Kent Haruf
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Note moyenne : 7.79/10Nombre d'évaluations : 29
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Les derniers commentaires sur ses livres
Lecture très simple qui permet une évasion au milieu de cette petite ville américaine. Des moments de douceurs, d'autres qui vous prennent à la gorge.
Lorsque l'on accompagne Victoria tout au long de sa grossesse, qu'on suit les deux petits Ike et Bobby à travers leur péripétie ou qu'on se prenne d'affection pour les deux frères McPheron, plein de joie, de tristesse, d'amour et d'abandon ce cache entre les pages de se jolie roman.
Afficher en entierI liked the book right until the end. I don't understand why it had to end like that. I don't understand why people aren't allowed to be happy.
I would like to say it's not realistic, that it doesn't end like that in real life. But it is. And some people are b*stards.
Afficher en entierQuelle belle histoire. Deux âmes seules incomprises dans un monde où le jugement de l autre l emporte. Lorsque nous devenons les enfants de nos enfants….Une narration toute en pudeur, des personnages attachants…..A lire
Afficher en entierTrès bonne idée de scénario, qui permet d'aborder des sujets importants comme le fait de vieillir, la considération des personnages âgées dans la société et l'importance de l'influence sociale.
Malgré tout, ce court roman aura été un peu trop simple pour moi, avec un style d'écriture pas mauvais mais creux et banal (peut-être dû à la traduction) qui ne m'a rien apporté de plus que l'histoire. De plus, ce qui n'aide pas, la ponctuation pour encadrer les discours est totalement absente et c'est au lecteur de deviner qui parle et quand.
La fin m'a également déçue car même si elle est peut-être réaliste, je n'ai pas aimé que cela tourne ainsi pour les personnages, j'ai eu totalement l'impression de finir sur une note révoltante.
Afficher en entierAprès l’excellent « Nos âmes la nuit », j’ai eu envie de lire un autre roman du même auteur. Ici aussi nous sommes entourés de gens simples qui vont se croiser. Deux vieux frères célibataires vachers qui vont accueillir une adolescente enceinte et ainsi faire éclore leurs tendresses et protections. D’autres personnages attachants à découvrir dans ce Colorado qui apaise avec des mots simples sans fioritures.
Afficher en entierUn gentil roman, vite lu et (presque) aussi vite oublié, malgré son originalité quant au sujet.
Afficher en entier« Vous vous demandez sans doute ce que je fabrique ici, dit-elle.
— Eh bien, je ne pense pas que vous soyez venue me dire que j’ai une jolie maison.
— Non. Je veux vous proposer quelque chose.
— Ah ?
— Oui. Une sorte de demande. »
Addie Moore à Louis Waters.
Une demande assez surprenante.
Addie aimerait que Louis vienne de temps en temps dormir avec elle. Les nuits lui semblent longues, elle a du mal à trouver le sommeil. Puisqu’ils sont seuls tous les deux, pourquoi ne pas partager ces moments-là ? Rien de grivois dans sa démarche, à soixante-dix ans passés, Addie dit avoir perdu le goût de la bagatelle. Non, ce qu’elle demande à Louis, c’est de venir dormir à ses côtés.
Aussi étrange que puisse paraître l’invitation, Louis ne se fait pas prier : le lendemain, rasé de frais et le cheveu bien coupé, il se présente chez Addie, son pyjama sous le bras – ils habitent le même quartier.
Il revient la semaine suivante (le temps de soigner une méchante infection) et la nouvelle habitude s’installe : Louis arrive chez Addie, il prend une bière, elle un verre de vin et ils se mettent au lit. Pas de silences gênants entre eux, ils s’allongent côte à côte, se questionnent sur le passé et apprennent à se connaître.
Se pose le problème des commérages du voisinage – ils ont toujours vécu dans la petite ville de Holt, Colorado. On a remarqué que Louis découchait et cela l’ennuie un peu d’être au centre de l’attention. Mais Addie prend les choses avec plus de détachement. Qu’ont-ils à se reprocher ? Ils n’ont pas de comptes à rendre.
Pas aux autres, en tout cas, mais à eux-mêmes ? Sont-ils au clair avec leur conscience ? Et s’ils remontent plus loin dans leur histoire, ont-ils mené la vie dont ils rêvaient ?
Soir après soir, la relation d’Addie et Louis se renforce. En jetant un œil sur le passé, chacun trouve l’occasion de se confier sur des questions douloureuses.
Tandis que les mauvaises langues continuent de faire leur office – mais que font donc ensemble ces deux veufs qu’on croyait respectables ? –, Louis, d’ailleurs réprimandé par sa fille qu’il a envoyée sur les roses, s’affranchit de la considération des autres. À son initiative, le couple le plus en vogue du moment décide de se montrer en plein jour, et en pleine ville. Contre toute attente, les regards de biais cessent et leur complicité fait de gentils envieux. Addie et Louis ont osé ce qui en fait rêver d’autres. Mais le fils d’Addie ne l’entend pas de cette oreille et est résolu à leur mettre des bâtons dans les roues…
Les premières pages de ce roman m’ont mise mal à l’aise. J’éprouvais une réelle gêne à m’immiscer ainsi dans la vie de ce couple. Et pourquoi ? Pourquoi aurais-je détourné les yeux alors qu’eux refusaient de se cacher ? Je me suis laissée aller à la tendresse plus profonde encore qu’ils éveillaient en moi et j’ai admiré leurs sentiments naissants. À travers les mots de Kent Haruf, j’ai trouvé Louis et Addie magnifiques.
Les septuagénaires ne sont pas les personnages qu’on rencontre le plus dans les romans. Au second plan, ils campent des pères retraités, bricoleurs et à l’écoute, des mères qui trouvent enfin le temps de voyager. Mais quand se penche-t-on sur leur intimité ? Quand leur donne-t-on le droit de s’aimer au grand jour ?
Tous deux mariés très tôt, avec la responsabilité d’une famille à assumer, ni l’un ni l’autre n’a profité de sa jeunesse. Ils ont fait « ce qu’il fallait », ce que la société attendait d’eux. C’est arrivés à l’hiver de leur vie que les voilà le cœur bourgeonnant comme au printemps. Quel beau message ! Sans ambages, avec des mots justes, l’auteur fait preuve de beaucoup de délicatesse. L’on n’ose tout d’abord pas se plonger dans cette histoire tant on a peur de déranger, puis on y trouve sa place et l’on éprouve sans retenue toute l’émotion des personnages. Doux, parfois dur, extrêmement touchant et lumineux. Nécessaire.
Afficher en entierUn très beau petit roman qui ouvre les perspectives sur le fait d'aborder la vie et les relations et surtout sur le fait que des décennies peuvent se dérouler dans le morne le plus total si l'on n'y prend pas garde, mais de même il n'est jamais trop tard pour s'assumer, s'améliorer et oser. De belles leçons de vie et de tolérance.
Afficher en entierUne très belle histoire. Des personnages attachants. A lire sans hésitation
Afficher en entierUne magnifique chronique, profonde et émouvante, de la vie de quelques personnages d'une petite ville du Colarodo. Des petites gens avec des vies compliquées, qui font pour un mieux, qui se battent, qui perdent parfois... et que l'auteur traite avec énormément de tendresse et de sensibilité. On se sent en profonde empathie avec eux. Rien de grandiloquent ni de prétentieux, une plume délicate et soignée qui se met à hauteur de ces personnages, qui dit énormément de la vie sans expliciter. C'est fin, parfois dur, émouvant et sincère. On sent que cet auteur aime vraiment les gens.
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Biographie
Kent Haruf, mort en 2014, quelques mois avant la parution de Nos âmes la nuit, est l'auteur de romans d'une délicatesse infinie, comme son grand succès international, Le Chant des plaines (Robert Laffont, collection " Pavillons ", 2001, et " Pavillons poche ", 2014), mais aussi Colorado Blues, (Robert Laffont, " Pavillons ", 2002, et " Pavillons poche ", 2006) et Les Gens de Holt County (Robert Laffont, " Pavillons ", 2006, et " Pavillons poche ", 2015).
Source/amazon.fr
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