Kat Menschik
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Note moyenne : 7.11/10Nombre d'évaluations : 312
0 Citations 153 Commentaires sur ses livres
Les derniers commentaires sur ses livres
Une nouvelle passionnante avec une fin ouverte qui laisse un peu frustré.
Un bémol pour la colorisation des illustrations avec le rose, le rouge, le blanc, le orangé (couleurs des couvertures du livre ) . Pas très agréable à mon goût.
"Vous allez faire un vœu. Et je l'exaucerai. Quel qu'il soit. A condition que vous ayez un vœu à formuler."
C'est sur cette dernière condition que reposent la réflexion et la fin ouverte.
Extrait Spoiler(cliquez pour révéler)"Quoi qu'on puisse souhaiter, aussi loin qu'on puisse aller, on reste ce que l'on est, voilà tout .
Afficher en entierCe recueil comporte 2 nouvelles très courtes qui sont la suite l'une de l'autre.
J'ai beaucoup apprécié les illustrations magnifiques comme de coutume avec cette artiste. En revanche, je suis restée sur ma faim pour les textes trop courts auxquels je n'ai pas vraiment trouvé de sens. La 2ème nouvelle est appréciable, cependant, pour ses métaphores.
Assez déçue donc...
Afficher en entierEt si je vous disais ce qui se passe quand j'ai envie de lire Murakami ?
Le plus souvent, je n'ose pas parce que j'ai trop peur d'être déçue. Je me dis qu'il a atteint la perfection avec Kafka sur le rivage et que tous ses autres livres lui seront forcément inférieurs.
On connaît tous ça, la déception après une lecture exaltante et inoubliable.
Mais bon, après avoir vu passer le récent retour de Sandrinette sur cette nouvelle, je me suis lancée.
Très peu de pages, une couverture magnifique, des illustrations superbes à l'intérieur, ce "conte" ne pouvait que me séduire, et il a réussi.
Un gamin entre dans une bibliothèque pour rendre et emprunter des livres. Jusqu'ici, rien de très original.
La bibliothécaire qui est à l'accueil l'envoie dans une certaine salle 107, au sous-sol. Là, un vieillard...
Y a pas à dire, l'âge de la retraite n'est pas le même selon les pays.
Le gamin cherche un ouvrage pour s'informer... je vous le donne en mille : sur la façon dont on récoltait les impôts dans l'Empire turc ottoman.
Voilà qui n'est pas banal, vous avouerez.
Et puis le reste, vous le lirez vous-mêmes, non mais ! .
Encore une fois, l'auteur m'a embarquée dans ce conte onirique. J'y ai presque cru dur comme fer, et c'est ça la véritable magie : arriver à plonger le lecteur dans l'histoire au point qu'il savoure sans se demander si c'est crédible ou pas.
Pour ceux qui s'interrogent, la réponse est non.
Mais on s'en fiche, après tout. Ça ne dure que le temps du livre mais on en rêve encore longtemps.
Je ne pense pas avoir à vanter la plume de Murakami.
Si vous avez une petite heure devant vous, foncez.
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Afficher en entierEt me voilà repartie avec Murakami.
Il faut dire qu'en commentaire de mon retour sur L'étrange bibliothèque, ma Sandrinette m'a dit que c'était le dernier d'une trilogie (pas taper, Éric, j'ignorais ce fait...);
Je devais donc réparer cette horrible erreur en lisant le premier, Sommeil, donc.
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Il est dit en 4e de couverture que c'est l'une des nouvelles les plus enigmatiques de Haruki Murakami. Vu la clarté de ses autres écrits, j'étais un peu perplexe.
C'est en effet un peu la patte de l'auteur, si je ne m'abuse.
Encore une fois, rêve, réalité, paranormal, tout se mélange dans ce récit.
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Les illustrations sont sublimes, ce qui ne gâche rien. Je ne parlerai pas de la couverture, étant loin d'être amatrice de ces petites bêtes...
Chacun ses phobies. :)
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J'ai encore peu lu l'auteur, et c'est la première fois que j'ai droit à une narratrice.
Après VOX, où les femmes sont quasiment muselées, je me suis retrouvée dans le quotidien d'une femme au foyer.
Allez savoir pouquoi j'ai fait une sorte de rapprochement, dans Sommeil c'est la vraie vie de certaines femmes, pas de l'anticipation ou de la S.F.
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La vie du personnage principal, c'est la routine.
Femme d'un dentiste, mère d'un garçonnet, pour le reste... Oups, pardon, il n'y a pas de reste.
Cuisine, courses, ménage, s'occuper de mari et enfants, etc., même quand on travaille beaucoup le font aussi.
Mais je digresse.
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Un beau jour, enfin plutôt une nuit, l'héroïne ne dort pas, et cela dure pendant 17 jours.
Ce n'est pas de l'insomnie, elle ne se traîne pas en mode épuisée, elle n'a pas sommeil. Mais elle est en pleine forme.
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Alors elle qui avait abandonné un loisir qu'elle adorait, la lecture, voit soudain Anna Karénine dans la bibliothèque, s'en empare et se met à lire.
Pour elle, pour se sentir vivante.
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Encore une fois, un très bon Murakami.
Si vous ne l'avez pas lu, foncez. De plus, il est très court.
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Afficher en entierRécit étrange. C'est un conte lugubre. Je l'ai lu à la bibliothèque, cette histoire de bibliothèque où un vieillard aime à aspirer les cerveaux des adhérents.
La nouvelle est originale et je m'attendais à un rebondissement positif, mais finalement, ça fini aussi sombrement que ça a commencé.
PS : les illustrations sont sublimes !
Afficher en entierUn petit récit qui se lit très vite. Il a une ambiance très sombre et en même temps onirique.
Afficher en entierÉtrange…très étrange ! Et pas tour compris
Afficher en entierAprès les couloirs sinueux de « l'étrange bibliothèque », « Sommeil », m'a fait voyager dans un autre monde labyrinthique, celui des nuits sans sommeil.
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Haruki Murakami n'a pas son pareil pour décrire un quotidien banal et mélancolique traversé d'étrangeté, de surréalisme et de mystère.
Ici, il raconte l'histoire d'une jeune trentenaire qui pour une raison inexpliquée, va vivre une expérience insolite : à la suite d'un rêve étrange, elle cesse tout simplement de dormir.
« Je me suis réveillée brusquement, en sursaut, comme si quelque chose m'avait arrachée au sommeil à l'instant le plus dangereux, le plus effrayant du rêve, au point de non-retour… comme si j'étais allongée, seule, au fond d'une grotte. »
Elle va restée éveillée pendant dix-sept jours et dix-sept nuits.
Sans jamais ressentir le manque de sommeil.
Sans que jamais personne ne s'en rende compte. Ni son mari, ni son fils.
La dix-septième nuit marquera une fin. Mais laquelle ?
Sans même s'en rendre compte, je me suis laissée surprendre et piéger dans la toile narrative que l'auteur tisse avec finesse et élégance.
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Sa vie quotidienne est d'une monotonie affligeante et d'une solitude extrême : en journée, cette femme au foyer vaque à ses occupations familiales. Mais pendant ses nuits blanches, alors que tout sa famille dort, elle retrouve les plaisirs simples d'autrefois : elle se verse un verre de cognac, mange du chocolat tout en lisant et relisant Anna Karénine.
"… désormais tout ce temps m'appartenait. À moi et à personne d'autre. Rien qu'à moi. Et je pouvais l'utiliser comme je l'entendais. Personne ne viendrait me déranger. C'était un agrandissement de ma vie. Ma vie s'était agrandie d'un tiers."
Les seuls moments où elle semble revenir à la réalité est lorsqu'elle regarde son mari et son enfant dormir. C'est alors qu'elle se rend compte de l'enfermement dans lequel elle a doucement glissé au fil des années.
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Haruki Murakami a sûrement dû se documenter sur le sommeil et le rêve.
Il exploite superbement leur fonction défensive et leur rôle de régulateur : il décrit d'une façon subtile les conflits intérieurs de la jeune femme qui s'est perdue dans une vie maritale insipide et insatisfaisante, faisant ressortir ses peurs, ses angoisses et ses désirs.
L'auteur évoque les expériences menées par les nazis pendant la Seconde Guerre mondiale, privant de sommeil les prisonniers pour en voir les effets. Pourtant l'absence de sommeil n'inquiète pas la jeune femme et ne semble pas peser sur sa santé physique et mentale.
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Tout doucement enchaînée à cette histoire et cet univers complexe dans lequel il est facile de s'égarer, je me suis interrogée sur le sens de ce texte avant d'écrire ce billet. Car, en plongeant dans les mécanismes du rêve, l'auteur nous entraîne dans son langage onirique et symbolique. Il nous invite également à réfléchir sur la nature de la réalité et du rêve, de la conscience et de l'inconscient, des conflits intimes et de l'harmonie entre le corps et l'esprit.
Le mystère qui entoure ces nuits blanches étend le champ des interprétations possibles. La fin ouverte et totalement inexpliquée m'a frustrée, mais après mûre réflexion, je trouve qu'elle laisse les lecteurs libres d'interpréter à leur façon les dernières pages de ce récit.
« Comme une série de boîtes, chaque monde en contenait un autre plus petit, et ainsi à l'infini. Et, tous ensemble, ces mondes formaient un univers entier, et cet univers était là, attendant d'être découvert par le lecteur. »
Sommes-nous dans les rêves et l'inconscient de la jeune femme, l'auteur décortiquant ses peurs les plus intimes ?
Sommes-nous au contraire dans une réalité qui se fragilise et se fendille, s'efface lentement et disparaît, l'auteur nous emportant aux frontières de la raison ?
Est-elle insomniaque ? Ou bien, vit-elle dans un rêve éveillé ?
En connaissant le destin d'Anna Karénine, faut-il voir dans le choix de ce roman un autre message, une nouvelle piste de réflexion ?
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J'aime les beaux livres, j'y suis très sensible.
Les éditeurs ont porté une attention particulière à l'objet-livre. En effet, le récit est enrichi des magnifiques illustrations aux couleurs sombres et argentées de Kat Menschik. Elles sont à l'image du texte, poétiques et oniriques, chargées de symboles, totalement en symbiose avec l'écriture et l'atmosphère irréelle, sombre et envoûtante de cette nouvelle.
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Pour conclure, même si l'épilogue m'a au départ déstabilisée et même un peu déçue, je suis à nouveau charmée par le monde instable, flottant et métaphorique de Haruki Murakami : l'auteur laisse en effet des portes ouvertes pour que le lecteur puisse parcourir les sinuosités et les recoins de l'âme humaine tout en redessinant à sa guise la réalité qui échappe à toute logique.
Une nouvelle de 80 pages surprenante à découvrir … par une nuit d'insomnie.
Afficher en entierLe moins que l'on puisse dire, c'est que c'est étrange en effet. La lecture brouille les pistes d'explications et même à la fin il ne reste que des hypothèses, rien de certains. Étrangement fascinant..
Afficher en entierJ'adore l'auteur et ses écrits d'habitude mais là je suis mitigée. Je n'ai pas si capter l'attention de l'auteur. Les illustrations sont par contre splendides.
Afficher en entierOn parle de Kat Menschik ici :
2015-12-18T20:30:49+01:00
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