Hubert Aquin
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Note moyenne : 6.8/10Nombre d'évaluations : 5
1 Citations 3 Commentaires sur ses livres
Les derniers commentaires sur ses livres
J'ai dû lire ce livre pour mon cours de français. L'histoire est très ordinaire et sans dénouement, parfois difficile à suivre. L'auteur s'attarde toujours aux mêmes détails sans importance. Je n'ai pas vraiment apprécié, mais ce livre a une très bonne pédagogie et est une excellente métaphore de la tentative d'indépendance du Québec.
Afficher en entierQuant a commencé le récit de P. X. Magnant, le vocabulaire m'a semblé lourd et la lecture était ardue. Cependant, j'ai compris que c'était volontaire, la confession hallucinatoire voulait d'étourdir le lecteur. Dès que se rajoutent les autres récits enchâssés, l'écriture s'allège et c'est dans un manège de confessions spiralées que l'on tente de découvrir peu à peu la vérité. Une oeuvre de génie pur, je n'hésite pas à le dire. Je plongerai bientôt dans d'autres Hubert Aquin, j'ai tellement aimé ma première expérience avec "Trou de mémoire"
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Biographie
(Montréal, le 24 octobre 1929 -1977) Romancier, Hubert Aquin obtient une licence en philosophie à l'Université de Montréal, puis poursuit ses études durant trois ans à l'Institut d'études politiques de Paris. Il revient au Québec et exerce diverses fonctions : animateur et scripteur pour Radio-Canada, auteur de scénarios et réalisateur à l'Office national du film, directeur de la revue Liberté à partir de 1961, professeur à l'Université du Québec et directeur des Éditions La Presse. Militant politique, il a été emprisonné en 1964. Il s'est enlevé la vie en 1977.
Hubert Aquin a reçu le Prix du Gouverneur général en 1969, mais l'a refusé pour des raisons politiques. Il a par contre accepté l'année suivante le Prix du Québec pour son troisième roman, L'Antiphonaire. Il a reçu le Prix Athanase-David pour l'ensemble de son oeuvre en 1972.
De la génération de Jacques Godbout, dont il était l'ami, Hubert Aquin partageait avec lui une vision élargie et moderne de la réalité québécoise. Ses romans, à la structure complexe, évoluent à partir d'un univers sombre et morbide, où l'écriture, selon ses propres termes, est une sorte d'agression mêlant lucidité et opacité.