William Styron
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Note moyenne : 7.39/10Nombre d'évaluations : 64
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Les derniers commentaires sur ses livres
Lorsque l'on nous parle de dépression, et surtout lorsque l'on ne l'a pas vécue, et bien ça nous paraît abstrait. Nous avons du mal à nous imaginer ce que peut ressentir une personne dépressive. William Styron m'a permis d'en savoir un peu plus et de comprendre l'angoisse que ce peut être de vivre ça.
Afficher en entierUne lecture passionnante, l'enchevêtrement des récits et des révélations créée une attente qui pousse à lire, lire encore.
Le couple principal est fascinant, mystérieux et tragique, et le cheminement ainsi que le regard naïf du narrateur m'ont beaucoup rappelé "Gatsby le Magnifique" ; mais c'est une histoire bien différente, pleine d'ambivalences, d'humour de beauté et d'horreur.
Tous les personnages ont cette dualité forte qui les rend très humains.
Spoiler(cliquez pour révéler)La dernière partie du récit est la plus difficile à lire, on ressent le délitement des personnalités, des relations, et tout nous prépare au final tristement prosaïque. C'est superbe, mais c'est aussi la touche finale à la profonde tristesse que l'on ressent à la lecture.
Afficher en entierPassionné par les ouvrages ayant trait à la seconde guerre mondiale, je n'ai en effet pas été déçu et je le recommande à tous ceux qui sont dans mon cas. Par contre, il faut avouer qu'il est écrit dans un style plutôt ardu et qu'il ne se lit pas comme un roman. Mieux vaut prévoir le dico... et les mouchoirs...
Afficher en entierLivre très intéressant...et curieux à lire...Différent des autres livres sur l'esclavage !Sous sa plume toujours étourdissante, Nat Turner est donc cet "esclave éclairé", plus intelligent que nombre de ses frères de galère, plus dévot que nombre de blancs, connaisseur pointilleux de la Bible et des écrits des grands prophètes qu'il aime se psalmodier à part lui pour l'orienter dans ce qu'il ressent être sa "mission divine" : massacrer le plus de blancs possible. Une ironie du destin l'amènera à considérer une certaine Jérusalem (vraie ville de Virginie) comme aboutissement de sa mission, ville qu'il n'atteindra d'ailleurs jamais. Impossible de ne pas y voir un écho, par inversion, de la mission divine du Christ, qui lui atteindra sa Jérusalem pour y mourir. Nat Turner/Jésus : les deux faces d'une même pièce ?
Afficher en entierBrooklyn, 1947, Stingo, jeune écrivain originaire du Sud des Etats-Unis, s’installe dans la pension de Yetta Zimmerman, surnommée Le Palais Rose, afin d’écrire son premier roman. Il fait la connaissance d’un jeune couple, Nathan et Sophie. Sophie, chrétienne et originaire de Varsovie, revient du camp de concentration d’Auschwitz et Nathan, est un laborantin d’origine juive. Une forte amitié va naître durant cet été.
J’avais hâte de découvrir ce classique et je dois avouer que ma lecture a été en dents de scie. En effet, si je préfère regarder la télévision au lieu de lire, c’est mauvais signe. Tout d’abord, ce roman est découpé de seize chapitres (donc de longs chapitres) avec peu de dialogues, parfois des monologues. Dès le premier chapitre, je me suis demandée dans quoi je m’embarquais. Au final, j’ai aimé les passages sur la vie passée de Sophie, de sa relation avec Nathan mais pas du tout les passages concernant le narrateur Stingo, longs et ennuyeux, et ses déboires sexuels (scènes crues) qui n’apportent, à mon sens, rien au récit.
Pourtant, ce roman aborde des thématiques très intéressantes : les différences entre le Nord et le Sud des Etats-Unis, le thème de l’esclavage et la vision des américains sur l’holocauste. Mais malgré cela, je ressors de cette lecture avec un sentiment de soulagement de l’avoir fini.
Afficher en entierEnfin un livre qui décrit la dépression avec justesse. Je me retrouve totalement dans le témoignage de l’auteur, pour avoir écrit à peu près la même chose (en moins bien), je ne sais pas si ça parlera à quelqu’un qui n’a pas traversé cette épreuve car il est difficile de décrire totalement ce que l’on vit à ce moment précis. J’aime bien l’analogie avec le trou noir, la dépression aspire tout ce qui est positif pour le transformer en noir et l’auteur aussi a traversé ça.
Le seul reproche que j’aurais à faire est que parfois l’auteur digresse, surtout sur les deux premiers chapitres ensuite ils sont plus impactant. Je n’ai pas grand-chose à dire sur l’intrigue car c’est du vécu personnel, ça ne se critique pas. Cela dit je trouve quand même cela courageux de témoigner sur sa maladie car il n’y a rien de pire que le sentiment d’être seul face à la dépression.
Afficher en entierQue dire... il me semblait bien savoir d'où le roman tirait son nom et alors que je m'attendais à ce que cela soit l'élément principal et phare de ce roman, eh bien, j'ai été surprise de constater que pas du tout. C'est long, lourd, un brin pompeux et au final, le roman n'a pas su me toucher et m'atteindre tellement il se perd dans trop de sujets différents. Une déception me concernant.
Afficher en entierJe commence fort cette année avec un livre avec un thème très sombre: la dépression. Il nous y apprend comment autour de l'auteur tout ses contemporains finissaient par se laisser aller vers le suicide au bout d'un long chemin avec le poid de la dépression mais il nous explique aussi comment il s'est sortie de la sienne.
Les mots y sont criants de sa propre vérité car comme il le dit en d'autres mots quelqu'un qui n'a pas connu la dépression ne peut pas comprendre ce que c'est.
Afficher en entierLe Choix de Sophie est une oeuvre monumentale, de longue haleine, qui ne se lit ni facilement ni rapidement. Mieux vaut être au calme avec du temps devant soi pour digérer tout ce mal et cette violence.
Mais j'ai trouvé cela remarquablement bien écrit (amateurs de phrases courtes s'abstenir), ce qui n'est pas si courant, et intéressant pour les amateurs d'Histoire. Mention spéciale aux analyses psychologiques très fines des personnages et de leurs interactions (Sophie et Nathan, Sophie et Höss), qui les rendent inoubliables.
Pour moi, ce fut un grand moment de littérature. J'ignore ce que vaut le film qui en a été tiré.
Afficher en entierDes thèmes très graves sont abordés ici : les camps de la mort et l'horreur nazie de la seconde guerre mondiale, puis le racisme, l'esclavage, l'intolérance aux Etats-Unis. Le Mal toujours présent, partout...Un livre dur, très bien écrit.
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Biographie
Ecrivain américain
[Littérature étrangère]
Né à Newport, New York le 11 juin 1925
Décédé à Martha’s Vineyard, Massachusetts le 01 novembre 2006
Ecrivain ayant exploré les démons qui hantent les Etats-Unis : rapports raciaux et sociaux, souvent controversé pour ses oeuvres, William Styron commence à écrire des nouvelles dès treize ans et les publie dans le journal du lycée. Mais il ne se met réellement à écrire son premier roman qu'en 1947 pour obtenir 'Un lit aux ténèbres'. Désireux de voyager, il déménage à Paris et participe activement au sauvetage de 'The Paris Review' avant de publier sa fameuse nouvelle 'La Longue Marche' en 1953. Son mariage la même année avec Rose Burgunder, une poétesse, lui donnera quatre enfants. Son roman en 1967 intitulé 'Les Confessions d'un mangeur d'opium anglais' déclenche une vive polémique : il s'agissait du rapport des pensées d'un esclave noir, auteur de la seule rébellion réussie du XIXe siècle... L'écrivain sera récompensé par le prix Pulitzer en 1968. Ce n'est que dix ans plus tard que William Styron renoue avec le succès de son roman le plus célèbre, 'Le Choix de Sophie'. Une longue dépression dans les années 1980 l'empêche d'écrire mais il parvient à faire publier 'Un matin de Virginie', ensemble de trois contes. Il succombe à une pneumonie à l'automne 2006 après avoir écrit une dernière oeuvre non publiée : 'La Route du guerrier'.
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