Guillaume De Fonclare
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Note moyenne : 8.1/10Nombre d'évaluations : 10
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Les derniers commentaires sur ses livres
Un monologue intérieur, des interrogations avec lesquelles il faut vivre. Trouver du sens à la vie alors que le narrateur est malade; trouver du sens à la mort. Pour vivre, il faut se libérer de ses morts. Un joli livre, émouvant , de questionnements sur les relations avec les autres, sur ce qui fait sens.
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Guillaume de Fonclare, l'auteur, lui même handicapé par une maladie sournoise, rend hommage au poète Joë Bousquet, grand blessé lors de la premère guerre mondiale.
Il s'adresse à Joë en le vouvoyant et il nous décrit cette vie d'homme coupé en 2, dans un respect et une admiration qui lui donne, à lui auteur, la force de surmonter sa propre maladie.
Joë choisit "presque", cette balle qui vient le percuter, il en rencontrera même le tireur, à un moment de sa vie décousue et libertaire.
Ce livre est une belle leçon de vie, ou l'auteur nous démontre que parfois, la vie prend un autre tournant, et que sans certaine épreuve, le destin aurait été tout autre.
J'ai adoré ce livre !!!!!
Afficher en entierUn superbe texte. L' éloge de cet homme plein de cette énergie créatrice qui lui a permis de vivre et d'écrire. Une écriture agréable, fluide et dynamique. Un plaisir de lecture et une découverte.
Afficher en entierCe petit livre est très bien écrit. Guillaume de Fonclare, ancien directeur de l'Historial de Pérone, est atteint d'une maladie qui l'empêche de bouger normalement. La "rencontre" avec Joë, soldat de la 1ere guerre mondiale, blessé à la colonne vertébrale qui devient écrivain, va lui donner la force de vivre et de continuer d'aller de l'avant. Très beau témoignage.
Afficher en entierUn hommage éblouissant, magnifiquement écrit...Cette impression que Joë Bousquet revit à travers Guillaume de Fonclare et que celui-ci retrouve son énergie grâce à ce "poète immobile".
Un portrait croisé profond et très élégant.
Afficher en entierGuillaume de Fonclare écrit très bien. Dans ce livre très vite lu (à peine 100 pages), il s'interroge sur les raisons du suicide de son meilleur ami sans trouver de réponse... L'auteur nous entraîne dans ses interrogations intérieures. J'ai toutefois trouvé le livre un peu décousu, surtout dans la première moitié.
Afficher en entierUn témoignage douloureux sur la perte d'un être cher, une façon d'essayer de faire son deuil mais y arrive t-on jamais ?
Qui de nous n'as pas connu malheureusement cette situation, la pour le coup c'est du suicide que l'on parle et moi ça m'interpelle énormément pour y avoir été confronté très violemment.
Encore aujourd'hui les mèmes questions et interrogations se posent, la colère est quelquefois présente, le manque, l'incompréhension et la culpabilité car comme ce témoignage mes pensées sont les mèmes.
Qu'est-ce que l'on a pas vu ?
Et comment vivre avec cela ?
Afficher en entierJ'ai beaucoup aimé le coté témoignage, moins le coté historique mais c'est un livre assez poignant au final.
Afficher en entierGuillaume souffre d’une maladie génétique chronique aussi douloureuse qu’handicapante. Après avoir reçu une éducation religieuse catholique puis protestante, adulte, il a tout rejeté et se déclare maintenant « athée pratiquant ». Charmant oxymore. Cependant, il tient à garder l’esprit ouvert et à se maintenir dans une certaine quête du Divin. Comme il a besoin de silence et de recueillement pour mener à bien cette recherche, il parvient à se faire accepter pendant deux mois dans une résidence d’écrivains, sur les hauteurs des Causses du Quercy, non loin du petit village de Calvignac. Mais peu avant son départ, sa compagne doit être prise en charge pour un cancer du sein. Guillaume décide de ramener son séjour à cinq semaines au lieu de huit. Trouvera-t-il Dieu entre Conques et Saint-Circq la Popie ?
« Ce nom qu’à Dieu ils donnent » se présente comme un témoignage d’une totale authenticité et d’une absolue sincérité, ce qui est bien agréable. L’auteur a vraiment séjourné dans le lieu qu’il évoque. Il raconte quelques épisodes dramatiques de sa vie comme le décès de son père dans un accident d’hélicoptère alors qu’il était très jeune. Il nous parle de sa femme, de ses amis, des gens qu’il rencontre. Nous ne sommes donc pas dans l’autofiction mais dans un récit de petites tranches de vie qui aident à comprendre le cheminement d’un intellectuel, ancien directeur de l’Historial de la bataille de la Somme, devenu écrivain. Un pèlerinage immobile en quelque sorte. La force et l’intérêt de la narration vient plus de tout ce kaléidoscope de saynètes jetées au fil de la plume que de l’accumulation de questions existentielles (Pourquoi Dieu permet-il le mal ? Pourquoi dois-je autant souffrir ? Pourquoi Dieu autorise-t-il la douleur des hommes en général et la souffrance voire la mort des petits enfants en particulier ?). Bien entendu, ce séjour, s’il ne lui apporte guère de réponse à ce genre de questions, lui permettra néanmoins de repartir plus serein, plus heureux et avec une foi retrouvée. Un livre intéressant, agréable et facile à lire en dépit d’une légère propension de l’auteur à une certaine amplitude des phrases.
Afficher en entierAu début les propos de l’auteur sont flous, puis rapidement on se rend compte de quoi il parle, du suicide d’un proche, de la douleur, de l’incompréhension dans laquelle on se trouve quand ça nous arrive, de la culpabilité d’être encore vivant, de n’avoir pas vu les signes… oh mais les suicidaires sont bien plus malins que ça, c’est quand tout va pour le mieux après une période difficile qu’il faut s’interroger, camouflant ainsi toute possibilité de laisser entrevoir le malheur que l’on porte sur le cœur.
La première moitié est donc un peu floue mais très intéressante, on suit l’auteur dans son errance de questionnements, dans son monologue intérieur alors que dans la seconde moitié, toute aussi riche en interrogations, le sujet en devient plus touchant, c’est son intimité sans filtre qu’on découvre et il faut sacrément du courage pour se mettre à nu ainsi.
Un récit émouvant, en toute humilité sur ce qu’est la vie quand un proche choisi la mort.
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Biographie
Guillaume de Fonclare a passé son enfance à Combovin dans la Drôme et, à partir de 1976, à Lambesc, près d’Aix-en-Provence. En 1978, il perd son père, pilote d’essai à l'Aérospatiale. Très marqué par cet évènement, Guillaume de Fonclare déclara Aujourd’hui, j’exprime à ma façon tout ce qui a été pensé alors, car pour être à la hauteur de mon père, j’ai développé un système très abouti d’introspection, à la recherche des sentiments qui ne seraient pas en harmonie avec cette rude condition de cet homme hors norme. Bien sûr et fort heureusement, cette volonté de maîtrise et de perfection n’a pas résisté au temps, mais j’en ai gardé certainement une capacité à lire et à déchiffrer certaines émotions, que j’essaie de restituer aujourd’hui1. Sa parente, l'écrivaine Yvette de Fonclare réside toujours à Lambesc.
En 1993, il obtient une maîtrise d'histoire à l'université de Provence, à Aix-en-Provence, et un DESS en gestion de l'entreprise à l'école supérieure de commerce de Marseille (devenue Euromed Management en 2002). Depuis 1995, il vit et travaille en Picardie.
Depuis 2004, il souffre d'une maladie auto-immune qui le rend peu à peu invalide.
En 2006, il devient directeur de l’Historial de la Grande Guerre, à Péronne, dans la Somme, expérience marquante qu'il raconte dans un récit biographique, Dans ma peau2. Pour raisons de santé, il quitte l'Historial fin 2010, et il se consacre dès lors entièrement à l'écriture. Il reçoit, cette année là, le prix "Paroles de patients"3.
En 2013, il publie un second récit, Dans tes pas, consacré à son meilleur ami, suicidé sur son lieu de travail, et en 2014, un récit biographique, Joë, sur le poète Joë Bousquet.
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