Marie-Monique Robin

A le voir, à l'entendre, on découvrait soudain que l'aventure ce "paria" avait sa logique, qu'elle correspondait à un moment de la société française.

Scotland Yard, nom prestigieux, est connu comme une spécialité typiquement britannique. Ses inspecteurs seraient-ils plus intelligents, plus subtils, plus perspicaces que leurs confrères étrangers ou que nos héros de romans, les Maigret ou les Bourrel ? Sans doute pas !

Crime crapuleux, passionnel, politique, vengeance d'un rival, les pistes ne manquent pas, mais l'enquête piétine. D'ailleurs ce cadavre est-il vraiment celui de Skize ?

C'est une puissante oeuvre antiesclavagiste.Ample fresque d'une société où les relations maître-esclaves pourrissent tout, avec ses riches planteurs créoles, ses fonctionnaires vénaux et son armée espagnole, haïe des Créoles, et enfin la masse immense et pitoyable des esclaves, exclus et torturés.

Un essai qui a un impact fondamental sur les décisions actuelles -notons le cas du glysgophate. Et pas seulement, le documentaire de Marie-Monique Robin est aussi à voir.

Monsanto est une firme qui souhaite avoir pour client tous les consommateur et je pense qu'il a réussi: on ne peut acheter un produit de nos jours sans avoir eu affaire, de plus ou moins près, à une innovation sortant des labos de cette firme: OGM, hormone de croissance bovine... A moins que vous vous nourrissez grâce à votre propre serre, il me semble dur de voir comment éviter Monsanto, qui cherche à être un pilier de l'industrie agroalimentaire.

Et pourtant il faut agir et pour cela, connaître les agissements de Monsanto est fondamental.

En somme: ce livre, riche en documentation, est un puits de savoir afin d'avoir un regard neuf sur le monde qui vous entoure !

Un travail de recherche et de collecte d'informations comme sur "le monde selon monsanto". Un constat effrayant qui lie indubitablement les eco systèmes dévastés et l'émergence de nouveaux virus. L'urgence n'est pas à trouver un vaccin mais de changer complètement de façon de vivre....Sinon nous allons faire partie de la sixième extinction de masse !

Multinationale américaine de la chimie, des semences et des manipulations génétiques, Monsanto a été responsable de la production à grande échelle et de la mise sur le marché de quelques-uns des plus dangereux produits de l’époque moderne : le DTT, aujourd’hui interdit, les PCB (bisphénol polychloré, communément appelé « pyralène » chez nous), liquides réfrigérants et lubrifiants dont la nocivité reste dévastatrice pour la santé humaine, la dioxine dont quelques grammes suffisent pour empoisonner une ville entière, l’agent orange utilisé massivement au Viet-Nam par l’armée américaine comme défoliant, les hormones de croissance laitières et bovines poussant les animaux à dépasser leurs capacités naturelles, le désherbant Round-Up, présenté fallacieusement comme biodégradable et favorable à l’environnement et pour finir, « last but not least », les fameuses semences OGM de soja, maïs, riz ou coton aussi catastrophiques pour la biodiversité que pour la santé humaine…

« Le monde selon Monsanto » se présente comme une enquête aussi fouillée que magistrale sur une société si obsédée par l’appât du gain qu’elle en oublie tout principe moral et toute valeur pour imposer son emprise sur quasiment l’ensemble de la planète, amenant dans son sillage la misère et le désespoir des petits paysans, des dégâts quasi irréversibles sur l’environnement et une dégradation de la santé humaine. L’auteure, également co-réalisatrice du documentaire éponyme, a dû sillonner la planète pour mener à bien son enquête. Celle-ci la mena des plaines du Middle-West américain aux grands espaces canadiens pour le soja, puis dans toute l’Amérique du Sud pour le maïs et finalement en Inde pour le riz et le coton. Au fil des pages et des découvertes, le lecteur se retrouve de plus en plus horrifié devant le cynisme et les malversations innombrables de cette multinationale qui se permet de breveter le vivant, d’interdire aux agriculteurs de resemer les graines qu’ils ont récoltées, d’intenter des procès aux récalcitrants entre autres manières de voyous en col blanc. Ce géant apprenti sorcier sans foi ni loi qui se retrouve ainsi en position de quasi-monopole mondial, s’offre des profits pharamineux au détriment de la vie biologique, de la santé et même de l’existence des hommes. Le livre refermé, on ne peut que se poser la question : « Quand et comment arrêtera-t-on cette multinationale qui ne nous veut aucun bien ? »

Un livre qui nous fait nous interroger sur ce qu'on mange.....

Ce livre traite des sujets d'actualité que tous le monde devrait s'intéresser : La pandémie, la biodiversité ...

L'auteure retranscrit les interview qu'elle a eu pendant la période de confinement mondiale dû au COVID19. Il en ressort très clairement que si nous changeons pas notre comportement vis à vis de la nature nous sommes condamnés à vivre de perpétuel pandémie.

Nous. Allons. Mourir.

C'est simple comme bonjour, n'est-ce pas ? Simple comme d'acheter du pain de mie fabriqué avec de la farine américaine alors que la France produit plus de blé qu'elle n'en consomme. Simple comme de persister dans une monoculture d'exportation qui ne satisfait pas les besoins alimentaires de la ville la plus proche faute de diversité. Simple comme de bétonner son jardin pour que la place de parking de sa voiture soit immunisée à la gadoue.

Dans ce livre, l'auteur n'est clairement pas aussi franche que moi. Elle a une démarche d'information : voici ce que l'on sait. Elle ne fait pas de prescriptions politiques et mon commentaire revendicatif ne fait pas honneur à sa démarche relativement neutre. Elle rassemble de nombreux scientifiques interviewés ; elle tente de rassembler des points de vue nuancés, voire différents. L'ensemble est clair, la présentation est relativement peu partisane même si les extraits d'interviews présentent parfois les opinions politiques de leurs auteurs respectifs. La présentation est pédagogique et efficace.

Ce n'est pas de la faute de l'auteur si comprendre que nous causons notre perte et de quelle manière, me fait hérisser les poils du dos !