Alphonse Daudet

« Les lettres de mon moulin » est un grand classique de la littérature française. Alphonse Daudet, provençal expatrié à Paris, y marche dans les traces de Frédéric Mistral et ouvre la voie à Jean Giono. Tout un chacun connaît le secret de maître Cornille, la mule du pape, la chèvre de Monsieur Seguin, Les trois messes basses, le curé de Cucugnan et en garde un souvenir ému de son enfance… mais qui se souvient de la diligence de Beaucaire, des étoiles, du phare des sanguinaires, de l’agonie de la Sémillante, de la légende de l’homme à la cervelle d’homme… Autant de contes et nouvelles emplies de poésie et d’humour… La nature est chantée et respectée dans ce recueil aux accents écologistes et humanistes… Un réel vrai plaisir de lecture où j’ai pu redécouvrir un auteur aux accents lyriques finalement et injustement assez méconnu ou oublié ! Imaginez-vous lisant à haute voix ces contes, un soir d’hiver, au coin d’une cheminée… Avec l’accent méridional serait évidemment un plus !! Quel délilce !!

C'est un livre poignant, le petit chose est vraiment un livre à lire. L'histoire est pleines d'injustices, de joie, de peine... Vraiment un livre que je vous recommande !

ce livre est vraiment nul c'est un livre de merde ne le lisez pas surtout pas c de la merde chien

J'ai adoré y trouvé des contes inoubliables, des contes oubliés, des mots oubliés, des métiers du passé et la vie provençale. Un incontournable.

Le livre le plus connu de Daudet, poétique et léger, inondé du parfum de la Provence et des autres régions parcoures dans ces lettres, est l'une des merveilles de la littérature française.

A mettre entre toutes les mains, surtout chez nos enfants qui ne lisent pas assez de belles choses.

sincèrement si j'ai lu ce livre c'est UNIQUEMENT car ma prof me l'a conseillé !

je crois qu'il n'y a que 3 histoires en tout que j'ai trouvé plutôt bien mais tout le reste est vraiment sans intérêt !

En 1864 Alphonse Daudet s'installe dans son moulin près de Fontvieille.

Et dés les premières lignes, il nous illumine par tout son talent….

Ce sont les lapins qui ont été étonnés !… Depuis si longtemps qu'ils voyaient la porte du moulin fermée, les murs et la plate-forme envahis par les herbes, ils avaient fini par croire que la race des meuniers était éteinte, et, trouvant la place bonne, ils en avaient fait quelque chose comme un quartier général, un centre d'opérations stratégiques : le moulin de Jemmapes des lapins… La nuit de mon arrivée, il y en avait bien, sans mentir, une vingtaine assis en rond sur la plate-forme, en train de se chauffer les pattes à un rayon de lune… le temps d'entrouvrir une lucarne, frrt ! voilà le bivouac en déroute, et tous ces petits derrières blancs qui détalent, la queue en l'air, dans le fourré. J'espère bien qu'ils reviendront.

Quelqu'un de très étonné aussi, en me voyant, c'est le locataire du premier, un vieux hibou sinistre, à tête de penseur, qui habite le moulin depuis plus de vingt ans. Je l'ai trouvé dans la chambre du haut, immobile et droit sur l'arbre de couche, au milieu des plâtras, des tuiles tombées. Il m'a regardé un moment avec son oeil rond ; puis, tout effaré de ne pas me reconnaître, il s'est mis à faire : « Hou ! hou ! » et à secouer péniblement ses ailes grises de poussière ; — ces diables de penseurs ! ça ne se brosse jamais… N'importe ! tel qu'il est, avec ses yeux clignotants et sa mine renfrognée, ce locataire silencieux me plaît encore mieux qu'un autre, et je me suis empressé de lui renouveler son bail. Il garde comme dans le passé tout le haut du moulin avec une entrée par le toit ; moi je me réserve la pièce du bas, une petite pièce blanchie à la chaux, basse et voûtée comme un réfectoire de couvent.

Si vous ne vivez pas dans le sud de la France ce livre va vous paraître très long...

Un doux souvenir de mon enfance, allongée dans les bras de ma mère qui me lisait cette histoire. Un livre qui me rend nostalgique.

Livre écouté et pas assez long a mon gout j'attends de le lire entièrement pour me faire une idée