Paolo Bacigalupi

Je suis en train de lire ce livre, j'en suis à peu près au tiers et bon sang que c'est compliqué à lire !

La lecture n'est pas fluide du tout. Certains mots (en thaï je crois) ne sont pas traduits et n’apporte de ce fait aucun contenu intéressant si ce n’est de rendre la compréhension du texte encore plus difficile.

Les personnages sont mal introduits, peu présentés, on comprend vaguement au fils des pages.

L'univers est très riche mais encore une fois rien n'est expliqué, certains termes reviennent déjà une dizaines de fois sans qu'on sache ce qu'est cette machine ou technologie, on devine vaguement. Cela renforce l'impression de flou. On ne sait pas où l'auteur veut nous emmener.

Pendant au moins le premier quart du livre il n'y a aucun fil conducteur, rien qui relie les personnages entre eux, pas d'intrigue. Il faut vraiment se forcer à lire. Ne vous attendez pas à entendre parler de la fille automate dès le début. C'est pourtant le titre du livre et la base du résumé mais elle apparait tard et n'est pas l'élément central.

Arrivé au tiers du livre, un début d'intrigue commence à pointer le bout de son nez. Il aura quand même fallut 7 chapitres pour y arriver, ce qui est beaucoup trop long à mon gout.

Et même arrivé à ce point je n'ai pas envie de continuer la lecture tellement le rythme est lent et la lecture difficile. Habituellement je me force à finir tous les livres que je commence même s'ils ne m’emballent pas plus que ça mais pour celui-ci je ne sais pas si je vais y arriver. C'est presque une corvée de devoir prendre le livre pour avancer dans l'histoire. De plus, les commentaires des autres lecteurs ne sont pas plus encourageant concernant la suite.

Je ne recommande pas du tout ce livre. Il a pourtant reçu des prix mais qui a mon gout ne sont pas mérités.

📦 J'ai reçu ce livre dans ma première box KUBE, et, bien que perplexe par le résumé, j'ai fini par le 𝐃𝐄́𝐕𝐎𝐑𝐄𝐑 !

Nous suivons trois protagonistes, chacun issu de milieux très différents. La façon dont ces personnages se rencontrent est finement amenée et imprévisible. Il est simple de s'attacher aux personnages et je ne me suis ennuyée avec aucun d'eux.

Mieux vaut avoir une carte des USA 🇺🇲 vers soi au début, cela facilite la compréhension des territoires et fleuves mentionnés. Les quelques organisations inventées sont très bien expliquées dès le début ce qui facilite l'entrée dans le roman.

Le récit est criant de réalisme, il nous pousse à craindre un futur similaire à celui décrit au fil des pages. Je me suis même surprise à le lire essentiellement lorsqu'il pleuvait chez moi, histoire de me rassurer un peu. 🌧

» Petits points négatifs (𝑝𝑎𝑟𝑐𝑒 𝑞𝑢'𝑖𝑙 𝑓𝑎𝑢𝑡 𝑏𝑖𝑒𝑛 𝑝𝑒́𝑡𝑜𝑢𝑖𝑙𝑙𝑒𝑟 𝑠𝑢𝑟 𝑙𝑒𝑠 𝑑𝑒́𝑡𝑎𝑖𝑙𝑠), j'ai trouvé que les flashs backs étaient flous, on ne sait pas trop quand ils commencent ni quand ils s'achèvent (je n'aurais pas été contre une mise en forme italique ou un saut de ligne par exemple).

"Quand l’eau est plus précieuse que l’or, une seule vérité régit le désert : quelqu’un doit saigner pour qu’un autre boive", cette phrase résume parfaitement ce roman qui aborde un futur très fortement probable si le monde venait à manquer d'eau. Elément vital et essentiel, on ne s'en rend pas suffisamment compte et ce roman nous le rappel de la plus dur et cruelle des manières en nous dévoilant la noirceur, la brutalité et la cruauté de l'Homme lorsqu'il s'agit de survit. Une thématique très bien abordée et un nouveau système mondial assez intéressant à découvrir et on comprend la signification du titre.

J'ai pas du tout accroché.

J'ai mis littéralement des mois à lire La fille automate... mais pas parce qu'il est mauvais, je ne peux pas dire ça, plutôt parce qu'il est vraiment très dense. J'ai déjà lu des romans largement plus longs en terme de pages, mais ici je trouve qu'on le sent passer. Il y a beaucoup de lieux différents, de nombreux personnages, autant de contextes et de descriptions parfois... et c'est sans compter la complexité que rajoute la diversité des termes/du vocabulaire spécifiques à cette vision futuriste du monde que nous propose l'auteur. Bref, si j'avais su avant de me lancer dans cette lecture, je ne sais pas si j'y aurais été, ce n'était pas de tout repos.

Parlons du roman en lui-même à présent. Pendant une bonne partie de ma lecture (au moins les trois quarts), je me suis vraiment demandée où est-ce que l'histoire allait, qu'est-ce que j'étais en train de lire et pourquoi. Bien sûr, c'est plutôt positif lorsqu'on ne sait pas où nous emmène l'intrigue, mais là... je me sentais seulement désappointée. On rencontre de nombreux personnages avant d'en venir à Emiko, qui est mise en avant dans la quatrième de couverture, dans le titre du roman et même directement sur la couverture... je m'attendais à ce qu'elle ait un rôle plus central dans l'histoire. Même si ce qu'on nous raconte n'est pas décousu ou dépourvu d'intérêt pour autant, je n'ai pas compris où l'auteur voulait en venir et ça m'a du coup paru un peu long.

Pendant l'entièreté du roman, de multiples points de vue, entre différentes figures de la société Thaï ou de personnes y vivant plus ou moins légalement, s'alternent pour nous partager plusieurs histoires, plusieurs vies. Je pense que toutes ces personnes qui nous sont présentées sont là pour nous donner une idée globale de ce qu'est cette société post-apocalypse, pour la définir, mais de fait... ce n'est pas toujours très passionnant ou assez rythmé (tout du moins à mon goût). Même si les personnages sont vraiment très différents les uns des autres, je n'ai pas véritablement réussi à m'attacher à l'un d'eux, à me rallier à une cause parmi celles-ci. Toutefois, j'étais tout de même curieuse de découvrir ces destinées et leur rôle dans l'histoire qui se met en place... jusqu'au final (que bien sûr je ne vais pas spoiler, non mais oh !).

Ce que je reproche le plus à ce roman, c'est le manque de clarté sur le fond du propos, tout au long de la lecture. Un auteur nous raconte toujours une histoire pour certaines raisons, et là... j'étais perdue. C'était bien beau tous ces personnages, ces chapitres entre intrigues politiques et destins brisés, ces retournements de situation... mais pour aller où ? À Emiko, certes, à des interrogations pertinentes, à une fin qui m'a beaucoup plu... mais qui mettent trop de temps à venir et se retrouvent un peu noyées dans le flot de toutes ces pages.

Malgré ça, j'ai tout de même apprécié certains aspects de La fille automate. J'ai aimé ces questions qui nous sont posées sur l'humanité, sur son potentiel futur, sur sa nature, sur ses valeurs... La société dépeinte par l'auteur est par bien des aspects sordide, personne n'est à sauver et ceux qui cherchent à faire le bien ne se retrouvent pas souvent en bonne position. Mais au final, c'est très réaliste. L'auteur nous raconte la fin d'un système qui ne peut plus fonctionner, lorsque chacun cherche à en tirer perpétuellement son propre profit, le système s'effondre forcément.

Finalement, même si j'ai mis du temps à y parvenir, j'ai aimé la conclusion du roman. Ce n'est pas ce à quoi je m'attendais, mais je l'ai trouvée porteuse d'espoir, d'une certaine manière. Enfin, je dois tout de même avouer que j'étais aussi contente de pouvoir refermer mon livre.

Lien vers l'article du blog : https://www.lesplaisirsdesmots.fr/la-fille-automate/

Après une première partie que j'ai trouvée un peu lente, et ce d'autant plus que j'ai eu beaucoup de mal à entrer dans l'histoire et à en comprendre tous les tenants et aboutissants, j'ai finalement beaucoup apprécié ce récit à la croisée de la science fiction et du thriller! C'est un roman riche de beaux messages et de réflexion, porté par des personnages profonds, et qui saura me rester en tête.

Un livre sur fond d'apocalypse zombie qui traite beaucoup plus des problèmes de clandestinité, des sans-papiers aux USA reconduits à la frontière manu militari, de pauvres gens exploités qu'on renvoie quand ils deviennent inutiles.

Un roman futuriste, qui nous emmène dans un monde complexe.

Un livre compliqué, beaucoup de personnage, de description qui rende la lecture difficile est longue.

J'ai passé un très bon moment en lisant ce livre, dont l'univers m'a beaucoup plu. L'histoire se lit très vite, on sent bien qu'elle n'est pas conclue après les dernière pages et qu'il y a une suite, que je lirai avec plaisir

J'ai aimé retrouver Tool, personnages des ferrailleurs des mers, dont on ne connait pas encore totalement l'histoire : j'imagine que le tome suivant nous en dira plus !