun doute celui-ci. On le voit mûrir, se forger un caractère, sa haine et sa vengeance constitue une part à part entière de lui. C’est grâce à ce désir féroce de vouloir rendre justice aux siens qu’Arlian va rester en vie. Ce que j’aime dans les livres, et surtout dans celui-ci c’est lorsque nous pouvons voyager à travers eux. Un temps de dragon va vous faire bouger à chaque chapitre et puisque l’on suit Arlian jusqu’à ses 25-30 ans, on a le temps de vivre un lot de péripéties.

La part de magie est très bien exploitée sans pour autant que le livre ne soit constitué que de cela. L’auteur mélange son histoire avec plusieurs mythologies et je trouve le rendant très captivant et entraînant. Mais cette histoire n’est pas composé que d’Arlian, bien que ce soit ce personnage qui pousse ce livre vers le haut. Nous avons un large panel de personnages divers et variés, j’ai adoré les filles de la maison close. Des femmes combattantes qui ne se laissent pas marcher dessus malgré leurs métiers. En plus de tout cela, elles possèdent tout un sens de l’humour qui apporte de la fraîcheur au récit mais l’auteur nous fait la critique de la condition des femmes. Elles étaient séquestrées, et on leurs cassés leurs pieds pour qu’elles ne s’enfuissent pas mais à cause de cela elles recevaient les pires traitements de leurs clients les plus agressifs. Il y a aussi le valet d’Arlian qui est un très bon compagnon de route, son côté fourbe mais loyal envers son maître va beaucoup apporter à notre héros et à sa quête.

SUITE DE MA CHRONIQUE : https://erikia.wordpress.com/2015/12/12/les-chroniques-dobsidienne-tome-1-un-temps-de-dragon/

Voici un recueil de nouvelles vraiment très agréable à lire. Il s'agit d'une vingtaine d'histoires écrites par les meilleurs auteurs de l'épouvante.

Honnetement, je trouve que la qualité est assez inégale. J'ai adoré par exemple les histoires d'Anne Rice et Edward Hoch. J'ai détesté celles de Ron Dee et Heather Graham. Je recommanderais ce livre aux amateurs du genre. Toutes ces courtes histoires sont idéales pour une séance de bronzette.

Certains aimeront sûrement. Personnellement, aucun de ces textes ne m’a vraiment emballée. Certaines s’inspirant d’événements proches dans le temps au moment de l’écriture, d’autres préférant explorer la branche cinématographique, rien, durant ma lecture, ne m’a fait frissonner ou m’interroger. Ce n’est pas mal écrit, loin de là, chaque auteur à un style agréable à la lecture, mais ce que chacun raconte ne m’a pas impressionnée au point de me laisser un souvenir impérissable. J’ai ressenti chaque texte comme des récits qui font passer le temps, sans plus. Pour autant, cela reste mon avis personnel, et je vous encourage à vous faire vous-même votre opinion sur ces textes.

https://deslivresdesfilsetunpeudefarine.wordpress.com/2016/05/26/dernieres-nouvelles-de-dracula-collectif/

Un livre sympa, même s'il lui manquait ce petit plus pour en faire un coup de cœur. L'histoire est intéressante, avec son petit côté Monte-Cristo, bien que le personnage d'Arlian manque cruellement de subtilité pour en faire un personnage qui marque. Autant j'aurais préféré avoir un récit un brin plus subtil, autant je respecte les choix de l'auteur et je les apprécie tout de même.

Arlian, petit garçon vivant dans un village de montagnes, voit sa vie basculer par l'arrivée de dragons qui détruisent son village, mettant à mort tous ses habitants, alors que quelques minutes auparavant, ces créatures ne relevaient encore que des légendes. Réduit en esclavage par des bandits passant dans le sillage de ces créatures de mort, il grandit dans les mines, mu par une aspiration de justice et de vengeance.

L'un des points forts de cette histoire réside dans la nature des dragons qui m'a conquise. J'ai trouvé très orignal le secret permettant aux humains de les maintenir dans un sommeil forcé au fin fond des cavernes des landes désertiques. Cruellement majestueuses, les dragons sont ici puissants et mauvais, j'aime beaucoup.

Toutefois, l'un des freins qui a ralenti ma lecture est le personnage d'Arlian. Quoique je comprenne son envie désespérée de se faire justice, ce n'est pas un personnage auquel je me suis beaucoup attachée, car il ne se résume qu'à cette soif de vengeance, sans plus de nuances. J'ai beaucoup plus apprécié des personnages comme Douceur ou Noir, car même s'ils sont relégués au second plan, présentent des esquisses de nuances dans leur caractère et leur histoire.

En somme, une belle histoire que j'ai trouvée originale, mais qui ne relève pas du coup de cœur à cause de son personnage principal qui ne m'a pas séduite.

J'adore l'atmosphère dans laquelle on est plongé en lisant ce bouquin. A la fois captivant, déroutant, stressant, le tout accompagné d'une légère sensation nauséeuse quand on se rend compte en même temps que les protagonistes la manière dont il faut procéder pour exterminer cette horde du cauchemar, « être  et incarnation du mal comme ils veulent se faire appeler » venu de nul part et squattant le corps des humains afin de pouvoir se mouvoir tranquillou parmi nous.

C'est un style de lecture particulier et il faut déjà avoir lu ce genre de roman pour pouvoir l'apprécier car il y a beaucoup de descriptions mais sans ça nous ne serions pas autant émergé dans l'histoire. Dans les livres d'horreur, il faut impérativement un visuel pour nous faire ressentir des émotions.

Les personnages se confondent parfaitement avec notre façon de vivre. Je veux dire que dans ce bouquin, on ne fait pas de descriptions de perso stéréotypé « magnifique, autant physiquement que dans l'âme » non ici ce sont des personnes comme vous et moi, simples, sans chichi, des « Monsieur/Madame » tout le monde comme on dit. On ne s'attarde pas sur leur physionomie ou sur une histoire d'amour à l'eau de rose qui n'aurait pas sa place ici. Non, on se glisse parmi eux pour découvrir ce que mijote cette horde et comment réussir à les exterminer sans faire trop de dégâts mais surtout sans trop alerter la population qui paniquerait.

J'ai beaucoup aimé l'humour noir que l'auteur a utilisé dans les interventions et dialogues des êtres du cauchemar (qui n'ont pas réellement de nom) quand ils essaient de tromper leur monde en usurpant l'identité des pauvres malheureuses victimes lors de leur transmutation...

Et la fin est épique, pour moi en tout cas ^^ J'ai adoré ce dernier passage où l'on fusionne la fiction à la réalité. C'est excellent !

Spoiler(cliquez pour révéler)Ici je veux juste parler de la procédure qu'utilise les personnages afin de se débarrasser des êtres du cauchemar. C'est tout simplement immonde ! Aïe Aïe Aïe on frôle l'indigestion à fond les turbines ! Ahah Comment est-ce possible de manger leur cœur gluant qui visiblement est aussi écœurant que nauséabond ? Et les protagonistes ne sont que 2 pour avaler une centaine de mets aussi rebutant ! Personnellement je ne sais pas si je pourrais m'y attabler ^^'.

En tout cas c'était bien original et la fin qui nous fait croire que ce récit a une part de vérité est vraiment excellente ! Les protagonistes seraient de vrais personnes et ils auraient contacté une connaissance de George qui n'est autre que l'écrivain Lawrence Watt-Evan afin de mettre par écrit ce fameux récit sous forme de roman. Celui-ci à travers son bouquin lance un appel au personnage principal Edward J. Smith afin qu'il se manifeste, puisque chacun s'est éparpillé sans donné signe de vie, pour pouvoir lui faire parvenir la moitié de ses gains pour les droits d'auteur. ^^

Avec Les Chroniques d’Obsidienne, en particulier lors du premier tome, Lawrence Watt-Evans revisite un classique d’Alexandre Dumas, le Comte de Monte-Cristo. Agrémenté d’une sauce fantasy, on y retrouve tous les principaux aspects, l’emprisonnement injuste, la fuite, la fortune et la renommée à l’usage de la vengeance. Par la suite, peut-être cette vengeance s’étirant, l’histoire s’enrichit de nouveaux aspects. Écrire sur les dragons n’est pas si évident qu’il n’y paraît et, pourtant, Lawrence Watt-Evans réussit, avec sa trilogie, à nous fournir une version intéressante. Tout au long du récit, nous découvrons avec Arlian ce qu’ils sont et ce qu’ils ne sont pas. La place qu’ils peuvent prendre dans un monde de magie et l’équilibre entre les divers éléments. Vouloir être pointilleuse, je dirais aussi que c’est un peu la faille dans l’histoire. Il y a une très grande interdépendance entre certaines races. Alors, comment elle a pu se mettre en place, exister, ou comment la création d’un déséquilibre a pu ne pas tout détruire est frappé d’un grand TGCM (ta gueule c’est magique). D’un autre côté, pour avoir un début de réponses à ces questions, il aurait fallu revenir plus de 10 000 ans en arrière. Autrement dit, ce délai en lui-même explique une certaine obscurité. En résumé, Les Chroniques d’Obsidienne de Lawrence Watt-Evans ont été une lecture très agréable. J'avais du mal à m’en arracher et j’y retournais à la première occasion avec plaisir et ce, malgré certains passages un peu répétitif. À vous de voir si cette nouvelle mouture de dragons saura vous plaire!

Un roman de fantasy qui ne m'a pas transporté comme il aurait dû ! J'ai l'impression que l'auteur a souvent cherché la facilité dans son écriture et dans les péripéties du héros.

Le héros Arlian est assez agaçant, en effet il a tendance à foncer tête baissée dans les ennuis sans réfléchir aux conséquences. Je me suis beaucoup plus attaché aux personnages secondaires tel que Noir ou Dame Givre.

Un point positif est l'univers avec les dragons qui bien trouvé et bien traité dans le roman. Je lirai la suite par curiosité.

Qualité inégale. Seules les nouvelles ayant un lien avec le mythe originel de Dracula m'ont réellement fait passer un bon moment.