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Sylvia Plath

Auteur

229 lecteurs

Activité et points forts

ajouté par Biquet 2011-11-05T08:06:28+01:00

Biographie

Sylvia Plath, née le 27 octobre 1932 à Jamaica Plain, dans la banlieue de Boston, et morte le 11 février 1963 à Londres, est une écrivaine américaine ayant produit essentiellement des poèmes, mais aussi un roman, des nouvelles, des livres pour enfants et des essais. Si elle est surtout connue en tant que poète, elle tire également sa notoriété de The Bell Jar (en français, La Cloche de détresse), roman d'inspiration autobiographique qui décrit en détail les circonstances de sa première dépression, au début de sa vie d'adulte.

Depuis son suicide en 1963, Sylvia Plath est devenue une figure emblématique dans les pays anglo-saxons, les féministes voyant dans son œuvre l'archétype du génie féminin écrasé par une société dominée par les hommes, les autres voyant en elle une icône dont la poésie, en grande partie publiée après sa mort, fascine comme la bouleversante chronique d'un suicide annoncé.

Née d'un père émigré allemand et d'une mère d'origine autrichienne, Sylvia Plath est une enfant douée qui publie son premier poème à l'âge de huit ans. La même année, le 5 octobre 1940, son père, Otto Plath, universitaire renommé dans le domaine de l'entomologie, meurt brutalement des suites de l'amputation d'une jambe gangrenée. Un de ses amis étant décédé d'un cancer du poumon, il s'était persuadé qu'il avait la même maladie et ne s'était pas occupé de soigner son diabète avant qu'il ne soit trop tard. À la mort de son père, elle a ce mot : je ne parlerai plus jamais à Dieu. Ce premier drame la marque au fer rouge, et ce père mythique hante ensuite nombre de ses poèmes. Issue d'une famille cultivant l'ambition et le culte du travail, elle s'avère souvent trop exigeante avec elle-même comme avec les autres. Brillante élève, très précoce en poésie, Sylvia décide dès l'adolescence de devenir écrivain.

Tout au long de sa vie d'adulte, Sylvia Plath souffre de troubles bipolaires graves (autrefois appelés maniaco-dépression). Grâce à l'octroi d'une bourse d'étude, elle intègre en 1950 l'une des plus grandes et prestigieuses universités américaines réservées aux femmes, Smith College, située à proximité de Boston.Elle y fait sa toute première tentative de suicide. Plus tard, en 1963, elle décrit dans son roman autobiographique, La Cloche de détresse, l'épisode dépressif qu'elle a ainsi traversé en 1953. À ce moment-là, elle est admise dans une institution psychiatrique et semble montrer des signes de guérison satisfaisants, puisqu'elle termine brillamment ses études à Smith College, obtenant en 1955 son diplôme avec les félicitations du jury (summa cum laude).

Au cours de ses années universitaires, elle publie des poèmes, s'occupe d'une revue, participe aux fêtes et aux bals de la vie étudiante. Sa beauté et son humour lui valent d'être unanimement appréciée. Elle est toutefois constamment dubitative quant à son avenir et sa vocation, son humeur oscillant de la plus grande joie au plus profond découragement : c'est à ce stade de sa vie qu'elle s'aperçoit à quelle point elle est prise en étau entre le conformisme ambiant et l'impérieux besoin de liberté et d'indépendance qui l'anime.

En 1956, Sylvia Plath obtient une bourse Fulbright pour étudier en Angleterre, à l'Université de Cambridge où elle va faire la connaissance de Ted Hughes, un jeune poète anglais. Rencontre fulgurante s'il en est, ils se marient quelques mois plus tard. Ted et Sylvia vivent alors à Londres. Sa vie d'épouse, les tâches ménagères, les soucis financiers et la dactylographie des manuscrits de Ted occupent Sylvia davantage que sa propre carrière.

Le couple décide alors d'aller vivre deux ans aux États-Unis, de 1957 à 1959, les deux poètes tentant de subsister de leur plume, mais Sylvia doit occuper de petits emplois temporaires, notamment dans un hôpital psychiatrique. Elle obtient toutefois aussi un poste d'enseignante dans son ancienne université, Smith College. Parallèlement, elle assiste à des conférences données par le poète américain Robert Lowell, au cours desquelles elle rencontre la poétesse Anne Sexton. Ces cours auront une influence capitale sur son œuvre. Sylvia étant enceinte, en octobre 1959, le couple décide de retourner à Londres, où ils vivent en symbiose et s'aident mutuellement dans leur travail. Frieda, leur premier enfant, naît en 1960, et leur fils Nicholas en 1962.

Très vite, Sylvia et Ted quittent Londres pour s'installer dans la campagne anglaise, dans le comté de Devon. Elle publie son premier recueil de poèmes, The Colossus, en Angleterre en 1960. En février 1961, elle fait une fausse couche, événement qui hantera par la suite bon nombre de ses poèmes. Le couple Ted et Sylvia bat de l'aile, et ils se séparent moins de deux ans après la naissance de leur premier enfant. Cette séparation s'explique principalement du fait des troubles psychiatriques de Sylvia, et de la liaison de Ted Hughes avec l'épouse d'un ami poète. Sylvia brûle alors des lettres et des manuscrits de Ted. Paradoxalement, cette période de colère et de désespoir constitue la plus productive de sa vie d'écrivain.

En 1962, Sylvia Plath retourne s'installer à Londres avec ses enfants, Frieda et Nicholas. Elle loue un appartement dans une maison autrefois occupée par le poète irlandais William Butler Yeats : elle en est extrêmement heureuse et considère cela comme un bon présage dans le contexte du début de sa procédure de divorce. Mais l'hiver 1962/1963 est l'un des plus rudes du siècle à Londres et, le 11 février 1963, au petit matin, malade et dépressive, Sylvia place un torchon dans le four de la gazinière, ouvre le gaz, et attend sa fin. Auparavant, elle a calfeutré la porte de la cuisine, et préparé sur la table des biscuits et du lait pour ses enfants, qui dorment à l'étage supérieur et qui échapperont à l'empoisonnement par le gaz. Son dernier poème connu, intitulé Edge (en français, Le bord) fait figure de testament prémonitoire. Sylvia Plath est enterrée au cimetière de Heptonstall, dans le comté anglais du West Yorkshire. Sa mort fut une tragédie non seulement pour ses enfants, mais aussi pour son mari, Ted Hughes, et sa mère, Aurelia Plath, qui ne s'en sont jamais remis.

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Note moyenne : 7.53/10
Nombre d'évaluations : 75

0 Citations 23 Commentaires sur ses livres

Dernier livre
de Sylvia Plath

Sortie Poche France/Français : 2017-10-05

Les derniers commentaires sur ses livres

Commentaire ajouté par Atynas 2021-10-30T11:19:46+02:00
La cloche de détresse

J'ai lu ce livre dans le cadre de mes études. J'aimais je ne me serais tournée de moi-même vers ce roman je pense. Et quelle erreur !

J'ai beaucoup aimé ce livre qui suit Esther lors de son stage dans un magazine de mode et où plusieurs sujets sensibles s'entrechoquent afin de nous peindre une société des années 50. Entre place de la femme, sexualité, drogue, maladie mentale...

J'ai eu de la peine pour Esther à certains moment de plus que, Sylvia Plath s'est inspiré de sa vie pour ce roman.

7/10

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Commentaire ajouté par Miaouss 2022-01-30T15:43:21+01:00
La cloche de détresse

Je ne sais pas comment aborder un tel livre, il est clairement autobiographique mais aussi romancé, c’est un livre pendant lequel je me suis ennuyé mais j’ai quand même été pris par le récit, j’ai été intimement touché par Esther Greenwood, peut-être parce qu’à son retour de New-York elle est devenue un peu trop comme moi, dépressif, insomniaque et autres joyeusetés du genre, je pense notamment au thème du suicide qui m’attire et me provoque aussi de la crainte, et à l’atmosphère quasi apocalyptique de la fin qui ressemble à ma vie en ce moment, à quelques détails près.

Sylvia Plath n’a pas simplement écrit un roman autobiographique, elle a écrit une œuvre d’art, un livre qui explique très bien et mieux que la plupart des bouquins sur la dépression, comment un humain peut se sentir dans ces conditions. Le livre se déroule dans l’Amérique des années 50, mais il pourrait tout aussi bien de dérouler de nos jours que peu d’événements changeraient. La plume de Plath est

La fin est brusque, mais je ne m’attendais pas à autre chose, face à la brutalité de la vie et des envies de notre protagoniste d’en finir. Le début est joyeux et drôle tandis que peu à peu ça devient sombre et morbide, pourtant elle garde souvent cette pulsion de vie malgré ses tentatives de suicides, elle vit. Il y aurait tant à dire sur ce roman mais je préfère la vision personnelle que j’ai, ma lecture de l’œuvre mise en relation avec mon vécu.

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Trois femmes : poème à trois voix

Comme souvent quand je lis Sylvia Plath, je n'ai pas tout bien saisi, mais je ne suis pas déçue de ma lecture. Comme souvent, c'est la force de ses images qui me frappe, leur cruauté parfois, et les degrés de sens qu'on peut choisir d'y comprendre quand elles nous reviennent après coup. J'ai dû chercher des analyses de cette pièce/poème pour mieux comprendre quelles sont les trois voix qui s'y mêlent, et comme souvent avec Plath, j'en suis ressortie avec un "Mais oui, bien sûr ! C'est génial."

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Commentaire ajouté par AgatheRap 2022-05-19T15:54:26+02:00
La cloche de détresse

Alors, j’ai trouvé l’histoire extrêmement touchante l’on suit vraiment la triste vie de l’autrice qui nous laissent dans ses penser !

Je ne m’attendait pas à cette fin mais elle n’est pas mauvaise et va bien avec le livre !

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Commentaire ajouté par MSNordlys 2022-07-29T09:01:32+02:00
La cloche de détresse

Cet unique roman de Sylvia Plath, publié un mois avant son suicide est aussi magnifique que perturbant, triste que lumineux et expose de manière pudique la dépression, surtout quand elle est due au sentiment de se sentir non-conforme dans un monde cadenassé par les archétypes. Ce roman m'a plongée dans un malaise énorme, tant il sonne vrai, réaliste et profond et sans doute aussi car nous sommes tous plus ou moins dans cette prison mentale nommée à juste titre " la Cloche de verre" et qu'en prendre conscience peut être extrêmement douloureux.

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Commentaire ajouté par armel86 2022-10-31T01:57:23+01:00
La cloche de détresse

Encore une lecture de cours mitigée. Les… disons, neuf premiers chapitres sont exceptionnels. Remplis de sarcasme, d’engagement, de piquant, d’intelligence, d’humour, vraiment master class. Les onze autres… quelle déception. Je ne m’attendais absolument pas à cette tournure au cœur de la dépression, le suicide, les asiles, les violences en tout genre. Déjà j’étais été profondément choquée par certaines scènes/phrases, et j’ai trouvé dommage que ça ne soit mentionné nul part que ce livre peut contenir des propos violents. Ensuite, tout simplement j’ai eu l’impression que la protagoniste et l’histoire perdaient tout leur charme. Je n’ai pas trop compris comment un livre aussi prometteur peut perdre toute sa splendeur aussi rapidement. Mais sinon les premiers chapitres, je m’en souviendrai longtemps !

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Commentaire ajouté par Plassans 2022-10-31T07:48:03+01:00
La cloche de détresse

Ce roman d'inspiration autobiographique m'a plu par son écriture et la description fine des représentations du monde de la narratrice.

Elle décrit ici ce qu'elle vit de la dépression, de sa vision du monde et notamment de la société du milieu du XXème siècle. Je le recommande et plus particulièrement aux personnes entourées de proches bipolaires ou maniaco dépressifs afin de tenter de comprendre cette maladie.

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Commentaire ajouté par Emmy29C 2023-05-06T11:04:43+02:00
La cloche de détresse

Un des meilleurs livres que j'ai lu de ma vie. L'intensité des émotions est incroyable. La description des sentiments du personnage principal est extrêmement émouvante. Je recommande, mais attention aux âmes sensibles

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Commentaire ajouté par melha 2023-06-15T14:01:12+02:00
La cloche de détresse

Incroyable.

La lecture était addictive et me tenait en haleine, et j’ai adoré le style d’écriture – simple et fluide avec une intersection de la chronologie des événements totalement compréhensible qui rajoute un autre niveau à l’écriture, à l’histoire et à la façon de lire son autobiographie (ou semi-autobiographie).

J’ai été surprise que le livre ne soit pas si long que ça, ça a été une lecture vraiment rapide, fluide et simple pour moi - je l’ai lu en VO et le niveau de langue est facile et très compréhensible (à part le nom des différents vêtements d’époque que l’on a plus et qu’il faut googler).

Plath se concentre surtout sur sa condition mentale mais traite aussi tout du long de la condition de la femme à l’époque, des difficultés, des doubles-standard, des attentes de la société.

On peut être surpris pas certains éléments de langage utilisés par les USA des années 50, mais elle capture bien la société de l’époque à travers ses personnages, ses dialogues, et la façon dont on voyait et traitait les personnes dépressives ou internées.

Un classique à lire.

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Commentaire ajouté par SweetCoco 2023-08-07T17:54:05+02:00
La cloche de détresse

Un livre profond et saisissant qui représente bien la souffrance d'une jeune femme au début de sa vie qui s'effondre sous les attentes d'une société qui la malmène. La métaphore du figure est très beau. Ce livre est évidemment très déprimant mais bien écrit, même si certains passages m'ont été un peu difficiles à suivre. En outre, le racisme dont est imprégné le livre est notable et très déroutant.

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Dédicaces de Sylvia Plath
et autres évènements

Aucun évènement prévu

Editeurs

Gallimard : 8 livres

Editions de La Table Ronde : 4 livres

Faber & Faber : 4 livres

Bantam Books : 2 livres

Blaise Pascal : 1 livre

Anchor Books : 1 livre

Harper & Row : 1 livre

Harper Perennial : 1 livre

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