Ryû Murakami
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Note moyenne : 6.97/10Nombre d'évaluations : 152
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Les derniers commentaires sur ses livres
S'il n'est pas une suite directe d'Ecstasy dans l'action, Melancholia l'est totalement dans la réflexion, la forme et la tournure de l'intrigue. Les monologues viennent peindre les uns après les autres une conception de l'existence sans foi ni loi, centrée sur les rapports de soumission et de domination sexuelle. Etant donné l'écriture très crue, ce livre n'est pas à mettre entre les mains les plus sensibles.
Afficher en entierThanatos, en conclusion de cette trilogie, semble beaucoup plus sain et sage que ses deux prédécesseurs, malgré des monologues longs et parfois insensés. J'ai beaucoup apprécié les réflexions de Reiko, la façon de révéler son absence de personnalité, d'identité, sa folie. Cette lecture fut instructive même si elle prend certaines longueurs parfois.
Afficher en entierJ'ai eu beaucoup de mal avant d'apprécier un tant soit peu cette lecture. La construction de ce roman est très particulière, l'auteur en plus du récit y a mêlé des tas de pubs, textes de musique, marques de parfums, etc... Le thème du roman qui est la prostitution des jeunes Japonaises pour satisfaire leurs envies de matériels luxueux reste néanmoins très intéressant et la construction originale qui est loin d'être non dénué de sens pourra certainement plaire à certains d'entre vous.
Afficher en entierUn roman qui rappelle le Trainspotting d'Irvine Welsh, en version japonaise. On suit la déchéance de personnages drogués, sans but, sans vraiment de morale, qui se vendent pour acheter leur dose de.. à peu près tout.
La force du récit, c'est l'écriture. Les descriptions, les sentiments, font qu'on continue malgré les scènes très trash sur lesquelles on peut tomber. J'ai aimé.
Afficher en entierLe sujet est intéressant et honnêtement il avait du potentiel, c'est d'ailleurs pour ça que j'ai eu envie de le lire. Mais ce qui m'a dérangé c'est les tyle de Ryû Murakami et ça me fait peur car j'ai un autre de ses livres dans ma PAL (miso soup). Le roman est rempli d'énumérations, parfois sans but, elles sont juste là pour remplir le roman j'ai l'impression. Je parle oui de toutes les commandes mcdo, sérieusement qu'est-ce que ça avait à faire là ??
Afficher en entierExcellent roman, sombre, bien écrit. Les personnages sont attachants à leur manière. Reflet d'une société moderne et plutôt déshumanisée. Toujours d'actualité.
Afficher en entierHiromi est une lycéenne accro à la mode et influençable. Quand elle convoite une bague qu'elle ne peut pas s'offrir, ses amies l'incitent à se tourner vers des rendez-vous arrangés. Monnayer des services ou son corps pour de l'argent sera-t-il la promesse d'une félicité ou d'une prise de conscience cuisante et involontaire ?
Le récit est construit de manière un peu particulière, avec des passages et des descriptions répétitifs et ennuyeux. Pour autant, c'est une manière de dénoncer une société de consommation frivole et vide de sens.
Il y a quelque chose de choquant et d'immoral à ce que cela s'inscrive dans une banalité consentie. On suit les aventures d'Hiromi qui glisse insidieusement et librement dans la prostitution. Ses rencontres disent l'absurde, le danger et une immense solitude.
J'ai eu l'impression que la jeune fille n'était pas vraiment présente dans son rapport aux autres jusqu'à cette confrontation offensante.
L'écriture est résolument moderne et accrocheuse, et l'auteur a décidé ici de taper fort sans rien édulcorer. C'est un récit crucial pour un phénomène insaisissable et dérangeant.
Afficher en entierLe roman est découpé en trois parties, et si les deux premières sont réussies, j'ai nettement plus de réserve quant à la dernière.
Dans le premier tiers, l'auteur pose rapidement les bases de son histoire avec ses deux principaux personnages, et une ambiance malaisante assez remarquable.
Dans le deuxième tiers, l'action s'accélère et l'horreur atteint son paroxysme, les scènes de tuerie se révélant très visuelles et fort marquantes.
Puis, arrive l'ultime partie, et le côté jusque-là addictif s'estompe progressivement. J'ai même ressenti de l'ennui par moments, les échanges entre Frank et Kenji, les protagonistes principaux, deviennent bizarres et sans véritable intérêt.
La fin est à l'image de ce dernier tiers: bizarre et de peu d'intérêt.
En revanche, Murakami dénonce fort bien le rapport au sexe tarifé du peuple japonais, où presque tout est autorisé du moment que l'argent coule à flot. À tel point que l'on peut légitimement penser qu'il s'agit là d'un aspect essentiel de la culture japonaise.
Bref, l'œuvre possède des qualités indéniables mais souffre d'une sérieuse baisse de régime préjudiciable à l'ensemble.
Afficher en entierUn Murakami chasse l'autre. Voulant découvrir la littérature moderne japonaise on m'avait conseillé "Kafka sur le rivage" de Haruki Murakami et "Les bébés de la consigne automatique" de Ryu Murakami. Le premier m'a beaucoup touché par sa poésie et sa profondeur. Le second m'a remué par sa cruauté et sa dureté.
"Les bébés de la consigne automatique" est très dur. Très beau mais si malaisant... On y suit le parcours chaotique de 2 enfants abandonnés dans une consigne automatique jusqu'à leur chute/ascension finale. Hashi, l'enfant fragile en quête permanente d'affection des autres, paumé et vulnérable, un être à vif qui montera aux sommets pour s'y perdre. Kiku, le plus violent, le plus noir et au final celui qui semblait le plus mal parti mais qui parviendra à son abominable fin.
Murakami dit qu'il se plait à dépeindre les exclus et les rejetés de la société, les travers et les perversions. Tout celà y est dans cette histoire. Les deux antihéros qu'on aimerait détester mais qui en proie à un monde sans pitié avec eux dès leur naissance finalement attirent notre pitié et notre attention. Comme eux l'envie de tout détruire nous prend sous la plume de l'auteur.
Il y a de la poésie dans cette noirceur sans issue.
Cependant, contrairement à Haruki Murakami, la douceur et la langueur n'ont pas de place ici. Ou bien alors elles sont synonymes de fin. Les héros finalement trouvent la paix dans un déchainement final de violence et de cruauté comme la rédemption à leurs souffrances endurées tout du long.
Un roman qui m'a marqué au final par sa dureté mais touché par les sentiments qu'il provoque.
Afficher en entierL'auteur nous dresse un portrait des plus horrible de l'humanité. Une noirceur et une tristesse sans nom s'échappe de ce livre. La violence est excusée, pardonnée, justifiée, voire complètement passée sous silence. Beaucoup est mis sur le compte du passé des personnages.
Heureusement que j'ai lu la postface car sinon je serais complètement passée à côté du message que le livre devait transmettre. Là où il se voulait témoignage, j'ai plutôt eu un sentiment de justification. C'est terrible ! J'ai vu une fresque de choses horribles qui m'ont littéralement données la nausées, plutôt que de me faire dire "il faut que ça change". Le "toujours plus" n'a pas que du bon, loin de là !
Afficher en entierLes gens aiment aussi
Dédicaces de Ryû Murakami
et autres évènements
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Editeurs
Editions Philippe Picquier : 19 livres
J'ai lu : 1 livre
Éditions Philippe Piquier : 1 livre
Les éditions L'Inventaire : 1 livre
W. W. Norton & Company : 1 livre
Bloomsbury : 1 livre
Biographie
Murakami Ryû est reconnu comme l’un des chefs de file de la littérature contemporaine japonaise. Après avoir étudié le design à l’université des Beaux-Arts de Tokyo, il publie en 1976 son premier roman, Bleu presque transparent, qui obtient la même année le prestigieux prix Akutagawa, l’équivalent du Goncourt au japon. La violence et l’érotisme de ce roman à la sensibilité « punk » firent sensation au Japon, avec près d’un million d’exemplaires vendus six mois après sa sortie en librairie. Dans son second roman, La guerre commence au-delà de la mer, il reprend les mêmes thèmes et décrit une société crépusculaire et corrompue promise à une fin prochaine. 1969 est une évocation plus légère, oscillant entre humour et nostalgie, des années de lycée de l’auteur, marquées par la culture pop et l’esprit contestataire des années 1960. Mais c’est dans Les Bébés de la consigne automatique que son talent se confirme et que sa renommée s’établit. Dans un style déroutant mêlant la poésie à des images de bande dessinée, avec une imagination foisonnante, Murakami offre une vision de cauchemar du Japon de la fin du vingtième siècle, et un reflet à peine déformé de notre monde moderne.
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