Gamon Sakurai

Les Ajins se rassemblent pour perpétrer un massacre !! Ils poursuivent ceux qui refusent de se joindre à eux avec des flèches grappins. Recherchés aussi par la police... Les humains VS les Ajins? Certains espèrent encore la paix... Des cables électriques à la Hyper Tension ;). Un "training" dans une "safe zone". Un personnage est torturé, il souligne que la douleur psychologique est la plus puissante. Un effet drama parfait pour faire un bon animé.

Comme toujours avec Ajin, j'y vais à reculons, je me dis j'vais aimer, mais sans plus, alors c'est vrai c'est pas l'extase, je n'attends pas la suite avec ferveur, mais je reste quand même à chaque fois agréablement surpris!;)

Chronique complète :

https://sunread26.wordpress.com/2023/08/29/ajin-tome-1/

Extrait :

Nouvelle série chroniquée, mais ça reste une série que j’ai depuis longtemps, j’ai relu son premier tome car ma lecture commençait à vraiment dater, et je crois que je n’étais pas allée bien loin. J’ai aussi sa version animé en DVD, mais je ne l’ai pas encore visionné, afin de d’abord connaître la série avec son format papier. Elle est d’ailleurs terminée depuis un petit moment avec 17 tomes, ce qui en fait une série de taille raisonnable je trouve.

Le plus marquant dans ce premier tome, c’est l’ambiance qui s’en dégage, qui change du tout au tout dès lors que Kei apprend qu’il est un Ajin, et qu’il se retrouve poursuivi. Il vivait alors dans l’insouciance la plus totale et c’est ça qui fait sûrement le plus peur. Les gens vivent entourés d’Ajin, et peuvent même en être un, sans même le savoir tant il n’y a pas d’informations à leur sujet qui fuite. Kei semble être un personnage assez fade, dans le sens où il est sérieux, et semble totalement détaché face à cette réalité, dans le sens où « ça n’arrive qu’aux autres » (vous savez, ce que beaucoup pense). Sauf que l’on apprend très vite qu’il ne l’est pas depuis l’accident, mais depuis un moment déjà, c’est juste, comme je l’ai dit, qu’il ne le savait pas, car personne n’a dit que voir une espèce de momie signifiait être un Ajin. Un peu comme une maladie invisible dont on ne peut dénombrer le nombre exacte, car il n’y a pas vraiment de moyens pour le deviner, la série créer ainsi une ambiance assez particulière.

Pour le moment, l’horreur n’intervient que dans le quotidien de Kei qui change d’un coup. Forcé de fuir, car il sait très bien ce qu’on fait aux Ajin et comment ils sont considérés. Toutefois, comme il le devine assez bien lui-même, il y a des groupes d’Ajin réussissant à se cacher… mais ils peuvent êtres pacifique comme violents envers les humains (qui le sont tout autant à leur égard, les considérants comme des monstres). Est-ce que cette série va me dégoûter un peu plus du genre humain ? Après tout, les cas d’expériences et tortures sur des humains, ça existe (et oui, j’utilise le présent). L’ambiance pourrait donc être amenée à encore changer, suivant si Kei rejoint un groupe violent, s’il se fait capturer et torturer, etc… La peur, déjà bien présente chez les humains (autant que la fascination), pourrait bien s’accentuer en voyant que les Ajin ne se laissent plus faire, voire pire, souhaitent leurs morts car ils sont des monstres (torturer des gens parce qu’ils sont différents, c’est être un monstre, désolé). Dans tous les cas, si la série part dans ce sens, les humains ne pourront pas dire qu’ils ne l’ont pas cherché… après tout, la tête des Ajin est mise à prix, et même les proches n’hésitent pas à traiter de monstre leur ancien ami ou famille, comme c’est beau les relations humaines !

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Chronique complète :

https://sunread26.wordpress.com/2023/09/27/ajin-tome-2/

Extrait :

Avec la relecture de ce tome, j’ai relu le peu que j’avais commencé de la série. Je m’en souvenais vaguement, j’ai complètement oublié l’existence du personnage présenté à la fin, c’est dire ! La condition des Ajin est encore un sacré mystère, même pour les Ajin eux-mêmes Après tout, la plupart deviennent des cobayes où ils sont littéralement poussés à bout. L’éthique n’a plus de place chez l’Homme dès l’instant où il ne considère plus l’autre comme un être humain (l’histoire nous en parle d’ailleurs très bien…).

Kei a abandonné son ami afin de retrouver sa sœur, kidnappée par un duo d’Ajin. Il y va seul par peur d’attirer des ennuis à son ami, mais aussi dans l’espoir de trouver de nouveaux compagnons de route. Une fois sur place, il apprend que sa sœur a été relâchée, mais il ignore que sa réaction à ce sujet été en réalité un test. Encore trop proche de l’Humanité aux goûts de ses interlocuteurs, ceux-ci le piège et le livre à l’organisation, dans le but qu’il devienne lui aussi un Ajin détestant les humains. Kei finit donc couvert de bandage, incapable de prononcer un mot ou même de bouger… et finit par se faire charcuter vivant. Les docs cherchent à savoir combien de fois il est mort, en fonction de sa sensibilité à la douleur, qu’elle bande de monstres. Le pire étant sûrement le destin de ses membres découpés, qui finissent eux aussi étudiés quelque part.

Cette organisation reste aussi très discrète, on comprend rapidement qu’ils font des tests afin de mieux cerner les Ajin, mais dans quel but final ? Pouvoir les éliminer définitivement ? Pouvoir les détecter avant une mort ? Pouvoir en créer d’autres ? Faire une armée, ou bien faire devenir immortel des abrutis ayant les moyens ? Même s’il est possible aux citoyens de deviner le sort des Ajin, ils n’en mesurent pas toute l’ampleur. Et surtout, ils n’ont pas encore capté qu’ils pourraient être les prochains, après tout, il faut mourir une fois pour s’en rendre compte. Donc au final, la population vit sans savoir, mais en se permettant de juger (comme d’habitude). D’ailleurs Kei en est le premier à en faire les frais… lui qui ne vivait que pour soigner sa sœur, finit renié par celle-ci directe, et il allait perdre son temps pour la soigner ? Y a de quoi être un peu dégoûté quand même… mais encore une fois, Kei ignore la réaction de ses proches, donc bon, le choc sera grand le moment venu.

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Chronique complète :

https://sunread26.wordpress.com/2023/11/02/ajin-tome-3/

Extrait :

Comme on est en période d’Halloween, je reprends un peu les séries horrifiques de ma collection, surtout que pour Ajin, il y a un bon petit nombre de tomes, donc pour avancer, il va bien falloir que je lise. Je peux déjà dire que la série est déjà bien violente dès le départ, et que ça n’ira sans doute pas en s’arrangeant vu ce que prépare Hat. Quant à la population, leur comportement est tellement réaliste que ça reflète bien une certaine « idiotie » générale…

Kei a été capturé par le gouvernement, et maltraité, torturé pendant un un bon moment. Hat souhaite le récupérer pour voir s’il sera un allié pour lui, dans son combat contre l’humanité. Manque de bol, Kei n’en a pas plus envie que ça, même si la mort des gardes l’indiffère, il ne souhaite pas tuer tout le monde pour autant. Surtout qu’au final, il y aura sans doute des Ajin dans le lot, puisque seuls les morts peuvent prouver qu’ils n’en sont pas (ce qui est un peu ironique, vu comment les humains traitent les Ajin connus). Hat souhaite clairement lancer les hostilités contre les « humains », il le dit, il aime tuer, mais quel est donc son but ? Un simple massacre ? J’en doute beaucoup, il est assez malin pour retourner la situation à son avantage, je le vois mal lancer une guerre simplement pour pouvoir tuer.

La partie que j’ai aimée ne concerne pas Kei, mais Tosaki, celui qui pourchasse les Ajin. On apprend pourquoi il fait ce boulot, mais aussi comment sont utilisés les Ajin afin d’améliorer le quotidien de la population. Hat se sert de son corps pour vendre des organes de manière illégale. Je me demande ce qu’il se passe dans ce cas-là, est-ce que l’organe garde une part d’Ajin ou est-ce qu’il redevient normal ? Est-ce que la personne recevant l’organe devient un Ajin ? En tout cas, grâce à ses corps « immortels » plusieurs industries ont fait des bons en avant, que ce soit en médecine ou dans d’autres domaines. Hat révèle la réalité de leur condition au grand jour, mais personne ne s’y intéressera plus que ça… et pourtant, il aurait juste suffit de réfléchir un peu. Si les Ajin sont juste « surveillés » comme le dit le gouvernement, pourquoi cherchent-ils tous désespérément à fuir ? Comment peut-on être assez naïf pour croire qu’un gouvernement, prêt à tout pour les capturer, ne fera que les surveiller ? Ah, oui, c’est sûrement « ça ne me concerne pas, donc je m’en fou ».

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Ce manga est vraiment prenant ! Une nouvelle fois ce tome est excellent. Je dirais même plus, c'est un sans-faute !

Une fois ouvert, il devient difficile de s'arrêter ! De ce fait il se lit très vite, en plus l'intrigue principale est courte car le dernier chapitre concerne une histoire parallèle (tout aussi intéressante cela dit !), qui va sans doute rejoindre le scénario principal.

Les mystères autour des Ajin et des fantômes noirs sont toujours aussi épais, bien que quelques contours commencent à se dessiner. On apprend un peu mieux à les connaître, mais en même temps que les personnages principaux en fait. On avance à tâtons exactement de la même manière qu'eux !

Il en est de même concernant Yû Tosaki (celui qui travaille pour le ministère de la Santé) et Izumi Shimomura (sa partenaire et garde du corps), on en apprend plus mais relativement peu, en fait juste assez pour attiser encore plus notre curiosité, surtout à la fin !!

Et justement j'aime beaucoup Izumi (elle est trop belle 🙈) ! En plus on voit que pas mal de choses se trament autour d'elle...

Le personnage de Keisuke met en lumière la souffrance et l'injustice que peuvent subirent les Ajin (et par la même occasion les personnes présentées comme étant "différentes"), et surtout son amoureuse Yuki fait une remarque très pertinente sur eux, comme quoi s'ils n'étaient pas des Ajin, ils seraient morts ! Et j'avoue que je n'avais pas songé à cela, bien qu'ils subissent énormément de souffrances ils sont quand même chanceux quelque part !

Et justement, toute l'horreur que font subir les chercheurs aux Ajin pour leurs expériences nous est démontrée, et même si ce tome regorge moins d'horreur que le précédent, ces passages en soi sont horribles, atroces !

L'amitié est fortement représentée dans ce volume, plusieurs personnages ont des liens très forts que l'on voit rarement, et c'est beau à voir !

Pour finir, je me suis rendu compte que j'aime bien les dessins de ce manga, je les trouve vraiment bien faits et stylés, j'aime beaucoup ce genre !

Bref, c'est un manga que je recommande si vous appréciez ce style de lecture ! Bien que le premier tome puisse paraître un peu confus, à partir du deuxième il sera impossible de décrocher 😉

Chronique complète :

https://sunread26.wordpress.com/2023/12/07/ajin-tome-4/

Extrait :

J’avance la série petit à petit, il semblerait que l’ambiance générale ne va pas tarder à basculer vers quelque chose de plus sombre. J’ignore totalement qui est le plus fou des deux entre Hat et Kei… En tout cas, le groupe de Hat commence à passer à l’action, et les humains en face de lui semblent le sous-estimer au plus haut point. On peut au moins saluer l’imagination de Hat pour détruire des trucs, après tout, il n’est pas humain, donc il n’est pas limité et n’a pas à « survivre ».

L’action de Hat, en pleine ville, a fait parler, et beaucoup d’Ajin étaient présents. Toutefois, pour certains, cela relevé sans doute plus de la curiosité que d’une réelle envie de le rejoindre. Au final, ils se retrouvent tous dans un même immeuble, tout en haut. L’un des Ajin n’est pas stupide et se doute de quelque chose, après tout, un rendez-vous avec un type décris comme un terroriste au dernier étage d’un immeuble, c’est suspect, car il sera difficile de fuir… Il aurait dû écouter son intuition et ne pas rentrer, parce qu’effectivement, le but était de rendre la fuite difficile. Hat ne supporte pas qu’on ne le suive pas, ainsi, même s’il propose gentiment à ceux qui sont contre de partir, il n’en pense pas un seul mot. Comment peut-on faire confiance à un type qui n’a aucune considération pour ses pairs ?? Au final, ceux qui acceptent de le rejoindre sont soit aussi fou que lui, soit ils avaient devinés le plan et préfère se taire pour l’instant pour mieux le trahir.

Kei semble s’être trouvé un coin tranquille, où personne ne semble connaître son visage. Une vieille dame l’accueil et le nourri, tout en faisant croire aux autres villageois qu’il s’agit de son petit-fils. Kei ne baisse pas sa garde pour autant, il semble également bien moins accroché aux humains qu’auparavant. Mais, ce n’est pas pour autant qu’il souhaite rejoindre Hat et tuer les gens. Ce n’est pas non plus pour faire un nouveau groupe pour le contrer… Au final, il souhaite juste vivre tranquille, sans avoir à se battre, mais avec ce que Hat prévoit, il n’aura peut-être pas d’autres choix que de rejoindre un camp. Il lui sera de plus en plus difficile de rester neutre, même s’il n’a aucun sentiment ou remord. Même si tout ce qui le guide est son propre confort, il devra choisir, car l’avenir s’annonce assez sombre, tant pour l’humanité, que pour les Ajin. Malgré son manque d’empathie, il semble comme libéré d’un poids, et essaie aussi de maîtriser son Ajin sans doute au cas où.

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Chronique complète :

https://sunread26.wordpress.com/2023/12/21/ajin-tome-5/

Extrait :

Le déroulement de ce tome, c’est un peu « l’ennemi de mon ennemi est mon ami ». Kei ne va pas pouvoir rester neutre plus longtemps, surtout s’il souhaite mener une vie tranquille. Il n’a donc plus le choix, il doit prendre parti. Ce n’est évidemment pas celui de Hat qu’il va prendre, puisque c’est lui qui détruit sa tranquillité… Mais le résultat de son choix reste tout de même assez surprenant et inattendu.

Hat a mis son plan en exécution, comme prévu, il va réaliser un attentat, et comme toujours, sa victime sous-estimera grandement son panel d’action. Ne pouvant pas mourir, Hat prend possession d’un avion de ligne qu’il fait se cracher sur le bâtiment, réussissant ainsi son coup. D’une certaine manière, Kei, qui voit la scène depuis une TV, souligne l’ingéniosité de Hat, par un « bien joué ». Mais ce n’est pas pour autant qu’il cautionne son acte, car celui-ci va faire qu’il sera encore plus recherché. Même s’il n’est pas allié de Hat, le gouvernement ne fait pas de distinction, après tout, son but est de tous les capturer pour en faire des rats de laboratoire. Je n’arrive vraiment pas à saisir Kei, parfois il semble totalement insensible, et à d’autres moments pleins d’émotions. Je suppose que les préjugés sur les Ajin pèsent dans la balance, ou que pour moins souffrir il se dit qu’il ne doit pas être émotif…

En tout cas, il n’a pas le choix, s’il souhaite retrouver « une vie » banale et sans poursuite, il va devoir combattre et stopper Hat. Même si les Ajin sont impossible à tuer, il est possible de les neutraliser… en faisant en sorte qu’ils meurent en continue (genre dans une pièce sans oxygène). Loin d’être idiot, il se doute que son nouveau compagnon et lui-même ne suffira pas à stopper Hat et ses nouveaux alliés. Il est expérimenté et pleins de ressources, à deux, le stopper est impossible. Il faut donc qu’eux aussi trouvent de nouveaux alliés, Ajin… ou non. J’ai l’impression qu’ils ont réussi à faire une alliance, avec une personne assez inattendue, mais qui souhaite aussi la disparition de Hat. Maintenant, la question qui se pose, c’est si ce nouvel allié tiendra parole, car ils ont bien du passer un marché. Le gouvernement, via les informations, fait passer les Ajin pour des monstres dangereux, alors qu’au final, ils ne font que se défendre (après tout, ceux qui ignorent qu’ils sont des Ajin ne commettent pas de crimes, en fait).

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Ce premier tome est intriguant, on découvre des personnages qui cachent beaucoup de secrets. Le personnage de Kei va surement présenter des particularités même au sein des ajin, et j'ai envie d'en savoir plus.

Kei ne se laisse pas embobiner par Sato mais je me demande comment il va s'en sortir si Sato le laisse tomber. Ce tome était bien, on découvre un peu plus l'histoire.

Fortement recommandée par mon entourage, j'ai fini par me procurer la saga au travail. Je n'étais pas vraiment dans le bon mood pour la lire. Je me suis dis que je vais réussir à entrer dans l'histoire, une fois lancée.

Quand ça ne veut pas, ça ne veut vraiment pas. Pourtant, j'ai insisté et persisté, me disant que je vais avoir le déclic. Ce moment n'est pas venu même une fois parvenue au bout du cinquième tome. C'est bien la première fois, depuis longtemps, en mangas que je suis complètement passée à côté de l'essence même de l'histoire. Moi qui pensais qu'il y avait tous les éléments pour me plaire et me transporter, je ne vous dis pas la profonde déception que j'ai ressentie.

Par où commencer ? Déjà, l'univers. Le cadre de l'histoire est à peine posé que nous sommes bombardés d'actions. Des bastons en veux-tu ? Nous en avons à toutes les sauces. Et vas-y que je te crible de balles ! Et vas-y que je te défonce la tronche ! Et vas-y que je t'envoie l'armée ! Non mais, on ne peut pas respirer un peu ?! Ce déferlement de batailles ne permet pas de comprendre les tenants et les aboutissants de l'intrigue. J'ai eu l'impression d'assister à de la bagarre gratuite sans explication. Mon cerveau refusait de suivre la trame.

Pourtant, le fil conducteur aurait pu me plaire. En soi, nous faisons que suivre la traque de Kei Nagai qui se découvre Ajin. Monstre prédateur ou gardien ? Difficile de cerner ces créatures ! Comment sont-ils apparus ? La question n'est même pas soulevée. C'est normal. Ils sont là. Tout le monde est au courant. Faut vivre avec. Mouais, mais moi, je débarque. Vas-y doucement ! Quels sont ses particularités ? Nous savons juste qu'ils rendent les humains immortels. Et puis, quoi ? Quel est le but ? A tuer. A se faire tuer. Encore et encore ! Euh … ouais et le dénouement dans tout ça ?

Cependant, il y a un fil rouge mais il est parsemé de multiples intrigues qui s'imbriquent, se débriquent, se ré-imbriquent mêlant passé-présent sans avertir le lecteur. Je me suis complètement sentie perdue concernant les liens entre les personnages, le rôle de chacun et leur place dans cette guerre incessante entre humains et Ajin. Rien n'a été fait pour attraper mon attention et mon implication. Je suis restée de marbre durant toute ma lecture.

Le protagoniste ne m'a rien fait ressentir. Je l'ai trouvé froid, très distant avec le lecteur. Son manque cruel de relief et de personnalité m'a laissée totalement indifférente. Sa quête était pénible à suivre. Je n'arrivais pas à capter qui étaient ses alliés et ses ennemis. Pourtant, j'ai essayé plusieurs tactiques possibles pour m'immerger. Rien a y fait ! Les personnages secondaires, mal exploités, sont complètement dénués de sentiments. Aucun n'a su me faire ressentir une émotion bonne ou mauvaise. Frustration quand tu nous tiens !

Le graphisme n'aide pas. J'ai trouvé le coup de crayon très maladroit et très brouillon. J'avais l'impression de lire un manga d'horreur d'amateur pour adolescent tellement ça manque de détails et de subtilités. Les planches sont concentrées sur les mouvements brutaux et bourrins des personnages, oubliant complètement leurs traits. Ayant lu d'autres sagas de ce genre, je suis peut-être devenue exigeante.

En tout cas, Ajin a été un gros flop pour moi. Je suis la première triste à ne rien relever de positif. Je pense que je ne suis pas le public visé pour cette saga qui cible clairement les pré-adolescents. C'est pourquoi je vous invite à faire votre propre opinion.