Loana Hoarau

Hier, on m'a demandé s'il m'était arrivé d'être vraiment mal à l'aise à la lecture d'un livre et sur le coup, ma réponse tendait plutôt vers le non.

Mais très rapidement, m'est revenu Buczco à l'esprit. Ce roman m'a vraiment dérangée, d'autant que j'en avais récemment lu d'autres, traités complètement différemment et avec brio, sur le même sujet.

On m'avait prévenue, je savais qu'il était très difficile à lire, je n'ai donc pas été surprise d'y trouver cette multitude d'horreurs qui ne peuvent que nous révulser.

De plus, nous sommes dans la tête du tortionnaire, on partage ses rêves, ses monologues intéreurs, un peu répétitifs au démeurant, et les descriptions en détail de tout ce qu'il fait subir aux enfants.

Mais bon, être dans la tête d'un psychopathe, empli de déviances malsaines, ce n'est pas la première fois que ça m'arrive, sans aller jusqu'à dire que j'en ai l'habitude. Ici, l'horreur et l'ignominie nous frappent de plein fouet, et c'est insoutenable.

Alors pourquoi n'ai-je pas apprécié ce livre, vous demanderez-vous. Eh bien parce que ce roman n'a déclenché aucune empathie chez moi. Le facteur sensibilité m'a manqué. Le style de l'auteure, tant vanté par d'autres, n'a pas fonctionné du tout avec moi. Le récit est distant et froid (vraiment très froid), les phrases hachées. De plus, les fautes sont légion. Mais bon, si le fond avait tenu la route, j'aurais pu accrocher à l'histoire. Il n'en fut rien et c'est un loupé pour ce qui me concerne.

Dans ce livre, le mal incarné, l'abject, l'infamie, le crime le plus répugnant, la cruauté faite Homme à un nom BUCZKO !

Toutes ces petites vies, brisées, violentées, volées et ce pourquoi ? Pour satisfaire les besoins, les pulsions maladives d'un lâche qui se dit homme.

Comment peut-on être un homme quand on s'attaque à l'innocence ?

C'est l'histoire ambivalente de la haine et de l'amour perverti

Un drame psychologique dérangeant auquel on accroche dans l'expectative d'une fin heureuse

Merci pour la dédicace

Ce recueil a traîné pas mal de temps dans ma PAL avant que ce ne soit enfin son tour d'être lu. Dans l'ensemble, j'ai plutôt bien aimé cette lecture ! 😄

Difficile de vous en faire un résumé puisque c'est un recueil mais nous avons ici six nouvelles qui ont chacune des éléments communs. Le résumé stipule que les six auteurs ont eu six contraintes pour écrire leur nouvelle et je dois dire que je n'y ai pas tellement fait attention. Deux éléments communs que j'ai vraiment remarqués, c'est la coriandre et la chanson La Bohème d'Aznavour. Le piano aussi peut-être... 🤔

Elles sont toutes dérangeantes et surprenantes. Deux d'entre elles m'ont particulièrement plu et ont capté toute mon attention et ma curiosité. Ma préférée est celle de François Avisse, découverte de la plume et de l'univers pour ma part. Elle s'intitule Delirium, elle est la dernière nouvelle du recueil et j'ai envie de dire que les deux meilleures nouvelles ont fait à la fois l'ouverture et la fermeture de ce Projet 666 😏 Delirium est une histoire... de fou 🤯 Une enquête aux allures de thriller fantastique et j'ai adoré ça ! C'était malaisant, mystérieux, casse-tête, angoissant... J'ai tellement aimé cette ambiance ! J'ai tellement aimé me demander si tout était réel ou non, si finalement toute cette histoire n'était pas qu'un cauchemar... Je ne vous en révélerai pas plus !🤐

L'autre nouvelle que j'ai beaucoup aimé est celle d'Amélie de Lima, que j'ai également découverte ici et j'ai vraiment apprécié sa plume et ses idées. Elle s'intitule Dans ses yeux et c'est l'histoire d'un détraqué qui enlève, séquestre et torture à mort des femmes pianistes. Je n'en dis pas plus mais la plume incisive et fluide de l'auteure nous embarque de gré ou de force dans ce récit angoissant et gore comme j'aime 😌

J'ai découvert la plume de Loana Hoarau et de Louis-Maxime Lockwell, j'ai retrouvé celles de Steve Laflamme et d'Éric Quesnel. Si pour certains les idées m'ont paru intéressantes, pour d'autres, je n'ai pas été convaincue entièrement. Ç'a été, dans tous les cas, un chouette moment de lecture. Bien que j'aie d'abord été rebutée par la grosseur du livre (voyons, c'est un recueil de nouvelles pas un Nevernight ! 🙄), j'ai ensuite été enchantée de constater que les pages se tournent vite et se lisent sans voir le temps passer 🥰

Je pense me procurer un livre de François Avisse et d'Amélie de Lima. Connaisse-vous ces deux auteurs ? Quels ouvrages me conseillez-vous ? 😁

🧸 Dans ce livre nous suivons l’histoire de Buczko. Un homme qui à première vue semble comme vous et moi. Travaille dans une boulangerie. Est très propre sur lui. Possède une belle et grande maison bien tenue . Mais pourtant, possède un grand secret…

🧸 Tout les samedi à 3h00 pile Gabriel arrive chez Buczko pour passer une heure dans la cave de ce dernier. Cependant lors de sa dernière visite, Gabriel a « un peu abîmée » l’objet de sa visite et demande à Buczko de s’en procurer « une nouvelle » pour la semaine suivante. Une habitude qui ne choque pas notre personnage principal, qui dès le début de semaine s’empresse de réaliser cette demande. Cependant les choses ne se passent pas comme prévues . Toute ses années de routine, d’enlèvement et d’organisation vont être chamboulées par l’arrivé d’ Éli…

🧸 Vous l’aurez compris, ici nous somme loin des belles histoires toute rose et des happy end. Ce livre est pour un public averti et nous montre les pires pensées d’un être abject.

🧸 Je suis mitigé par cette lecture. Bien que la plume soit très fluide et l’histoire très limpide, pour une histoire horrifique je suis un peu déçu. Peu être suis-je vacciné avec mes anciennes lectures dont notamment certains compte interdits bien hard. Mais je trouve que l’histoire manque un peu de développement et la fin me laisse dubitatif. Je recommande tout de même cette lecture pour l’expérience qu’est d’être le bourreau plutôt que la victime.

Ayayayeee

Particulier, intriguant, choquant parfois.

Très intense .

L’auteure a su amener la santé mentale à un autre niveau.

Merci Loana Hoarau

Ce livre est tellement percutant et d'un réalisme incroyable. J'ai été subjugué par l'écriture de l'auteur, l'écriture de ses personnages, du conflit interne de Lauri entre ses sentiments contradictoire pour son frère malgré tout ce qu'il lui fait subir.

Pour avoir lu de vrai témoignages de victimes de ce genre "situation" si on peut dire ca comme ça j'ai presque du mal à croire que ce n'est que de la fiction.

J'ai eu beaucoup de mal à rentrer dans le livre, je ne comprenais pas trop où voulait en venir l'autrice mais j'ai continué à lire et j'ai bien fait. Ce livre est très sombre et intriguant et la fin ma vraiment laissé bouche bée.

Beaucoup de ce ses nouvelles mériteraient une histoire plus longue, même en faire un livre, un approfondissement. Je me disais, hein déjà fini cette histoire.

C'est vraiment un roman très particulier et original. Ça fait une sensation un peu étrange de rentré à ce point dans la tête d'un malade pareil (j'ai beaucoup aimé Vermines de Mantis V. dans le même genre).

J'aime beaucoup le style de cette actrice, ses romans sont toujours surprenant.

Depuis ses 9 ans, Lauri raconte sa vie dans son journal. On comprend vite que son frère aîné est son bourreau : violence physique, psychologique, viol, inceste. On se rend également compte que tout son entourage ne voit pas ou refuse de voir la réalité, il se retrouve donc seul et gère à sa manière les crises de son frère.

Tout le long du roman on ressent la souffrance et le mal être de Lauri, on le vit même avec lui. On a envie de lui crier : Mais réagis enfin ! Mais les choses sont loin d'être si simples.

Le thème de l'inceste et le climat de terreur y sont abordés de façon magistrales. Le personnage principal devient une chose dépourvue de personnalité et tout ce qui l'accompagne, nous sommes totalement impuissants, on a vraiment envie d'essayer de l'aider mais c'est impossible.

La lecture est assez dure et aussi dérangeante mais c'est ce qui fait la beauté du roman.

La fin est également très surprenante.

Merci à Loana Hoarau pour ce très beau moment