Lorenzo Lunar
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Note moyenne : 6.75/10Nombre d'évaluations : 4
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A Santa Clara dans un quartier de prostituées, d’homos on découvre un cadavre la tête explosée à l’aide d’un marteau de cordonnier, tous les soupçons se portent sur le cordonnier forcément, mais le commissaire Léo Martin va interroger toutes les prostituées pour savoir si elles ont vus ou entendu quelque chose. Il nous raconte la vie de chaque fille leur parcours.
J'ai été déçue par cette lecture un langage avec beaucoup trop de grossièretés, de répétions, et une fin bof.
Afficher en entierOn plonge ici dans le coeur d'un quartier cubain. On le vit, on le respire ce quartier. Et dans ce quartier vit Léo commissaire de ce quartier où il a grandit. Alors pas facile de voir gérer ses amis. Un très bon roman social et sombre...
Afficher en entierSanta Clara, à Cuba, dans le quartier d'El Condado, nous faisons la connaissance de Léo Martin, le commissaire du quartier qui a grandi dans ce quartier et qui y est revenu après un séjour dans l'armée, à la capitale.
Il s'occupe souvent de petits faits de rien du tout, de querelles de voisinage. N'oublions pas que nous sommes à Cuba et qu'à Cuba, la drogue n'existe pas ! Non, ne dites rien, il en va de votre vie. Il n'y a pas de drogue à Cuba, ni à Santa Clara, point barre.
Pourtant, nous allons avoir un meurtre, un trafic de lunettes de soleil, un autre meurtre… Hé oh, pas moyen de boire son p'tit café du matin tranquille, ici !
Léo va commencer son enquête, mais puisqu'il est du côté des flics, les gens ont moins tendance à lui causer. La solution ? Écouter Radio Ragots et tendre l'oreille à toutes les rumeurs qui bruissent dans le quartier, dans la ville, et on en entend, des rumeurs !
Dans ce petit roman noir, le quartier tient une place importante et l'auteur en parle avec poésie, le comparant à un monstre tentaculaire qui fait bouger les têtes des gens, les éloigne, les ramène… Et j'aime comment l'auteur parle de ce quartier, car il est tout sauf ennuyeux comme d'autres romans lu juste avant…
Le Cuba que nous trouvons dans ces pages n'est pas celui du Routard et encore moins celui de l'agence de voyage du coin ! Les touristes qui visitent le pays ne vont sans doute jamais voir la misère de certains quartiers où règnent la pauvreté, le chômage et les coupures d'électricité !
L'auteur a une technique bien à lui lorsqu'un nouveau personnage apparaît dans son récit : hop, il fait une petite digression et nous livre le C.V de cette personne, avec ses hauts faits de vie, tout en profitant aussi pour décrire la vie à Cuba.
J'avais déjà découvert sa technique dans un autre de ses romans. Ça surprend au début et puis, on entre dans ce nouveau récit facilement et c'est quand il faut en sortir que l'on fait "oh, déjà fini".
Sans être un page-turner, ce roman noir se lit assez vite, hélas, et c'est avec regret que l'on quitte le quartier et ses habitants hauts-en-couleurs.
C'est un roman noir qui parle de la vie réelle, avec lyrisme, poésie, même si c'est de la poésie cynique bourré de sarcasmes à l'encontre du pouvoir régnant. C'est sordide, mais on en redemande.
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