Henri Michaux

Je l'ai lus pour mon bac français et je doit dire que je ne pense pas que je l'aurais lus si je n'avais pas une chance (un risque?) d'être interrogé dessus pour l'oral vendredi prochain...

Ce livre n'est pas facile à lire dans le sens où c'est un texte surréaliste donc n'as pas forcement de sens où il est vraiment très dur à trouver !

Sur ce texte nous nous sommes demandé au long de notre lecture: Plume est-il un personnage ? Plume est-il un héros ? Aucune réponse n'as était donnée en classe afin de laisser place à notre propre argumentation.

Pour en revenir aux poèmes, je les ais trouvées plutôt agréable à lire, en effet, ils sont plutôt «drôle», on suit notre «personnage» dans différentes histoire histoires farfelus et vraiment improbable se qui rend la situation assez comique et peut faire sourire le lecteur.

Ce recueil de poèmes possède également une dimensions autobiographique. En effet, on peut retrouver différents aspect de la vie de l'auteur dans ses poèmes, comme les Brent Club, la «mort de sa femme» dans le premier poème (l'auteur ayant subit la mort de sa femme quelque temps avant d'écrire ses poèmes), les nombreux voyages,...

Pour conclure je dirais que je recommande ce recueil pour ceux qui aime vraiment le surréalisme et la poésie.

Une très belle oeuvre ! Avec le titre on s'attend à quelque chose d'un peu autobiographique, et les réflexions sur la vie en général que nous offrent certains poèmes nous confirment presque nos attentes. C'est une très belle écriture, parfois hermétique, mais qui dit des choses très vraies.

c'est une autobiographie, je ne l'est pas vraiment appréciée. J'ai trouvée que la partie sur l'inde était trop longue.

J'ai beaucoup aimé, notamment Plume qui est un personnage tellement perché!

On sent bien que la plupart des poèmes de ce recueil sont en fait des rêves retransposés à l'écrit (comme il nous le suggère si bien au début en faisant le lien avec le titre). Le problème, c'est que les rêves des autres eh bien... je m'en fiche un peu. Alors certes, il est arrivé que je trouve cela intéressant, mais uniquement lorsque le texte est retravaillé avec une certaine structure (comme chez Eluard). Ici, c'est comme si ils étaient mis sur le papier comme cela lui viendrait (avec cette même remarque, je me suis déjà fait tirer les oreilles par les puristes d'André Gide sur ses Nourritures Terrestres. Apparemment les textes sont très travaillés, mais moi, c'est le sentiment que cela me laisse et je ne trouve pas cela très agréable à lire.). Ce genre de format intéresserait sûrement plus facilement un psychologue qu'une lectrice telle que moi.

En parlant psychologie d'ailleurs, en voici un qui a quelques soucis à régler. En espérant qu'il ne fantasmait pas constamment, comme peut nous le suggérer ce recueil, de ces passages à tabac, tortures et autres meurtres commis par ses soins car si c'est le cas, nous avons affaire à un sacré cas de psychopathe refoulé.

Bref, moi ce n'est déjà pas mon truc de base. Alors je ne peux pas vraiment émettre un jugement.

C'était étrange, parfois délirant, toujours étonnant mais délicieusement passionnant. C'est le genre de recueil que l'on feuillette, que l'on ouvre, que l'on ferme, et qu'on ouvre encore. Lire d'une traite ne se résume à rien, il faut savoir prendre son temps, rêvasser dans la transposition du fantasque pour ne pas se laisser noyer. Du courage il en faut pour l'étudier, bon courage pour toutes les élèves de prépa de France!

Un auteur très agréable à lire.

Henri Michaux nous livre dans son recueil de poème des expériences délirantes entre une angoisse existentielle et un humour surréaliste sous forme de situations imaginaires le refus de la réalité quotidienne en explorant les confins du subconscient, de son moi-intérieur.

Plume est l’alter égo de l’auteur, son anti-héros toujours malmené, parce qu’il se considère comme celui qui ne suit pas les codes sociales de l’époque. Un livre vaporeux à l’imagination débridée où j’ai apprécié l’écriture et certaines figures de styles.

Après avoir lu quelques textes d’André Breton, je trouve la forme de Michaux beaucoup plus profonde, beaucoup plus colorée, beaucoup plus proche de l’humain et davantage centrée sur sa vraie intériorité. C’est une écriture très stylistique, mais un peu moins vaseuse que celle de Breton. Et de mon avis, bien plus agréable à lire.

Une poésie ou une teinte de surréalisme se mélange à la réalité nue de la vie. Une gouache de couleurs et ces couleurs sont à notre appréciation. Si on préfère le noir, il dominera ; si on préfère le rouge, le jaune ou l'indigo, notre oeil les percevra en premier. Une ironie douce (mais est-ce vraiment cela ?) parcoure certaines lignes. Ou un humour un peu froid, un peu noir ? J'ai laissé Henri Michaux de côté pendant longtemps. Je m'étais trop ennuyée à l'étudier. Mais je me suis toujours méfiée de mes ennuis pédagogiques.... J'ai redécouvert Henri Michaux, comme on se remet d'une indigestion après une diète salutaire. Un petit morceau de temps en temps comme toujours en poésie, on savoure lentement pour s'imprégner du goût et qu'il reste dans notre mémoire sensitive...