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Maurizio De Giovanni

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Biographie

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Note moyenne : 7.38/10
Nombre d'évaluations : 16

0 Citations 15 Commentaires sur ses livres

Dernier livre
de Maurizio De Giovanni

Sortie Poche France/Français : 2022-10-05

Les derniers commentaires sur ses livres

Le Noël du commissaire Ricciardi

Magnifique roman sur Naples, l’importance des crèches et du poisson dans le Noëls napolitains et surtout sur la paternité!

A lire au chaud sous la couette en préparant les fêtes de fin d’année.

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L'hiver du commissaire Ricciardi

Un très beau roman dont l'histoire se passe sous la dictature du Duce en Italie dans les années 30. Un commissaire aux méthodes peu orthodoxes doté d'une psychologie redoutable et d'un sixième sens....

Synopsis : En cette fin de mois de mars 1931, un vent glacial souffle sur Naples.

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L'Enfer du commissaire Ricciardi

Une belle histoire de meurtre.

Mais j'ai trouvé l'histoire malheureusement trop plate. Certains chapitres me sont mêmes apparus comme étant quasiment inutiles.

J'ai eu beaucoup de mal à définir l'époque durant laquelle avait eu lieu cette histoire.

La fin m'a laissé sur ma faim concernant l'histoire d'amour entre Ricciardi et Livia.

Je dirai de ce roman qu'il est sympa, mais sans plus.

Un flop.

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Commentaire ajouté par polacrit 2022-09-23T10:29:25+02:00
La Méthode du Crocodile

L'inspecteur Lojacono, originaire de Sicile, injustement accusé de collusion avec la mafia, a été muté à Naples afin de l'éloigner et d'éviter ainsi le scandale. Résultat, sa femme l'a quitté, sa fille ne veut plus lui parler et ses amis lui ont tourné le dos. Dans son nouveau commissariat, où on l'a affecté au service des plaintes avec le brigadier Luciano Giuffrè, il tue le temps en jouant sur son portable.

Un vieil homme mystérieux arrive à Naples dans laquelle il erre à la recherche d'un jeune homme à scooter. Il semble tout à fait inoffensif et d'ailleurs personne ne remarque sa présence. Peu après, Mirko est retrouvé mort dans la cour de son immeuble d'une balle dans la nuque; à proximité, la police retrouve un tas de mouchoirs en papier usagés. Lojacono, seul au commissariat le soir du meurtre, est le premier sur les lieux où, peu après, il rencontre la substitut du procureur. La jeune femme, impressionnée par ses remarques pertinentes, l'associe à l'enquête, au grand dam du commissaire Di Vincenzo, qui a une dent contre lui.

Quelques jours plus tard, une jeune fille de quatorze ans est retrouvée morte à proximité de son domicile: même modus operandi, même tas de mouchoirs en papier usagés. Puis un troisième meurtre selon le même processus. Les trois adolescents, d'âges et de milieux sociaux, n'ont apparemment aucun lien entre eux. Après analyse, il s'avère que les mouchoirs sont imbibés de liquide lacrymal, ce qui vaut à l'assassin le surnom de "crocodile", non parce qu'il pleure au moment de tuer ses victimes, mais parce que, tel un prédateur, il observe longuement les habitudes de sa proie, tapi dans l'ombre, patient et obstiné, préparant son attaque sans plus aucune préoccupation pour autre chose. D'autant que le tueur est discret, pratiquement invisible, ne laissant comme seuls maigres indices les fameux mouchoirs en papier.

Lojacono arrivera-t-il à le démasquer à temps et à interrompre cette terrible série de meurtres ne prenant pour cible que des adolescents?

La presse: l'influence de la presse sur la population et donc son poids sur l'enquête est une composante de La méthode du crocodile, montrant les implications indirectes qu'elle peut avoir sur la conduite d'une enquête: "Lojacono comprit immédiatement qu'il était arrivé quelque chose en voyant deux fourgonnettes garées devant l'entrée du commissariat à côté d'une voiture surmontée de grandes antennes paraboliques, sur la carrosserie de laquelle s'étalaient les logos des principales télévisions nationales. Comme elles obstruaient partiellement la rue étroite, un policier discutait de manière animée avec leurs conducteurs pou les convaincre de les déplacer. En vain. Dans la cour, c'était encore pire. Un peloton de journalistes armés de micros et de magnétos tentait d'entrer de force dans le commissariat." (Page 147)

Piras, la magistrate chargée de l'enquête, s'adressant à Lojacono: "Le ton des articles et des journaux télévisés est menaçant...Le raffut des média couvre carrément l'assassin: il nous entrave et nous influence." (Page 191) => Amusant quand on sait que De Giovanni collabore régulièrement avec la télévision italienne et publie dans les journaux de sa ville...

La ville de Naples, où se déroule toutes les enquêtes de l'inspecteur Lojacono, constitue bien plus qu'un simple décor. Elle est un personnage à part entière dont on perçoit toutes les facettes, le plus souvent à travers le regard réprobateur de Lojacono, au moins dans les premiers temps, ne parvient ni à la comprendre, ni à l'apprécier."Le panorama de cette ville me perturbe. On dirait un décor en carton, tu sais, de ceux qu'on utilise dans les programmes télé à deux sous. Du vide." (Page 198)..."Les mots de Luisa Lorusso jaillissaient (...) dans la puanteur d'ail et d'oignon des déjeuners que des ménagères préparaient, dans le son des sirènes qui déchiraient l'air, des moteurs et des klaxons de la circulation étouffant la ville." (Page215)..."Tout le monde était absorbé par ses propres affaires et faisait attention à éviter les problèmes, prêt à se défiler sans demander son reste. Une ville qui vous glissait entre les doigts, se liquéfiait en s'évaporant soudain". (Page 36) => On notera au passage les thèmes négatifs employés par l'auteur pour dépeindre une ville qu'il connaît sur le bout des doigts et qu'il aime avec passion; encore un clin d’œil amusant...Il en faut pour alléger un peu l'atmosphère étouffante et lourde de cette histoire.

Grâce aux chapitres dans lesquels l'auteur nous fait pénétrer dans l'intimité des personnages, on s'attache aux futures victimes. Et tout au long du récit, on se demande quand et comment la police, notamment l'inspecteur Lojacono, va réussir à démasquer le tueur et stopper la série de meurtres. Les nerfs tendus à l'extrême, on le suit dans ses investigations, la tension devenant encore plus palpable quand on voit qu'il s'approche de la vérité. Mais il s'en approche seulement jusqu'au dénouement final qui, je dois dire, m'a choquée!!

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La Collectionneuse de boules à neige

Quelques mois après l'affaire relatée dans La Méthode du crocodile, qui "l'a réhabilité professionnellement mais l'avait rendu impopulaire auprès de ses collègues: il ne connaissait pas la ville, ne disposait pas de réseau d'informateurs, mais s'était pourtant payé le luxe, avec sa seule logique, de trouver la solution d'une série de crimes aussi complexes, damant le pion à la préfecture acculée au mur par la presse et l'opinion publique." (Page 12). Evidemment, après cet exploit, le commissaire Di Vincenzo ne pouvait décemment pas le laisser croupir au service des plaintes. Mais le commissaire Palma, le nouveau chef du commissariat de Pizzofalcone, qui l'avait rencontré lors de l'affaire du "crocodile", l'a demandé expressément comme collaborateur.

Alors que Lojacono vient de prendre ses nouvelles fonctions à Pizzofalcone, Cécilia de Santis est brutalement assassinée, la nuque brisée par une boule à neige de sa collection. Certains objets en argent ont disparu, mais ni les bijoux coûteux, ni le presse-papier en or. Le voleur a-t-il été dérangé? Ou a-t-on voulu faire croire à un vol afin de masquer un crime prémédité? Mais par qui? Et pourquoi?

Comme dans la précédente enquête de Lojacono, Naples, ville où se déroule l'intrigue, est  bien plus qu'un simple décor; elle participe de l'histoire en cela qu'elle influence les comportements, qu'elle explique en quelque sorte pourquoi de tels crimes sont possibles. Ainsi, les descriptions qu'en fait l'auteur non seulement permettent au lecteur de se représenter les lieux, mais encore donnent aux personnages qui y évoluent une épaisseur supplémentaire, un souffle de vie...

Naples: 

"A travers les vitres détrempées par les rafales de pluie, il aperçut la mer démontée, occupée à son travail millénaire de sape autour du château de tuf allongé sur sa presqu'île. Cette île trouvait toujours le moyen de vous surprendre en vous offrant soudain des panoramas d'une beauté illusoire." (Page 24)..."La rue en question se trouvait dans une zone populaire à la mode une dizaine d'années auparavant, ce qui avait éveillé les ambitions et fait grimper les prix. Cependant, le projet de revalorisation n'avait pas été mené à son terme, si bien que le quartier procurait au visiteur une impression de croissance avortée, avec son mélange de magasins d'un certain standing et d'échoppes, de nouvelles constructions et d'immeubles décatis." (Page 83).

Le commissariat de Pizzofalcone:

Au sein même de Naples, le commissariat semble comme une enclave, un lieu à part, jouant également un rôle bien plus important que celui de simple décor: "Sa circonscription assez limitée géographiquement mais très peuplée englobe une partie des quartiers espagnols et descend jusqu'au front de mer. On y trouve quatre mondes, comme on disait autrefois: petit prolétariat, bourgeoisie d'employés, haute bourgeoisie commerçante et aristocratie. Seule manque l'industrie. Tout ça sur trois kilomètres à peine de bout en bout. Un des plus anciens commissariats de la ville, petit mais stratégique." (Page 16)..."On accédait au commissariat de Pizzofalcone par la cour d'un ancien immeuble. Sa façade décrépite et replâtrée par endroits produisit sur Lojacono une impression de décadence et d'incurie..." (Page 22)...

Deuxième enquête de l'inspecteur Lojacono aussi convaincante que la première: des personnages bien campés, intéressants, dont on aime suivre les péripéties aussi bien dans leur vie personnelle que dans leur travail de police, dont l'auteur dévoile peu à peu les ressorts qui les animent, qui les poussent à s'investir de plus en plus dans une enquête plus complexe qu'il n'y parait à première vue; une intrigue bien ficelée dans laquelle on ne s'ennuie pas une seconde; un style direct, un peu abrupt parfois, à l'image de ce monde sans concession que décrit Maurizio de Giovanni sans complaisance ni apitoiement ; des décors qui n'ont rien d'artificiels, dont on sent qu'ils participent de l'histoire, qu'ils ne sont pas là juste pour meubler. Une intéressante descente au cœur de cette société italienne en proie à des soubresauts révélant ses lacunes, mais aussi ses fragilités. Société dans laquelle les êtres se débattent, essaient de tirer leur épingle de ce jeu qui semble bien perturbé, faussé...

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Commentaire ajouté par polacrit 2022-09-23T10:35:15+02:00
Et l'obscurité fut

En ce mois de mai, la canicule s'est abattue sur Naples comme la misère sur le monde. C'est alors que le commissaire Palma est informé de la disparition d'Edoardo Borrelli, âgé de neuf ans, petit-fils d' Edoardo Borrelli senior, riche et influent entrepreneur napolitain, vieillard intraitable et acariâtre. Pendant que Romano et Aragona essaient d'y voir plus clair au sein de cette famille plus unie par la haine la dépendance matérielle que par l'amour, Lojacono et Di Nardo enquêtent sur un cambriolage plutôt louche survenu dans l'appartement du couple Parscandolo: pourquoi Lojacono a-t-il l'impression d'une mise en scène? Et pourquoi Salvatore Pascandolo ment en déclarant que son coffre fort ne contient rien d'important?

Malgré l'appel des ravisseurs, l'enquête piétine: malgré l'acharnement de Romano et d'Aragona qui se démènent tant qu'ils peuvent, aucun indice significatif ne fait surface. Et si, finalement, l'enlèvement du jeune garçon masquait un crime plus grave? Tandis que Lojacono et Di Nardo soupçonnent la femme de Parascandolo de ne pas être aussi "blanche" qu'elle veut bien le faire croire, les "salauds" de Pizzofalcone vont devoir se serrer les coudes et user de toutes leurs ressources pour démêler l'écheveau inextricable de ces deux sordides affaires.

Dans ce troisième opus de la série mettant en scène l'inspecteur Lojacono, Maurizio de Giovanni continue d'explorer les tréfonds de la ville de Naples, cette fois en racontant une lamentable histoire d'enlèvement et d'un banal cambriolage, sur fond de crise économique et de désespoir, montrant avec sa dextérité habituelle que derrière la plus jolie façade se cachent les pires instincts, réduisant en miettes les sentiments les plus nobles, transformant les êtres en de redoutables prédateurs. Comme l'ont constaté les plus grands philosophes des siècles passées, notamment Erasme, Francis Bacon ou Hobbes "Homo homini lupus est", ce qui signifie " L'homme est un loup pour l'homme", locution on ne peut plus pessimiste...

Le style: dès les premières pages, le ton est léger, l'ambiance est décontractée, avec beaucoup d'humour: "-Président, si je ne t'avais pas parlé, tu ne te serais même pas rendu compte de ma présence. Ô vieillesse ennemie!... Le plus âgé et le plus jeune du commissariat adoraient se titiller, l'un sur le ton d'un professeur ayant affaire à un élève attardé, l'autre en ramenant systématiquement sur le tapis le sujet de la démence sénile." (Page 13)...Ou quand Aragona se moque gentiment de Romano, surnommé "Hulk" à cause de son caractère impulsif et emporté: "Eh! Hulk! Ton surnom, ils te l'avaient déjà donné dans ton ancien commissariat, non? Et maintenant, tu vas te foutre en rogne, devenir tout vert et arracher ta chemise." (Page 16). Cependant, la langue est riche, imagée, presque poétique par moments, surtout lorsque l'auteur décrit la ville.

Pour autant, il ne faut pas s'y tromper: Et l'obscurité fut est un roman sombre, sans aucune illusion sur la présence du Mal parmi les humains...Alors que les ténèbres les plus noires s'emparent de leur cœur et de leur âme, à l'image des flics ripoux qui ont entaché la réputation du commissariat de Pizzofalcone. De ce fait, le récit alterne ces passages légers avec des passages plus graves, braquant ses projecteurs sur la détresse et la misère humaines, que l'on peut croiser à chaque coin de rue, sous n'importe quelle forme, sans distinction de sexe, d'âge ou même de classe sociale.

L'histoire du commissariat constitue à elle seule un récit dans le récit: c'est pour remplacer les quatre flics ripoux destitués l'année précédente que Aragona, Romano, Di Nardo et Lojacono ont été nommés à Pizzofalcone; avec pour premier défi de redorer son blason, et surtout d'honorer la confiance toute relative accordée à Palma par la préfecture centrale en obtenant des résultats tangibles, faute de quoi le commissariat serait définitivement fermé. "En effet, si la police entière de la ville les désignait ainsi ( "i bastardi, en italien, ce qui signifie "les salauds"), c'était à cause des quatre collègues du commissariat qui s'étaient fait pincer pour trafic de cocaïne. Calabrese et Pisanelli avaient été les témoins directs de cette sale affaire (...)Le commissariat avait même été menacé de fermeture. Pour finir, l'enquête avait été close et les quatre brebis galeuses, que tout le monde appelait désormais les Salauds de Pizzofalcone, remplacés. Or leurs successeurs avaient hérité de cette étiquette insultante." (Page 14)...

Avec pour mission officieuse de montrer une image positive de la police qui, avec cette affaire, en avait pris un sacré coup: "Comme beaucoup de ses collègues qui luttaient du matin au soir, dans la douleur, contre la décomposition des rues et des ruelles sous l'action de leurs habitants, il (Palma) se sentit dégoûté, en proie à la colère. Ainsi, lorsqu'il apprit que le préfet avait l'intention de fermer le commissariat, admettant par là l'échec des forces de l'ordre, il se rebella et demanda à reprendre le poste." (Page 19).

Avec cette troisième enquête de l'inspecteur Lojacono et de ses collègues du commissariat Pizzofalcone, De Giovanni est monté d'un cran. En effet, l'intrigue est efficacement mise en place, les enquêtes sont menées sur les chapeaux de roues par les policiers, au rythme de la ville toujours en éveil dans laquelle ils évoluent. Il suffit de fermer les yeux pour entendre le bruit des voitures et des scooters, pour sentir les odeurs de gaz d'échappement mêlées aux relents de la mer qui s'étalent au pied des collines, pour voir ces gens de toutes conditions se démener afin de tirer à soi une partie, si infime soit-elle, de la couverture qui recouvre les riches maisons bourgeoises.

Les personnages récurrents sont criants de vérité, même lorsque l'auteur dresse un portrait comique, presque caricatural avec notamment Aragona, le frimeur de service, ou Romano, le "dogue" du commissariat. Peu à peu, on les découvre aussi dans leur vie quotidienne, celle qu'ils ont une vie en dehors de leur travail, leur solitude, leurs problèmes de couple, d'argent aussi, montrant qu'ils ne sont pas des super-héros, mais des hommes et des femmes comme tout le monde, avec leurs qualités et leurs défauts. Ce qui les rend attachants, proches de nous, humains...

Dans ces romans très réalistes, Maurizio de Giovanni s'attache à montrer le dessous des cartes postales destinées aux touristes: Naples est  cité peuplée de gens qui aiment, qui souffrent, qui vivent et qui meurent comme partout ailleurs. On pourrait presque les comparer à une étude sociologique, analysant les travers et les manquements d'un pays si loin et en même temps si proche du nôtre, luttant pour se sortir du marasme de la crise qui accable toute l'Europe, pour se redonner de nouveaux repères et enfin aborder des rivages plus cléments...

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Commentaire ajouté par Florence-354 2023-05-08T09:06:06+02:00
L'Affaire Carosino

nouvelle que j'avais commencé à lire en italien et dont j'ai eu du mal a suivre l'intrigue ........

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La Collectionneuse de boules à neige

Une narration vraiment très prenante et des personnages qui sont toujours plus - ou autrement - que ce dont ils paraissent de prime abord.

Je n'ai eu aucun souci à prendre la série en cours. A contrario, les différents points de vue et les enquêtes parallèles menées par le reste de l'équipe permettent d'instaurer un bon rythme dans la lecture tout en apprenant à connaître tous ses énergumènes.

Je m'étais imaginée pendant un moment que les multiples enquêtes en question finiraient par se télescoper pourtant leurs résolutions se sont avérées à la fois plus simples mais aussi plus surprenantes.

Quant à la fameuse question concernant "Qui a tué Mme de Santis ?", j'avais deviné juste. Cependant, les portraits très vivaces des personnalités napolitaines et le travail d'équipe mis en avant font que je ne me suis pas ennuyée un seul instant.

En bref, une bonne lecture qui va certainement me pousser à changer le classement de mes boules à neige...

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L'hiver du commissaire Ricciardi

Un polar qui n'est pas allé dans la direction à laquelle je m'y attendais.

Les inclusions d'éléments fantastiques m'ont fait craindre, au début, pour la logique implacable que j'avais apprécié chez cet auteur précédemment. Bien heureusement, cela est toujours le cas ici présent ; chaque chapitre apporte son lot d'indices et d'interrogations pour nourrir la réflexion du lecteur.

Cependant, la conclusion m'aura laissé un profond sentiment d'insatisfaction.

Déjà, passer subitement au point de vue de l'assassin m'a quelque peu gâché le plaisir ; comme s'il y avait eu tricherie alors que les indices à eux-seuls pouvaient parfaitement mener au coupable.

De plus, pour un personnage aussi stoïque, aussi dévoué à la quête de la Vérité, j'ai été quelque peu déçue que le commissaire se soit ainsi arrangé avec cette dernière.

En bref, ce n'était pas une lecture désagréable mais j'ai préféré l'autre série.

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La Collectionneuse de boules à neige

Ce polar fait suite à "La méthode du Crocodile" et c'est bien dommage pour moi car j'ai eu du mal à cadrer le personnage de l'inspecteur.

Une lecture très simple et une histoire qui se lit facilement, trop peut être, un zeste de rebondissements aurait été le bienvenu pour pimenter ce récit.

Sinon, le suspense est maintenu jusqu'au bout et l'auteur réussit parfaitement sur ses derniers chapitres à nous embrouiller sur l'identité de l'assassin.

Cependant, je cherche encore l'utilité de l'enquête de la seconde équipe.

Ce fut donc un petit polar sympa, sans prise de tête, à l'intrigue bien construite.

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Editeurs

Rivages : 6 livres

Fleuve Noir : 3 livres

10/18 : 2 livres

payot et rivages : 1 livre

Payot & Rivages : 1 livre

Pocket : 1 livre

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