Natsume Ono

Un one-shot assez vide mais paradoxalement satisfaisant. Le premier chapitre pose les questions et les autres répondent avant une fin assez ouverte. On s'habitue très rapidement aux graphismes de l'auteur et l'ambiance du tome est bien faite.

Dessins toujours aussi faibles, peu de détails dans les décors. On a l’histoire d’un serveur retrouvant de vieilles connaissances en cuisine avec vision de son passé, plusieurs parties sur la relation qui lie Vanna et Teo, tous deux chefs, et de la rancœur qu’à ce dernier au départ pour l’Amérique de Vanna. Et enfin, on suit l’histoire de deux femmes n’ayant pas de chance avec les hommes.

A la fin du volume, une jeune femme demande à voir le patron.

Ce tome est le dernier de la série, et se déroule après les évènements du one-shot écrit 3 ans plus tôt centré sur la jeune femme arrivant au restaurant, Nicoletta, fille de la femme du patron et de son premier mari.

On suit au départ les aventures d’un politique dont la petite fille qui fait des prédiction, politique qui travaillera plus tard comme serveur dans le restaurant après la fin de sa carrière, on a ensuite les problèmes de couples de 2 personnages, puis le patron, Lorenzo, apprend qu’il va devoir porter des lunettes. Enfin, les derniers chapitres portent sur la fête d’anniversaire de Nicoletta avec le retour d’un ancien employé venu retrouver et observer un cuisinier chez qui il avait fait son apprentissage. Après cette soirée, Gigi, le sommelier, s’en va se recueillir sur la tombe de son père et y rencontre un drôle d’enfant.

Le grand problème de cette série c’est qu’elle n’a aucun but. On se perd dans les personnages masculins, qui se ressemblent quasiment tous, on a du mal différencier le présent du passé, peu de marqueurs temporels. J’ai l’impression de n’avoir lu que des histoires banales d’employés cinquantenaire de restaurant.