Muriel Barbery

J'ai bien apprécié cette lecture, je l'ai trouvée poétique. Alors en effet, l'histoire prend bien son temps à démarrer, et on ne peut pas dire qu'il y ait beaucoup d'action. En même temps, devrions-nous nous attendre à autre chose avec la quatrième de couverture qui présente une concierge d'immeuble et une collégienne des beaux quartiers de la capitale ? C'était sans surprise pour moi.

Le récit se perd souvent dans des considérations philosophiques un peu longuettes qui me dépassent, avec des phases qui durent huit lignes et alambiquées. En revanche, j'ai beaucoup apprécié les personnages, principalement Paloma : j'aime sa façon de penser, d'observer, de voir la vie. J'aime ce mépris qu'elle affiche quand elle analyse son entourage. Les liens qui se font entre les personnages sont justes et, encore une fois, très poétiques.

L'élégance du hérisson reste pour moi une très bonne lecture.

Quelques soient les mots que j’ écrirai je vais forcément trahir la fin. J’ai eu du mal à entrer dans cette histoire, c’est grâce à toi, Théo, que j’ai persévéré. Plus les pages défilaient plus j’attendais cette fin que j’avais espérée. Et puis elle est arrivée, un choc, je ne l’ai pas vue venir comme ça. Que dire ? Je ne suis plus la même en refermant ce livre.

J'avoue que je suis un peu triste concernant ce livre. Je n'ai pas accroché du tout, pour des raisons qui me sont inconnues d'ailleurs. Je n'ai pas réussi à m'accrocher et j'avoue que je ne l'ai pas terminé. Un rythme qui ne me convenait pas et des personnages auxquels je n'ai pu m'attacher.

J'aime beaucoup ce livre dont le style est élégant, le langage soutenu et le fond intéressant. Des remarques pertinentes émaillent ce texte subtil et raffiné et je retrouve cette même grâce dans tous ses romans.

Sur le fond, on peut reprocher à l'auteur d'avoir une vision caricaturale de la société, de voir un peu trop la vie en tout rose ou tout noir. C'est le registre de la fable, du conte moral qui est abordé, moins celui du réalisme. Faut-il s'en plaindre. Je regrette que trop souvent le roman français ne donne pas le goût du large et de l'évasion. Nous voici avec le "hérisson" dans le registre modernisé de Gulliver chez les Lilliputiens, de Zadig et Micromégas. C'est une fable qui a le mérite de la fable : celle de faire entendre des réalités sociales différentes au moyens de paraboles imagées.

Le succès de ce livre est mérité bien que je ne le classerai pas dans mon propre Panthéon littéraire.

Un livre élégant, très touchant, très beau

Comme un regret de devoir le reposer à chaque fois et puis définitivement

Un bijoux dans l écriture et les personnages

Livre lu il y a déjà un certain temps. Je n'avais pas apprécié de par le style "Queneau".

Ce roman aborde des thèmes à la fois poétiques et monotones à travers l’art, l'amour et l'amitié, mais également des thèmes un peu plus moroses à travers la maladie, la mort et le deuil. Le « renard » semble avoir un rôle important, il y est mentionné tout le long du roman, on y comprend sa fonction à la fin.

Ce que j’apprécie avec ce livre, ce sont les chapitres qui sont courts, le style poétique, ainsi que les émotions ressenties à travers ses thèmes difficiles.

Avancer dans le brouillard... Tout est lent et répétitif dans les journées de Rose, fade et sans couleur. On retrouve une succession de description de temples puis de plats typiques qui s'enchainent encore et encore. Petit clin d’œil au monde végétal où chaque chapitre met à l'honneur une fleur, et un enseignent pour Rose.

Même si le côté poétique est là, on se demande à quoi cela mènent. L'histoire est-elle là que pour permettre de faire de jolies descriptions ? Et encore ce que perçoit Rose semble anesthésier. Heureusement que quelques rencontres et dialogues sont là pour rendre le récit vivant.