J. P. Kenwood

J'ai bien aimé ce livre dans ce premier opus on découvre un à un chaque personnages de l'esclave jusqu'au dominus

Roman M/M sur un fond de BSDM dans le monde de la Rome antique.

Nous finissons le livre avec une intrigue qui nous donne l'envi de poursuivre l'aventure.

Maintenant il va falloir patienter avant que le second tome sorte en France.

Prenant, intriguant, des personnages bien campés, une ambiance et une époque bien rendues.

Peu (pas?) de coquilles et une traduction qui ne vous arrache pas les yeux.

Que demander de plus?

Ah si, LA SUITE!

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Un roman très intéressant. Un M/M historique du temps de la Rome Antique pendant le règne de l’empereur Trajan. Des esclaves à vous faire baver. Des maîtres imposants. Avec des Complots qui se trament ainsi que des trahisons sanglantes. Un début très prometteur que nous propose l’auteur J.P. Kenwood avec « Dominus ».

Gaius Fabius est de retour après son triomphe du Royaume de Dacie. Il aspire maintenant aux plaisirs simples de la vie. Il vient d’acquérir un jeune esclave Dace sauvage d’une manière peu conventionnelle. Mais en faisant cela, il vient de déclencher une guerre. Allerix a survécu contre la guerre contre les Romains. Mais désormais il est devenu un captif ayant comme maître, le beau et fort général qui a détruit son peuple et qui contrôle son corps. Il est conscient que toute invasion est impossible. Tout ce qu’il a à faire c’est de survivre et d'attendre le bon moment pour mettre à exécution sa Vengeance. Mais pourra-t-il contrôler son cœur et son corps face à son ravisseur Romain ?

Deux personnages très intéressants et forts biens décrits. Gaius est un personnage à la fois déroutant et impressionnant. Un manipulateur né. Un maître très torride avec ses favoris mais qui est obnubilé par son nouvel esclave sexuel. Et sa façon d’agir pour le conquérir est juste phénoménale ! Que dire d’Allerix ? Ce jeune héritier ne va pas se laisser faire dans sa nouvelle condition de vie surtout avec son maître Dominus. Et pourtant même s’il commence à s’habituer à cette situation particulière et même s’il découvre de nouvelles sensations avec son Dominus il ne doit pas oublier son plan de Vengeance …

Avec une plume fluide, captivante et prenante, l’auteur J.P. Kenwood nous offre un début très accrocheur. Une intrigue qui met en place la trame de la série, qui est menée avec finesse, et qui est intense en sensations et riche en rebondissements. Un rythme soutenu où l’on ne voit pas le temps passé. Je dois dire que dès le prologue ma curiosité fut piquée à vif ! Je ne m’attendais à ce genre de lecture et c’est tout simplement impressionnant. L’’histoire commence sur un site archéologique de nos jours avec la découverte d’un grand mystère qui nous projette directement à cette époque de la Rome Antique. Une époque fascinante où il était toléré que des maîtres aient des relations sexuelle avec leurs esclaves. On voit très bien l’énorme travail de recherche fournis par l’auteur. Et moi je dis Bravo !

« Dominus » de J.P. Kenwood est un roman historique M/M hors norme à la fois émouvant et passionnant avec une bonne dose d’Actions, de Manigance, de Trahison et de la Luxure à l’état brut. Et avec ce qu’on l’on apprend à la fin, j’ai hâte de savoir ce que l’auteur va nous réserver dans la suite à venir. Et je sens que cela va être meurtrier et sanglant.

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« Dominus », c’est l’histoire d’un commandeur et de son nouvel esclave.

Gaius Fabius revient victorieux de la guerre contre la Dacie, il pense pouvoir profiter pleinement de sa villa en campagne et de ses jeunes esclaves sexuels avec du vin coulant à flots… Avant de regagner sa villa du bord de mer, Gaius participe à une vente aux enchères d’esclaves et y fait l’acquisition d’Allerix.

Allerix est un Dace et un jeune prisonnier de guerre. C’est aussi un magnifique jeune homme qui attire dés le premier regard le Dominus Fabius. Cependant, Allerix n’est pas que cela… Mais il lui faut cacher sa véritable identité… Sous peine de mort.

Le calvaire du jeune Dace ne fait que commencer quand il se rend compte que le barbare qui l’a acheté n’est autre qu’un Romain, qui a mené ses troupes à la destruction de son pays et le massacre de son peuple ainsi qu’à la mort de ses parents. Allerix va donc chercher par tous les moyens à s’enfuir. Mais rien ne va se dérouler comme il l’espérait. Pire que cela, se pourrait-il que ce sauvage l’attire…

Quant à Gaius, il voit en Allerix un trophée de guerre. Un magnifique trophée, qu’il va prendre plaisir à briser et à en faire un bon esclave.

Mais entre esclaves, dressage, vin, sexe… Il s’avère qu’un complot ou une trahison se profile à l’horizon…

J’ai été dérouté dès l’ouverture de ce livre… Je m’attendais à tomber directement en 107 ap JC, pas en 2010… Après avoir refermé l’ebook et vérifié que s’était bien le bon roman, je me suis plongé dans ce prologue « incongru » et dès le premier chapitre, on part dans le passé. Dans une époque romaine avec ses orgies, ses esclaves, ses jeux, la nourriture et surtout le vin à foison dans cette noblesse proche de l’Empereur.

Je sors déçu et frustré de cette lecture… Alors vous allez me demander pourquoi ? Eh ben, c’est une bonne question… Je m’attendais à des scènes de combats sanglants, des orgies, du dressage intensif et dur, à des complots, des trahisons… Mais surtout à énormément d’émotion… Et je n’ai rien trouvé de cela… Allerix est quand même un prisonnier de guerre qui finit esclave du sexe, je m’attendais à y trouver des sentiments, des émotions quelconques, même un simple ressenti… Je suis quelqu’un d’empathique, je me projette facilement dans les personnages et pleure comme une madeleine tout aussi facilement. Et là, je n’ai même pas eu la larme à l’œil. Alors vous allez me dire, « ben, c’est cool non ? » Ben non, pour moi un bon roman est un livre qui véhicule des sentiments, des émotions. Une histoire qui me fait passer par une palette de ressenti…

Ce n’est pas que je n’ai pas aimé ce livre. Mais le synopsis, à mon sens, raconte en quasi-totalité ce premier tome qui finit comme un prologue, à peine l’histoire commencée et l’intrigue posée… Comme si votre dissertation s’arrêter après une longue intro…

En ce qui concerne la plume de l’auteure, je l’ai trouvé plus clinique d’émotive. Elle est néanmoins douce. J’avoue avoir eu des moments où j’ai dû relire plusieurs fois les mêmes passages ou dialogues afin d’arriver à suivre. Et la fin !… Qui n’est certainement pas une fin ! J’ai horreur de cela… C’est comme aller au ciné et partir à l’entracte. Alors si vous êtes comme moi, attendez le tome deux avant de l’ouvrir.

Je serai, cependant, curieuse de lire le deuxième opus afin de connaitre la fin de l’histoire.

Comme d’habitude, ce n’est que mon avis et mon ressenti. Je vous laisse donc, vous en faire votre propre opinion.

Une romance historique plutôt sympathique.

Un univers travaillé avec de nombreux personnages, un contexte et une trame qui prennent leur temps pour se mettre en place. Le style narratif m'a toutefois un peu gêné pour rentrer dans l'histoire (parfois omnicient, avec des changements constants de pdv). Les intrigues qui se profilent donnent envie de lire la suite, et je suis curieuse de connaitre le but du prologue et de l'épilogue.

Cet opus est bien meilleur que le précédent, dans lequel l'auteur avait pris beaucoup de temps pour tout mettre en place.

Ici, nous passons directement à l'intrigue (ou plutôt aux intrigues, car l'ambiance est telle que celle que nous pouvons concevoir sur la Rome antique: complots, trahissons, meurtres,...). De plus, les sentiments et les émotions sont beaucoup plus exprimés, il y a moins de scènes de sexe (elles s'enchaînaient un peu trop dans le T1), et les personnages y sont plus développés, donc on s'y attache beaucoup plus.

La fin m'a donné envie de sauter sur la suite, et là, déconvenue, car elle est seulement en cours d'écriture. Frustration quand tu nous tiens!

Avis un brin mitigé : j'ai beaucoup aimé l'ensemble de l'intrigue, tant politique qu'autour de l'esclavage d'Allerix, j'ai aussi apprécié la plongée dans l'univers de la Rome Antique. Mais il m'a manqué quelque chose, que ce soit dans les personnages (impossible de cerner Gaius ou Allerix) ou dans l’écriture un peu clinique...

Après un prologue en 2007, nous sommes transportés aux environs de l'an 109 ap. J. C. sous le règne de l'Empereur Marcus Ulipius Traianus, plus connu sous le nom de Trajan. Son pupille et commandeur de la IVe Légion, Gaïus Fabius revient victorieux de la dernière campagne contre les Dace (actuelle Roumanie). Avant de rejoindre sa villae de Campanie, il fait l'achat d'un esclave dace récemment capturé. C'est l'histoire de la confrontation entre ces deux hommes qui sert de fil rouge au récit.

Le cadre historique assez bien documenté et la société romaine du IIe siècle suffisamment bien rendue pour que l'immersion soit totale. Seul, l’utilisation du vouvoiement, inconnu des Romains, fait un peu tiquer. Mais je pinaille.

Les personnages, même secondaires ont une vraie complexité et vivent des histoires parallèles qui les rendent encore plus vivants.

En ce qui concerne les deux personnages principaux, Allaric, est un prince de Dacie qui s'est fait capturé lors d'une partie de chasse. Jeune homme fier, il est empli de rancœur et de haine contre les Romains qui ont envahi son pays et massacré son peuple. Captif, il cache sa véritable identité car un décret de l'Empereur condamne à mort tous les membres de la famille royale Dace. Pour Allaric qui a grandit au milieu des montagnes et des forêts, rien n'est plus éloigné de son monde natal que la péninsule italienne avec sa chaleur et son air sec et ses romains aux mœurs étranges. Son désespoir est à son comble lorsqu'il apprend que son nouveau maître n'est autre que le bourreau de son peuple. Il sait qu'il ne pourra pas lui céder, il doit s'enfuir ou mourir.

Gaïus lui, est issu d'une ancienne famille de patricien et s'efforce d'avoir une image publique conforme à son rang. Il exerce son rôle de pater famillia avec ostentation, gère sa clientèle et dirige ses gens comme le demande la tradition. Il s'est marié afin d'assurer sa lignée et à du renoncer à exprimer en public ses sentiments pour le magistrat Lucius Patronius. Il assume ses préférences sexuelles, en entretenant des esclaves formés pour assouvir ses besoins, ce qui est courant et admis par ses pairs. C'est pour enrichir son cheptel qu'il achète Allaric. Bien qu'il se doute de sa véritable identité, il décide de n'en rien dire car cela décuple sa valeur à ses yeux.

C'est donc un véritable choc culturel entre ces deux personnages qui malgré qu'ils soient attirés l'un par l'autre ne peuvent se comprendre. Ce n'est pas une histoire d'amour, c'est une lutte d'égos.

Pour Gaïus, Allaric doit se soumettre à lui comme la Dacie s'est soumise à Rome. C'est l'ordre des choses et cela doit être ainsi.

Pour Allaric, Gaïus est le vainqueur, le maître Il lui a tout pris, comme ses armées ont tout pris à son peuple. Son âme est nourrie par sa colère et son désir de vengeance. Il ne pliera jamais même s'il doit en donner l'apparence.

Gaïus doit le briser pour le faire obéir et c'est là que la subtilité de l'auteur prend toute sa force. Le récit aurait pu sombrer dans la violence. Or, il n'en est rien. Certes, Allaric est malmené, mais cela reste dans la normalité de l'époque. On pourrait même penser que Gaïus fait preuve d'une certaine retenue si l'on ne comprenait pas que l'emprise qu'il cherche à imposer au dacien est de nature psychologique.

Amour et Haine mêlés, c'est un combat sans merci qui s'engage entre ces deux protagonistes. Il entraine le lecteur dans son sillage ne lui laissant d'autre choix que de se jeter sur le tome 2.

Encore une fois, c'est, après un petit intermède en 2010, une plongée directe dans le IIe siècle que nous offre l'auteur.

Tous les aspects de la vie matérielle, mais aussi spirituelle du temps est rapportée. L’immersion est totale, même quand on a, comme moi, étudié cette époque et ses mœurs religieuses à l'université. Permettez-moi donc de vous en expliquer les raisons. N'ayez crainte, je ne vais pas vous faire un cours !

Chez les Romains, la religion se déclinait en 2 aspect complémentaires : la religio et la supertitio.

Tout d'abord, pour être un bon citoyen romain du IIe siècle, il n'est pas nécessaire de croire aux dieux. C'est la religio, c'est à dire la pratique régulière, et précise des rituels qui est importante. Celle-ci concilie la faveur des dieux qui atteint, non seulement l'officiant ou l'ordonnateur des rites, mais aussi sa famillia et sa Cité.

La supertitio est également au cœur du récit. L’attitude des personnages confrontés aux forces obscures de la magie et du monde des défunts est aussi conforme à l'époque. Je n'en dirai pas plus pour ne pas spoiler mais je suis ouverte pour répondre à toute question posée sur le forum.

L'auteur, en nous faisant assister à certains de ses rituels, tout en insistant sur leur importance, et en nous faisant partager les croyances et les peurs de ces personnages, accentue leur crédibilité et renforce notre immersion.

Dans ce livre, la relation entre les personnages est plus intense que dans l'opus précédent. Leurs rapports se cristallisent et s'exacerbent tout en restant, pour certains encore ambigus.

Gaïus cherche à tout prix a faire la lumière sur la mort de Lucius et tente de faire son deuil de son ami. Ce qui n'est pas facile étant donné le contexte politiques et ses rapports houleux avec l'Empereur et son entourage. En privé, il continue à prendre soin de sa famillia, ce qui n'est pas de tout repos. Il prend également conscience que l'admiration qu'il porte à son prince dace fait progressivement place à des sentiments plus tendres.

Ce dernier est toujours aussi orgueilleux et fier, a parfois du mal à contrôler sa fougue, ce qui le pousse à des actes ou des paroles irréfléchis. Il en paie le prix ce qui complique encore sa relation avec Gaïus. Partagé entre les sentiment grandissant qu'il éprouve pour l'homme et la haine ressentit pour le maître et le bourreau de son peuple, Allerix vit de plus en plus mal cette schizophrénie. Il se sent toujours étranger dans ce pays dont il ne comprend pas toujours les codes et dont la sauvagerie civilisatrice brusque et choque celui que l'on appelle barbare.

En définitive, cet ouvrage est à conseiller à ceux qui veulent mieux connaître cet période où à ceux qui veulent seulement lire une histoire d'amour complexe dans un contexte exotique. Certes, le côté romance MM illustré de scènes érotiques très explicites peuvent rebuter certains. Cependant, l'histoire est suffisamment belle et exempte de clichés pour passer outre. Il faut également se rappeler que pour les Romains, la notion de pêché, avec la culpabilité qui en découle, était inconnue. Les tabous concernant la sexualité étaient d'ordre social et non moral, ce qui est d'ailleurs fort bien démontré dans ce livre.

Je vous souhaite une bonne lecture donc. Pour moi, le plus désolant sera d'attendre la parution du tome suivant.