Dominique Douay
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Note moyenne : 7.17/10Nombre d'évaluations : 12
0 Citations 13 Commentaires sur ses livres
Les derniers commentaires sur ses livres
Petite nouvelle sans grande prétention, mais qui reprend avec intelligence les trames classiques de la S-F, alors pourquoi s'en priver surtout quand c'est bien écrit.
Afficher en entierUn roman dont Philip K. Dick n'est pas seulement un personnage secondaire (quoi que...) mais aussi une véritable inspiration. Une histoire complexe, décomposée, jouant sur différents points de vue, des retours dans le temps et des souvenirs qu'on déforme, dans une ambiance paranoïaque et angoissante. C'est assez hermétique, c'est vrai, mais c'est très intriguant, avec une réflexion sur le destin.
http://appuyezsurlatouchelecture.blogspot.fr/2016/07/il-aimerait-bien-posseder-vraiment-ce.html
Afficher en entiercomplètement schizophrénique
Afficher en entier15 nouvelles imaginaires sur le thème de l'exil et de l'immigration, par des plumes réputées du genre nous apporte ce recueil créé via une cagnotte en ligne communautaire au profit d'une association.
Chaque nouvelle, signée d'un auteur différent apporte à ce livre un souffle d'humanité dans ces récits, parfois ancrés dans notre monde, qui traitent de thèmes difficiles. Chacune de ces nouvelles propose une approche différente de la problématique de l'immigration, tout en la mettant en scènes avec de la SFFF. Le recueil en ressort extrêmement humain, parfois pessimiste, parfois optimiste, mais dans l'ensemble juste et écrit très finement.
Afficher en entierFrantz est un OVNI, dont les Moutons Electrique ont le secret. J'ai acheté ce livre via le financement participatif de la maison d'éditions, étant une adepte de leur nouvelle (et très bonne!) collection "bibliothèque dessinée".
Je dois dire que cette lecture, qui est au final assez cynique, a été à la fois intéressante et perturbante, mais mon sentiment final a été de manquer quelque chose.
La narration est intéressante, elle change souvent de points de vue, implique directement le lecteur avec le personnage, l'auteur a su jouer avec finesse de son talent d'écriture. Seulement, parfois quelques éléments semblent légèrement "décalés" par rapport à ce qu'ils auraient pu être. L'intention de l'auteur, "le but" du livre ne m'est pas apparu entièrement durant cette première lecture (car j'y retournerais un jour, pour voir ce que je n'ai pas su voir) et j'avoue avoir été légèrement perdue par cet aspect. Pourquoi certaines actions? Comment? Ces questions sont parfois restées en suspens. Cela ne me dérange pas toujours, j'aime une part de mystère et d'imagination de la part du lecteur, mais pour le coup, je me suis sentie parfois en dehors du livre.
Le scénario est très intéressant, vraiment particulier, il sort des sentiers battus et surprend à plusieurs reprise, ce qui permet de proposer une lecture originale.
Les graphismes sont un des points très importants du livre, je me suis laissée portée tout au long du livres par ces images, parfois abstraites, mais toujours belles et qui ponctuent le livre par des moments de pauses, pour essayer de relier les deux éléments. C'est une vraie force de cette collection de proposer des textes qui se coulent dans les graphismes et inversement, on sent qu'il y a un réel travail derrière.
Dans tous les cas, c'est une lecture de SFFF qui change de l'ordinaire, qui propose une évasion originale, et surtout sort le lecteur de ses habitudes avec des graphismes qui sauront titiller même les plus assidus!
Afficher en entierUn roman de S-F court en bichromie vert glacé-noir : une étrange créature qui assimile les êtres qu’elle croise et leur propose son monde à elle, un personnage « humain » hors normes, une narration en flux de pensées, des illustrations entre style abstrait et réalisme. Une lecture originale, mais qui aurait pu aller plus loin dans le développement de ses thèmes de réflexion.
En savoir plus sur : https://livraisonslitteraires.wordpress.com/2020/03/18/frantz/
Afficher en entierImaginez ou essayez d'imaginer une cité monde, bien que l'on découvre qu'elle n'est pas la seule, mais en même temps on s’aperçoit ou on pense s'apercevoir que tout cela n'est pas forcément réel d'une année à une autre, bien que l'on lise ou vivra cette aventure sur une répétitive même année. Bref, Dominique DOUAY sait lui ce qu'il en est et pour notre plus grand plaisir
Afficher en entierUne écriture ambiguë Une histoire décousu un auteur qui peut être déchaine sa paranoïa dans une psychanalyse de défoulement ! Qui sait !! Très difficile à lire pour moi et peu d'intérêts.
Afficher en entierStrates, chacun des niveaux, des plans imaginaires qui, accumulés, superposés, sont constitutifs de quelque chose, c'est une des définitions donnée, Dominique Douay va s'en saisir et vous écrire une petite merveille de la science-fiction. Attention ! il vous faudra bien vous accrocher car elles sont multiples ces strates
Afficher en entierJ'ai trouvé ce livre dérangeant et hautement incompréhensible.
On nage en plein flou (le personnage aussi), et jamais on ne saisi quoi que ce soit. Je sais bien que c'est voulu, mais ça en complique quand même fortement la lecture !
J'ai fini par le trouver très long, et sans consistance (rien n'est stable, mais encore une fois c'est voulu).
J'ai lu la fin en diagonale, consciente que je n'avais pas assez suivi l'histoire pour en comprendre le dénouement (et effectivement…!)
Afficher en entierLes gens aiment aussi
Dédicaces de Dominique Douay
et autres évènements
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Editeurs
Denoël : 6 livres
Les moutons électriques : 5 livres
Opta : 2 livres
Calmann-Lévy : 2 livres
J'ai lu : 1 livre
Editions de l'Aurore : 1 livre
Fleuve Noir : 1 livre
Jacques BREMOND : 1 livre
Biographie
Après des études de droit à Lyon puis Paris, il entre en 1970 dans l'administration trésor public. Parallèlement, il dirige l'hebdomadaire Drôme-Demain, lié au Parti Socialiste, et commence à écrire de la science-fiction : sa première nouvelle, « Les Ides de Mars » est publiée dans Fiction en 1973, puis sa nouvelle « Thomas », elle aussi publiée par Fiction, remporte le Grand Prix de la science-fiction française en 1975.
Durant les années 1970, il publiera une dizaine de romans et de recueils de nouvelles dans la mouvance de la science-fiction politique de gauche de cette époque, à l'instar de Jean-Pierre Andrevon et Joël Houssin : il participe par exemple aux anthologies Banlieues rouges (Éditions Opta, 1976), Retour à la terre 2 (Éditions Denoël, 1976), et Planète socialiste (Éditions Kesselring, 1977). Pendant la même période, il publie également de nombreuses nouvelles, tant dans la presse spécialisée (Fiction, Galaxie (magazine), Univers...) que dans les quotidiens (Libération ou Le Monde) et écrit de nombreuses critiques, notamment pour "Politique Hebdo" et "(À SUIVRE)" dont il devient un collaborateur régulier au cours des années 1978-1982.
En 1981, il entre au cabinet de Georges Fillioud, ministre de la Communication dans les gouvernements de Pierre Mauroy et de Laurent Fabius, comme Chef de cabinet. En 1984, il intègre les Chambres régionales des Comptes comme magistrat, en Rhône-Alpes, puis en Polynésie française.
En 1984, il crée avec Patrice Duvic et Jean-Pierre Andrevon la collection "Fictions" aux Éditions La Découverte. Malgré sa courte existence, cette collection permettra de faire connaître de nouveaux auteurs, tant américains (notamment le mouvement "cyberpunk" avec William Gibson) que français, avec Richard Canal. Il participe également à la collection "Futurs" des Éditions de l'Aurore, avec Jean-Pierre Andrevon et George Barlow. Il reçoit le Prix spécial de la science-fiction française en 1989 pour Les Voyages ordinaires d'un amateur de tableaux (Éditions Valpress), fruit de sa collaboration avec le peintre Michel Maly, l'un des fleurons de l'Ecole lyonnaise de peinture.
Les années 1990 marqueront une rupture provisoire avec l'écriture : il se consacre alors à l'enseignement et à la formation. Enseignement à l'université, notamment comme maître de conférence associé à l'Institut d'Etudes Politiques de Lyon, formation d'élus locaux et de fonctionnaires territoriaux dans les pays d'Europe de l'Est, pour le compte de l'Union européenne, puis en Afrique francophone et lusophone pour le compte de la Fondation Jean Jaurès, alors dirigée par Gérard Collomb, futur maire de Lyon. Il ne revient à l'écriture qu'en 2008 avec la nouvelle "Chambre d'hôte" publiée par la revue Fiction. Et deux romans suivront.
Comme pour Michel Jeury, une partie importante de son œuvre est marquée par l'influence de Philip K. Dick, à travers les thèmes de la folie, de l'altération de la réalité ou de la manipulation du temps.
Il est très attaché à la ville de Lyon, dans laquelle il réside. Dans l'un de ses romans (La fin des temps, et après) se déroulant justement à Lyon, il décrit des traboules permettant de voyager à travers le temps.
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