Raymond Chandler

Un classique du roman noir avec un personnage mythique du genre, le détective Marlowe

Le Grand Sommeil, le titre est à lui seul une énigme car tout le long du livre je me suis posé la question « mais pourquoi ce titre ? ». La réponse, dans les toutes dernières pages… Et en plus, sans dévoiler la résolution de l’intrigue avec une double lecture, je trouve.

Un roman noir, un polar, le premier du genre, toujours copié mais jamais égalé, dans lequel Raymond Chandler allait poser les lois du genre : une écriture simple mais très efficace aux phrases courtes et percutantes, un récit à la première personne, une histoire cynique aux personnages multiples sur le thème de la pornographie et de l’homosexualité, des meurtres en veux-tu en voilà, un propos sexiste où les rôles féminins se limitent à ceux de femmes fatales, des gangsters sanguinaires côtoyant des notables corrompus et un détective privé déjà en imperméable qui a du mal à joindre les deux bouts, pessimiste mais lucide, flegmatique et qui manie un verbe vert, imagé et plein d’humour. Des dialogues à la Michel Audiard dont on se demande si, finalement, ce dernier, ne s’est pas tout simplement inspiré de Raymond Chandler ou pire l’a copié…

Un roman où le lecteur rira mais où il devra rester concentré pour ne pas perdre le fil car l’histoire avec ses personnages très nombreux est, en réalité, sous des airs simplistes, très alambiquée.

Cette histoire commence par le vol d'une pièce de monnaie ancienne et se termine par une histoire de défenestration. Le rôle du détective privé Marlowe est de passer de l'un à l'autre.

Une nouvelle de 100 pages, un petit bijou qui contient tous les ingrédients du roman noir : un détective au parlé franc et imagé, des personnages féminins pas très futées que la morale et la bienséance réprouveraient aujourd’hui, des policiers pas très doués, de la violence, de l’alcool, de la corruption, des meurtres, des paysages urbains,, des dialogues soutenus… Paru en 1937, Déniche la Fille est donc en quelque sorte le tube à essai de ce que Robert Chandler écrira par la suite en donnant ses lettres de noblesse au roman noir : Le Grand Sommeil, Adieu ma jolie, La Dame du Lac….

Un roman policier à l'ancienne avec des ficelles à l'ancienne.

L'auteur arrive à maîtriser l'enquête et le suspense avec brio. J'ai d'ailleurs beaucoup aimé la fin.

Par contre j'ai ressenti une écriture et une façon de décrire les choses très scolaire voire linéaire.

Chandler fait partie des pionniers du polar noir.

Les débuts de Philip Marlowe, rien à dire, Chandler faisait de bons polars, un classique.

nouvelles avec des intrigues un peu tordues. Difficile à suivre l'intrigue et la fin est toujours inattendue ce qui est un peu frustrant. Maintenant il y a le style Chandler toujours au pas de charge mais pour moi cela ne suffit pas....

je le vends sur mon vinted si ça intéresse quelqu'un, mon vinted : juliabra3

Femmes fatales.

Roman noir.

Un privé qui en prend plein la figure.

Des personnages secondaires bien campés - Patton, Weber !

Une intrigue bien menée, si bien que cela en devient un obstacle pour apprécier les belles inventions de la langue, qui "coulent" souvent un peu trop bien...

Lu dans la traduction de Nicolas Richard.