Peter Heller

Magnifique histoire d'un homme perdu et hanté par son passé, par ses erreurs.

A chaque page surgit un sentiment différent, passant de la colère à l'ébahissement, de la joie à la tristesse, etc... Je crois que je n'ai jamais autant pris de plaisir à lire. Toutes ces vagues de détails pourraient te donner le tournis ou l'envie d'arrêté la lecture mais au contraire, je n'avais qu'une envie c'est d'y être. D'être avec Jim dans tout les moments de sa vie, mais surtout quand il peignait chez lui ou n'importe où ailleurs. Ce personnage qui est à la fois mystérieux et authentique.

Ce livre à tout, un personnage torturé psychologiquement, de l'action, de la philosophie, une vision du monde et des choses totalement différente des gens lambda. Bref c'est le genre de livre dont on n'est pas prêt d'oublier.

Un roman qui mêle polar, road-trip, grands espaces sauvages (du Colorado au parc de Yellowstone), quêtes familiales et même thriller politique. Le tout, porté par l'exceptionnel personnage de Céline, détective privée aussi forte qu'elle semble fragile, aussi retorse qu'elle semble inoffensive. Une dure à cuire qui ne manque pas d'humour (du genre sarcastique), mais qui cache de douloureux secrets.

https://appuyezsurlatouchelecture.blogspot.com/2019/02/elle-songea-que-la-paix-regnait-dans-le.html

J'ai eu du mal à m'y mette mais une fois bien rentré dans le livre, c'est un R E G A L

On suit avec intérêt les pérégrinations de nos deux compères ainsi que les errances de notre héros. La cruauté est assumé et cela génère une ambiance terrible, vraiment un bon livre de ce genre.

Quel bonheur d'avoir la sensation que Jim Harrison et Edward Abbey soient encore parmi nous ! Peter Heller a, en lui, un mélange d'ingrédients des deux écrivains que j'affectionne : grands espaces, nature, la contemplation de la faune et de la flore, la pêche, la route, l'humour, l'alcool, la bouffe. Un écrivain qui a bien bourlingué dans la vie et ce, pour le plus grand plaisir du lecteur. Céline est un sublime portrait de femme sexagénaire. Cette détective privée, pro de la gâchette, part sur les traces, à la demande de sa fille, d’un photographe disparu, il y a une vingtaine d'années. Enquête qui vont les emmener, elle et son mari, dans le Parc national de Yellowstone. Des êtres qui se sont construits avec leurs passés qui ont des points communs. A la lecture des nouvelles qu'il avait publiées, j'avais hâte de lire une prose de lui. Celle-ci est au-dessus de mes espoirs. Génial !

Western des temps modernes. Des personnages hauts en couleur. Surtout Jim, le narrateur pêcheur, peintre et tueur comme le titre l'indique. Son caractère bien trempé s'est renforcé à l'assassinat de sa fille. Il va réagir violemment lorsque l'un des deux frères braconniers va martyriser une jument. Un point de vue intéressant sur l'art, psychologie raffinée avec les flics, une course poursuite digne du grand polar. Personnage très attachant. Veinarde Sofia !

Pour vraiment apprécier ce roman, il faut passer au-dessus du fait que ‘Si tu ne tues pas, c'est toi qu'est mort. Parce qu'ici ce qui est sublime est, avant tout, la nature, la montagne, la pêche, les animaux, les grands espaces et surtout le chien de Hig. Depuis 9 ans, des humains vivent isolés, suite à une épidémie. Pour survivre, il faut être bricoleur, jardinier, et surtout défendre ‘son territoire', ce qu'il fait avec son voisin ‘un peu spécial'. Son plus grand plaisir est de survoler le Montana dans son Cessna 182 avec son chien comme copilote. Mais jusqu'à quand restera-t-il du carburant ? de beaux passages que je n'ai pas pu m'empêcher de lire à voix haute.

Quatrième roman que je lis de cet auteur. J’ai beaucoup aimé les trois premiers avec des personnages hauts en couleur. Ce qui n’est pas le cas dans celui-ci. Ils sont moins fouillés, moins énergiques, des longueurs contre des situations intéressantes mais vite passées. Peut-être étais-je trop exigeante ? Deux amis descendent la rivière et sont confrontés au feu et portent secours à une femme sévèrement blessée après la dispute avec son mari. Un séjour qui va tourner au cauchemar. Je n’ai pas retrouvé ce rythme qui caractérise Peter Heller dans cette rivière qui manque de remous.

J'ai eu beaucoup de très bons commentaires sur ce livre, mais malheureusement je n'ai, personnellement, pas réussi à accrocher...

Ce que j'ai apprécié dans ce livre c'est la description de cet univers peuplé

- de coachs pour aider/conseiller la pratique de la pêche dans des espaces clos privatisés

- de passionnés de la pêche (là en l'occurrence particulièrement) privilégiés.

La pêche ce n'est pas vraiment ma tasse de thé mais c'est toujours surprenant de découvrir un monde inconnu et c'est quelque auquel je ne m'attendais pas. Les personnages sont attachants, l'intrigue bien ficelée et la fin conforme à ce qu'elle devrait être.

J'aime beaucoup les dystopies donc dès que cela figure dans les thèmes je m'y intéresse. Mais là malheureusement je dois dire que j'ai eu du mal à terminer ce roman

Je ne sais pas si c'est le style ou si la traduction y est pour quelque chose mais les courts paragraphes, les phrases avec un seul mot, les longs chapitres ont fait que je m'y perdais.

Pourtant le sujet est intéressant. La grippe a décimé pratiquement toute la population et les survivants doivent donc subsister avec les moyens du bord et cela accompagné de pillards.

Je n'ai pas apprecié l'approche qu'a pris Peter Heller, c'est à dire celle de tout simplement derrière le quotidien des 2 personnages principaux. Alors oui c'est une véritable ode à la beauté de la nature mais ça ne m'a pas plus touché que ça malheureusement.