Patricia Melo
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Note moyenne : 7.36/10Nombre d'évaluations : 11
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Les derniers commentaires sur ses livres
Ecriture lourde, aucune fluidité dans le texte, il m'a fallu plus de 100 pages pour rentrer dans l'histoire. l'auteur nous dépeint une société brésilienne superficielle, violente, raciste et machiste. Je ne dirais pas que je n'ai pas aimé, mais je ne dirais pas que je l'ai apprécié. je ressors de ce livre mitigé.
Afficher en entierDécouverte de l’auteure et de sa plume,
J’ai eu du mal à me plonger dans l’histoire, je n’ai pas l’habitude de thrillers au Brésil ? (meurtres non élucidés, trafics de drogue)
Des passages longs et beaucoup de personnages et des passages courts où je n’arrivais pas à voir où elle voulait m’emmener... en définitif, j’ai aimé mais sans plus ! L’auteure nous tient en haleine jusqu’au bout malgré tout !
⭐️⭐️⭐️
Afficher en entierC'est le récit d'un conflit de voisinage entre deux personnes et pour ne pas résumer le livre je dirais simplement que j'ai beaucoup apprécié la première partie mais je suis resté sur ma faim avec la deuxième. Je conseille toutefois les livres de Patricia Melo remplis d'humour noir.
Afficher en entier« Voilà la conclusion à laquelle je suis arrivée au cours de ma deuxième semaine au tribunal : nous, les femmes, nous tombons comme des mouches. Vous les hommes, […] vous nous tuez. Et au tribunal, vous dites tous que c’est de notre faute ». Conclusion à la fois spécifique pour l’héroïne dans son investigation au Brésil, et tristement universel pour le reste du monde.
Celles qu’on tue, c’est l’histoire des féminicides principalement, mais aussi celle de la culture du viol, de l’impunité pour les agresseurs, de la primauté de l’argent, de la nature sacrifiée… c’est un roman qui remue et touche en plein cœur avec son écriture crue, cruel et sans fioritures. Toute la cruauté et la banalité de ces crimes est brillamment dépeinte et en devient parfois difficilement supportable à lire.
En marge de ce tableau sur la société, un point très intéressant est également soulevé par l’autrice grâce aux rituels ancestraux de la région et la prise d’un hallucinogène : il est question de la colère, de la violence et de la vengeance des femmes victimes. Ce n’est pas un sujet régulièrement abordé en littérature (en tous cas, dans mes lectures jusqu’ici ), mais il mérite amplement d’être creusé ! Ces épisodes d’hallucinations, et donc de violence, sont assez peu présents face à l’ampleur du roman, mais on comprend rapidement à quel point ils sont salvateurs pour l’héroïne… une nouvelle forme de satisfaction et de connaissances ressort agréablement de ces courts chapitres.
Je n’ai pas toujours été d’accord avec les propos de l’autrice (notamment sur la porn0graphie qui serait la cause de tous les problèmes), mais c’est un roman qui me restera longuement en tête et que je ne manquerai pas de recommander autour de moi !
Afficher en entierEt c'est parti pour une immersion en Amazonie dans la région de l'Acre.
Une région où naître femme est une condamnation à mort.
Une toute jeune fille est violée, mutilée, assassinée dans la forêt.
Trois fils de familles influentes resteront en liberté.
Trois femmes vont se brûler les doigts en réclamant justice.
Derrière cette histoire se cache les mille et unes raisons ainsi que tout ce qui peut servir d'arme (au gré de l'imagination) et les différentes personnes (encore une longue liste) capables de tuer.
Quant aux causes, il n'y a que l'embarras du choix.
Les femmes sont les biens tristes vedettes de ce roman et on se rend compte que toutes sont impactées par cette histoire soit en temps que victimes collatérales, soit dans leur attitude vis-à-vis des hommes.
Après une telle lecture comment ne pas voir un monstre dans chaque homme ?
Et que vaut une femme aux yeux de la justice ? Et là pas besoin d'aller en Amazonie, il me semble.
Patricia Melo mêle avec brio histoire et politique du Brésil, phénomène sociétal et réalisme magique car une partie du récit prend place parmi des tribus amazoniennes.
Le style est fluide, sombre et parfois poétique.
Un roman coup de poing qui laisse sans voix et que je vous conseille de lire.
Merci aux éditions Buchet Chastel
#Cellesquontue # NetGalleyFrance
Afficher en entierUne jeune avocate de São Paulo se rend dans l’état de l’Acre pour assister aux procès des assassins d’une jeune indigène. Là, entre triste modernité et rites ancestraux, elle va découvrir une région profondément ancrée dans l’injustice et la violence.
« Celles qu’on tue » est un roman noir et brutal, à la fois polar et plaidoyer sans concession contre les féminicides. Au cœur de la jungle amazonienne, l’autrice nous offre un récit d’une force incroyable, porté par une sororité quasiment mythologique et les rythmes palpitants de la jungle tropicale. J’y ai retrouvé par certains aspects l’atmosphère hypnotique de « la Couronne Verte » de Laura Kasischke, un livre que j’avais aussi beaucoup apprécié.
Excellente pioche donc pour ce roman de la rentrée littéraire. À lire absolument si le sujet vous tient à cœur.
Afficher en entierPatricia Melo immerge son lecteur dans son roman, Celles qu’on tue, au cœur de l’Acre, région à l’extrême ouest du Brésil. En plus d’être la région la plus pauvre du pays, elle détient un triste record, celui du nombre de féminicides non jugés ou non punis.
La narratrice vit une histoire d’amour avec le bel Amir. Lorsque celui-ci la traite de salope et la gifle, elle décide de s’enfuir dans l’Acre. Elle part suivre le procès d’un féminicide dont une amie, aussi avocate, représente la partie civile. Trois jeunes hommes issus de la bonne société sont dans le box des accusés.
Non seulement Patricia Melo dénonce les conditions de vie des femmes indigènes, considérées comme une sous-classe sociale au Brésil. D’ailleurs, la victime n’avait que quatorze ans. Et malgré de nouvelles avancées juridiques, l’écrivaine raconte que les meurtres de femmes ne sont presque jamais punis dans cette région.
Cette réalité, Patricia Melo la raconte à travers un montage romanesque fluide et dense. La domination y est analysée en décortiquant sa portée sociale et politique. Son but n’est pas uniquement d’attendrir mais aussi de forcer à un réveil des consciences pour que cessent ces injustices. Car, les descriptions des sévices démontrent la toute-puissance du colonialisme de l’homme blanc.
Le roman noir Celles qu’on tue renvoie vers la brutalité d’un monde injuste et violent où rien ne semble pouvoir changer l’ordre installé. Patricia Melo mêle le passé et le présent de son héroïne pour décrire la sauvagerie des hommes. Néanmoins, le roman devient roman policier en racontant une enquête sur des assassinats pour taire ceux (ou celles) qui dénoncent. Il décrit aussi la magie de l’Amazonie et ses rites ancestraux.
La voix de Patricia Melo, féministe à portée sociale, est à découvrir à la fois comme un témoignage de ce pays du bout du monde et la réalité de la condition des femmes mais aussi pour comprendre l’importance d’une nature à préserver. Le roman, Celles qu’on tue, ne peut laisser personne indifférent !
Chronique illustrée ici https://vagabondageautourdesoi.com/2023/12/04/patricia-melo-celles-quon-tue/
Afficher en entier« Celles qu’on tue » traite d’un sujet difficile puisqu’il s’agit de celui des féminicides et plus particulièrement au Brésil, dans l’état de l’Acre. Il s’agit d’un véritable fléau en Amérique du Sud (même s’il fait également beaucoup de ravages dans le monde entier).
J’ai apprécié la découverte de cette autrice brésilienne, considérée comme l’une des plumes brésiliennes contemporaines les plus importantes.
J’ai également apprécié l’ancrage dans l’actualité récente du Brésil par l’évocation des nombreux dégâts occasionnés par la politique dévastatrice de l’ancien président Bolsonaro, notamment au niveau écologique en Amazonie.
Malgré le poids des thèmes abordés, il y a quelque chose de poétique dans la plume de l’autrice, Patrícia Mélo. Son écriture, fluide mais aussi très sombre, marquera les lecteurs.
J’ai un peu moins aimé dans ce livre les chapitres « ésotériques » présentant le chamanisme et les rites ancestraux des peuples indigènes. Cela ne bloquera certainement pas tous les lecteurs, mais mon esprit trop cartésien a parfois pris le pouvoir…
Malgré cet élément, ce roman noir violent devrait vous toucher comme je l’ai été. Dénonçant brillamment les violences perpétrées contre les femmes et les injustices dont elles sont fréquemment victimes, cette chronique sociale est à lire comme un texte qui se veut engager mais aussi ô combien réaliste.
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Biographie
Patrícia Melo (né en 1962 à Rio de Janeiro), est un écrivaine brésilienne. La violence est très souvent présente dans ses œuvres qui se déroulent dans le Brésil contemporain.
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