William Boyd
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Note moyenne : 6.88/10Nombre d'évaluations : 97
0 Citations 38 Commentaires sur ses livres
Les derniers commentaires sur ses livres
J’ai lu aussi ce roman de William Boyd… Il raconte la vie quotidienne d’employés du corps diplomatique britannique au sein d’un état fictif de l’Afrique dans les années 1980. Il y décrit le climat délétère post colonialiste dans toute sa médiocrité. La autochtones et les Occidentaux privilégiés partagent un point en commun : la médiocrité totale. À travers le personnage de Morgan Leafy, sorte d’anti héros plein de défauts, l’auteur dénonce la corruption toujours d’actualité, les trafics d’influences, l’avidité des gens, l’absence de morale. Au début, il est difficile d’adhérer à cette histoire peu sympathique. On y découvre Morgan, homme très ordinaire, gras, flasque, mou, pas beau. Il fait chaud, lourd, humide et il s’ennuie malgré son poste enviable. Et il boit… Trop, même. Il fréquente Hazel, une jeune femme du lieu qu’il entretient en louant un appartement pour elle. Celle-ci se sert de lui (tout comme il se sert de son corps) et le trompe allègrement. L’arrivée de la jolie Priscilla Fanshaw, fille de son supérieur hiérarchique bouleverse cette existence minable. Parallèlement, il est en contact avec un universitaire local ambitieux et véreux, Sam Adékunlé qui souhaite vendre un terrain contaminé. En quête de pouvoir, cet homme exerce chantages et pressions. Il voudrait obtenir l’autorisation pour se débarrasser de son terrain de la part du seul homme semblant intègre dans le coin, le Dr Murray, un écossais avec lequel Morgan ne s’entend pas. Les affaires de corruption se mêlent aux intrigues amoureuses. Tombé sous le charme de Priscilla, Morgan apprend qu’il est atteint d’une maladie sexuellement transmissible que Hazel a partagé avec lui. Au moment où la jeune anglaise ivre est prête à passer à l’acte, Morgan la repousse (pour ne pas la contaminer). Offensée, la fille s’en va et jette son dévolu sur un nouvel employé Dickie Delmire. Évidemment, Morgan en a le coeur brisé et comme à son habitude noie son chagrin dans l’alcool. Entre temps, il rencontre Célia Adekunlé, l’épouse de Sam le corrompu. Cette Occidentale mariée et mère de famille commence une liaison avec Morgan. Or, le mari trompé finit par découvrir le pot au roses. Il s’adresse à Morgan, le menace et au lieu de le torturer ou de le tuer, il préfère exercer un chantage : l’amant doit renoncer à sa maîtresse et doit aller corrompre le fameux docteur Murray. Mais un autre événement s’ajoute à la contrariété de ce pauvre Morgan. En plein décembre, des pluies torrentielles s’abattent sur le pays. La foudre s’abat sur Innocence, l’une des domestiques de Fanshaw et la tue. Le corps de la pauvre femme reste plusieurs jours au sol car aucune entreprise de pompes funèbres ne veut l’emmener. Grâce aux traditions locales, tous les domestiques autochtones refusent l’évacuation du cadavre. Si quelqu’un déplace le corps, le dieu de la foudre, Shango frappera tout le monde… Fanshaw ordonne à Morgan de faire quelque chose car il ne veut pas que la morte soit présente au moment de la visite d’une duchesse venue pour l’occasion. Pire encore, Chloé Fanshaw, l’épouse de son supérieur, exige qu’il se déguise en père Noël pour la distribution des cadeaux lors de la fête des enfants du personnel diplomatique. Menacé de toutes parts, humilié, méprisé, stressé, Morgan vit un véritable cauchemar. En plus, un poète envoyé par le British Council tombe comme un cheveux sur la soupe… et il doit s’en occuper. S’ensuit un épisode cocasse où durant la nuit, Morgan oblige son propre domestique à l’aider à emporter le corps dans sa voiture ! Le corps d’Innocence disparaît… Or, les employés Africains se révoltent. Fanshaw demande à Morgan qu’il rapporte le corps. Et cela en devient délirant. Mieux, Morgan se retrouve dans le pétrin. Il se cache dans la salle de bains où se rend la duchesse nue… Mais Morgan n’est pas au bout de ses peines : Une révolte éclate, Akundelé en profite pour réaliser son ambition : gagner du pouvoir. Lors des émeutes à l’université, le Dr Murray a un accident et meurt. Ceci arrange bien Akundélé (on comprend bien qu’il est le commanditaire de ce meurtre caché qui lui permet de vendre le terrain décharge publique). Morgan parvient à se tirer sans mal du lieu de l’émeute et emmène en sûreté Chloé Fanshaw. Celle-ci l’oblige à avoir des relations avec lui. Le roman se termine alors en queue de poisson : que va faire Morgan de sa vie maintenant qu’il a perdu son travail ? Le lecteur reste sur sa faim. On ne sait pas ce qu’il advient de lui. On comprend juste que la corruption est ce qui gagne sur tout au final. « Un Anglais sous les tropiques » montre le cauchemar d’un pays autrefois colonisé et la satire de tous ces gens qui sont tous dans le même bateau qu’ils soient Occidentaux et Africains. Ce roman n’est pas inintéressant, mais un peu long à lire. Et au final, la médiocrité de l’être humain est déprimante.
Afficher en entierLe personnage principal Henderson l anglais, me fait penser a Mister Bean, un livre amusant, théâtral...
Afficher en entierChose très rare… j’ai abandonné la lecture. Page 129, après le 2e cahier. Pourtant, l’histoire est intéressante, les personnages sont originaux et la prose de l’écrivain est agréable à lire. Jeunes amis étudiants, qui se donnent des dėfis pour passer au travers de la morosité de l’année scolaire. On se promène entre Oxford, Londres , Paris, bref tout y était pour une lecture agréable. À mon avis, ce qui rend le tout TRÈS ennuyant, c’est le style choisi pour raconter l’histoire, sous forme de journal, avec petits évènements au jour le jour…. qui rend la lecture ennuyeuse… Dommage.
Afficher en entierC'était une bonne lecture. J'étais à fond dans ma lecture jusqu'à ce que je décide de chercher sur Google d'autres photos d'Amory Clay. Quelle ne fût ma surprise quand j'ai découvert qu'elle n'existait pas ! Je ne sais pas pourquoi mais c'est comme si quelque chose s'était immédiatement désactivé: je me suis retrouvée complètement désintéressée par l'histoire d'Amory. Pourtant, William Boyd a su la rendre tout à fait attachante, mystérieuse et réaliste. Le rythme de l'histoire était agréable, avec de belles réflexions et une trame imprévisible. Je ne pense que la qualité du livre soit à remettre en cause ; je pense que j'ai juste été déçue dans mes attentes et que ça m'a gâché tout le plaisir de cette lecture. J'en suis triste car, étant une amatrice de fiction, l'histoire tumultueuse d'Amory aurait pu bien me plaire.
L'oeuvre d'Amory, d'un autre côté, est très intéressante. Le choix et l'intégration de ces photographies dans l'histoire d'Amory est parfaite. Les images sont très intéressantes et on n'a aucun mal à croire que c'est une photographe professionnelle qui les a prises.
J'ai beaucoup aimé rencontrer la myriade de personnages fascinants qui comblent la vie d'Amory. Tous ont leurs défauts, qu'elle reconnait et exploite. Mais tous ont aussi cette part d'humanité qui les rend attachants et intéressants.
En bref, je ne regrette pas de avoir lu ce livre mais il ne m'a pas exaltée non plus.
Afficher en entierLa qualité de l’écriture est incontestable. Entre tromperies, adultère, des relations peu honnêtes, l’affirmation de soi, l’envie d’autre chose, tout un florilège d’émotions et de vies à la croisée de leur chemin dans un monde qui bouge, celui des années 60, mais où les hésitations, certains ancrages dominent encore.
Afficher en entierL’originalité du livre se révèle à travers l’alternance de la vie sentimentale et de la vie professionnelle de l’héroïne. On enchaine des récits parfois entraînants, parfois complexes, parfois dépaysants et souvent instructifs. Passer de la campagne anglaise à la jungle et y suivre deux groupes de chimpanzés avec des scientifiques rend peu commun ce livre.
Afficher en entierJe n’ai vraiment pas accroché, j’ai tenu jusqu’à à la moitié du livre.
Afficher en entierUne lecture sympathique qui permet de plonger dans le monde du cinéma dans les années 60. Ce qui est intéressant est de voir le ressenti des protagonistes tous intervenants dans le tournage d'un film.
Afficher en entierLe romantique, c'est Cashel Greville Ross, aventurier d'origine irlandaise qui n'aura passé que peu de temps sur sa terre natale. Son histoire débute sur un secret de famille, qui le pousse d'abord à s'engager dans l'armée. Héros de la bataille de Waterloo, le goût de l'aventure et des voyages le mènent ensuite vers d'autres contrées tout au long de sa vie, des Indes orientales au Massachusetts, en passant par l'Italie, la France, l'Autriche et un peu l'Angleterre. Tantôt soldat, écrivain, brasseur, explorateur ou encore diplomate, Cashel n'aura de cesse de penser à Raffaella, son amour de jeunesse perdu, qu'il ne peut oublier.
L'auteur, par le biais de Cashel et ses nombreuses (més)aventures, nous fait traverser le XIXe siècle en long, en large et en travers. L'Histoire, avec un grand H, y a sa place et son rôle à jouer (faits historiques, progrès, culture). En cela, on ne peut lui reprocher d'avoir mal campé ses personnages. Au contraire, on s'y croirait, tellement tout est bien dépeint et implanté.
Il m'a fallu tout de même un peu de temps pour rentrer complètement dans cette histoire (après un bon premier tiers), pourtant riche en aventures, mésaventures et rebondissements divers. Tout est pourtant bien écrit et décrit, peut-être de manière un peu trop détachée en revanche, ce qui fait que je ne me suis pas liée à Cashel immédiatement. Mais Cashel est un personnage trop bien travaillé pour qu'on ne s'y intéresse pas. J'ai même fini par m'y attacher, et de là, j'ai englouti le roman page après page.
Et côté intrigue, j'ai suivi le même chemin : si j'ai trouvé le début pas plus passionnant que ça (mais toujours très bien développé), c'est captivée et harponnée que j'étais ensuite, en n'ayant plus du tout envie que ça se termine. D'autant que j'ai croisé des personnages (réels et fictifs) hauts en couleur et que j'étais totalement imprégnée par l'atmosphère 100% XIXe siècle.
Un départ difficile donc mais que j'ai vite oublié. Tout y est si bien développé que je ne pouvais rester longtemps indifférente, ni à une intrigue riche en aventures et événements, ni à des personnages travaillés, ni à un contexte historique approfondi, et non plus à une écriture fine et minutieuse (qui manque tout de même un peu de sentiments).
Grâce à ce roman historique complet, foisonnant et bien plus captivant qu'il n'y paraît au premier abord, j'ai passé un très bon moment de lecture.
Afficher en entierRoman avec plusieurs histoires les unes dans les autres. On apprend sur la médecine et Manille. L'histoire d'amour est dramatiquement belle.
Afficher en entierLes gens aiment aussi
Dédicaces de William Boyd
et autres évènements
Aucun évènement prévu
Editeurs
Seuil : 28 livres
Penguin Books Ltd : 10 livres
Points : 9 livres
Balland : 5 livres
Vintage Books : 3 livres
Hamish Hamilton : 2 livres
Bloomsbury : 2 livres
J'ai lu : 1 livre
Biographie
Ecrivain britannique
[Littérature étrangère]
Né à Accra, Ghana le 07 mars 1952
Après une enfance au Ghana, William Boyd fait ses études à la Glasgow University puis à Oxford. Son premier roman, 'Un Anglais sous les tropiques', est publié en 1980 alors qu'il est lecteur à Oxford, avant que son second 'Comme neige au soleil' ne le popularise définitivement pas. Boyd balade aussi sa plume au fil de scénarios de télévision et de cinéma, en adaptant ses propres oeuvres, notamment à la BBC, avec 'Armadillo' en 2001, puis en produisant plusieurs scénarios originaux, dont celui de 'Chaplin' en 1992. Passionné de septième art, il se lance même dans l'aventure de la réalisation en mettant en scène, en 1999, 'La Tranchée'. Membre de la Royal Society of Literature depuis 1983, il s'essaye en 2004 aux nouvelles avec son recueil intitulé 'Fascination', avant de récidiver l'année suivante avec 'La Femme sur la plage avec un chien'. En 2007, il revient avec 'La Vie aux aguets' à son genre romanesque de prédilection, signant à la fois un vibrant portrait de femmes et un ouvrage poignant.
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