Alejandro Jodorowsky
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Note moyenne : 7.26/10Nombre d'évaluations : 829
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Un récit particulièrement inspiré de Jodorowski qui laisse percer se nombreuses interrogations religieuses et philosophique. La série du Lama blanc a dû en inspirer d'autres, on pense notamment à Pema Ling et au jeu du Lotus pourpre. La grande époque du scénariste, et par là même, des Humanoïdes Associés.
Afficher en entierL'on progresse dans ce récit d'apprentissage avec un personnage central un peu larmoyant, mais une intrigue qui se construit et des éléments nouveaux tel qu'un yéti qui font leur apparition. Le tout au milieu de paysages enneigés somptueusement dessinés par Bess.
Afficher en entierLe calvaire de Gabriel n'est pas terminé, mais il franchit les obstacles par son obstination, sa droiture et son astuce. Dit de cette manière, cela peut sembler un peu gros et simpliste, mais l'histoire est pleine de finesse et de poésie, et les personnages sont attachants. Les dessins sont un peu plus denses et confus que dans les deux premiers tomes, mais c'est aussi dû à la tournure que prend l'intrigue.
Afficher en entierEt c'est là que malheureusement Jodorowsky, coutumier du fait sur les longues séries, part en sucette, entraînant son scénario dans une simplification hâtive et un manichéisme de bas étage. On a une ellipse de dix ans dans la vie de Gabriel qui entraîne un changement incompréhensible du personnage et l'on retrouve ses proches dont la situation déjà catastrophique se dégrade encore sans qu'on comprenne pourquoi cela se produit à ce moment-là. C'est sans queue ni tête et c'est bien dommage parce que Gabriel est un personnage très intriguant et que Bess se bat becs et ongles pour garder à la série son niveau graphique exceptionnel.
Afficher en entierEn immergeant complètement Gabriel dans une quête intérieure et un univers ésotérique, Jodorowsky retrouve une cohérence qu'il avait complètement perdu dans le tome précédent. L'intrigue est extrêmement contemplative mais le dessin s'y accorde parfaitement et on se retrouve dans la droite ligne des premiers épisodes.
Afficher en entierOù Gabriel parvient à un accomplissement qui n'offre pas beaucoup de surprise. Jamais facile de finie une saga de cette dimension ! Mais la lecture est très agréable grâce une fois encore à l'excellent dessin de Bess.
Afficher en entierUne œuvre fondatrice de la BD S.F. mondiale qui débute comme une satyre de polar dans un univers totalitaire qui n'est pas sans rappeler celui de "Brazil". C'est bordélique mais ça foisonne de bonnes idées et de personnages foutraques (Tête de Chien ??? Deepo la mouette de béton ???) Les couleurs hyper saturées en dérangeront certains mais elles s'accordent à l'ambiance de la cité. le côté S.F. a pris un petit coup de désuétude (les robots policiers sont pas mal ringards) mais ça donne un chouette petit côté nostalgique. Un monument qui mérite d'être lu ou relu pour les amateurs du genre. Notons que l'album fait une courte apparition dans les mains de Pascale Ogier dans "Les nuits de la pleine lune" d'Eric Rohmer.
Afficher en entierEt là, l'action part sur les chapeaux de roues. Il y a un contraste assez saisissant entre le déchaînement de l'émeute menée par Tête de Chien et la veulerie de John Difool qui passe son temps à flipper tout en ayant quelques éclats de génie. Ça va à cent à l'heure et on apprend plein de choses sur les tenants et les aboutissants de l'intrigue. Le dessin est parfait, entre les tonalités hyper chaudes des combats dans la cité, le charme bucolique de l'environnement extérieur et du monde Techno. Et puis, il y a le Méta-Baron et son fils... Ça y est, on est à fond dans le monde de l'Incal.
Afficher en entierJodo utilise le prétexte de la course-poursuite pour nous faire visiter de nouvelles contrées de son monde, brillamment illustré par Moebius. L'osmose entre les deux auteurs est vraiment exceptionnelle et en visitant la cours imperoriale, le récit prend une dimension supplémentaire qui nous fait prendre conscience de la richesse de l'univers (qui donnera naissance par la suite aux séries parallèles que sont "Les Métabarons" et "Les Technopères".) L'influence de "Dune" se fait sentir, mais on est bien plus proche de l'hommage que du plagiat et la série des Incals atteint avec ce troisième tome le statut de monument de la S.F.
Afficher en entierLa série prend la tournure d'un space-opera de grande ampleur. Les auteurs nous épatent par l'ampleur et l'originalité des mondes créés et il est assez épatant qu'ils parviennent à caser autant de rebondissements en 48 pages ! John Difool est toujours aussi impulsif et lâche mais sa profonde humanité en fait un héros à part entière. Et le cliffhanger final est époustouflant.
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Dédicaces de Alejandro Jodorowsky
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Editeurs
les Humanoïdes Associés : 193 livres
Delcourt : 19 livres
Glénat : 15 livres
Albin Michel : 14 livres
Casterman : 6 livres
Drugstore : 5 livres
Les Humanoïdes Associés : 4 livres
Jonas : 3 livres
Biographie
Alejandro (ou Alexandro) Jodorowsky, dit « Jodo », né en février 1929 à Tocopilla (Chili), est un réalisateur, acteur, auteur d’une poignée de films ésotériques, surréalistes et provocateurs ; il est également auteur de « performances » Panique (groupe actionniste qu’il crée avec Roland Topor et Fernando Arrabal), mime, romancier, essayiste, poète et prolifique scénariste de bande dessinée.
En 1953, il quitte le Chili pour Paris, et travaille avec le mime Marceau ainsi que Maurice Chevalier.
En 1962, il crée le groupe Panique avec Roland Topor et Fernando Arrabal, en réaction au mouvement surréaliste.
En 1965, il fonde au Mexique le théâtre d’avant-garde de Mexico. Il y tourne deux films, El Topo et La Montagne sacrée, ce dernier inspiré du Mont Analogue de René Daumal.
À partir des années 1980, il anime dans divers lieux de Paris (comme une université, un bar ou un dojo) une réunion ouverte hebdomadaire, intitulée « Le Cabaret mystique », où il témoigne — dans l’esprit d’une agora ouverte à ses auditeurs — de thèmes touchant à l’éveil intérieur comme la pratique du zen (qu’il étudia avec Ejo Takata), les arts martiaux, la tradition chilienne, l’héritage spirituel de l’humanité, le massage, la « sagesse des blagues », la psychanalyse, Carlos Castaneda…
Les univers qu’il développe sont en général des univers de science-fiction, voire des mondes fantastiques. Ses histoires se caractérisent par la présence de nombreuses métaphores et symboles, auxquels il mêle souvent une description sociale ; l’on pense par exemple aux révoltes contre la dictature dans L'Incal, la reconstitution de la colonisation du Mexique par les conquistadores (des crapauds dans La Montagne sacrée) ou encore la description des bas-fonds d’une grande ville et des religions populaires dans Santa sangre.
Son parcours singulier est retracé dans deux ouvrages autobiographiques, Le Théâtre de la guérison et La Danse de la réalité (Albin Michel).
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