Arthur Charles Clarke
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Note moyenne : 7.55/10Nombre d'évaluations : 604
6 Citations 289 Commentaires sur ses livres
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- Arthur C. Clarke
Les derniers commentaires sur ses livres
Je n'ai malheureusement pas pu finir ce livre.
L'idée de base est bonne et les premiers chapitres sont prenants mais plus on avance dans l'histoire et plus on s'enlise dans de la description avec toujours plus de personnages, à tel point que j'ai été perdue.
Dommage, je retenterai peut être plus tard.
Afficher en entierUne œuvre juste incontournable !
Afficher en entierBien, mais un ton en dessous des deux premiers, et du deuxième en particulier, qui d'après moi constitue l'apogée de la série. Les deux derniers tomes ont été d'ailleurs été écrits assez longtemps après les deux premiers il me semble. Il y a bien moins de suspense, et moins de descriptions techniques aussi.
Afficher en entierComme le tome III, le tome IV a été écrit bien après les deux premiers et est un ton en dessous. Il se laisse lire, mais les enjeux sont moins grands, il y a bien moins de suspense d'un chapitre à l'autre, certains concepts scientifiques futuristes et certaines machines sont aussi moins crédibles et moins détaillés par l'auteur. Même les personnages secondaires sont moins détaillés et moins attachants. Enfin, le dénouement qui aurait largement mérité une partie entière à lui seul est expédié en un seul court chapitre (!) Ça reste du Clarke mais on ressent que même lui est un peu lassé et souhaite boucler définitivement son odyssée. Edit : je crois avoir lu que les tomes III et IV ont été commandés par l'éditeur contrairement aux deux premiers qui ont été écrits spontanément / de par la volonté propre de l'auteur. Bref, non essentiel pour apprécier le meilleur de Clarke, tout comme le tome III.
Afficher en entierLe premier opus d'une trilogie incontournable ! C'est probablement l'oeuvre la plus mythique de Clarke, notamment du fait de l'adaptation de Kubrik, mais aussi du fait de la qualité de l'écriture et de la profondeur du scénario.
Afficher en entierQuel ennui !
Un titre qui claque, mais une narration poussive et un scénario truffé de défauts.
Et pas d’Empire, malgré la promesse du titre.
Au XXIIIe siècle, Duncan est un habitant de Titan, le satellite de Saturne. Son grand-père Malcom a fait fortune en exploitant l’hydrogène de l’atmosphère, car c’est un gaz nécessaire aux systèmes de propulsion de ce futur. Victime d’un accident, Malcolm ne pouvait plus avoir d’enfants en bonne santé et s’est fait cloner lors d’un séjour sur Terre pour faire naître son fils, Colin. Devenu adulte, Colin, ayant hérité des problèmes de son père, a dû aussi se faire cloner afin d’avoir Duncan, qui lui-même n’a d’autre solution que le clonage pour avoir un enfant. Et ici, le lecteur attentif tique : même si le grand-père Malcolm a eu un accident, le clone Colin avait un corps neuf sans séquelles, donc capable d’avoir un enfant sain. Oups. L’auteur reconnaît en postface avoir eu des réactions outrées de ses lecteurs face à cette grossière erreur.
Ce n’est pas fini : Duncan a un caractère légèrement différent de son père Colin et son grand-père Malcolm, mais il fait les mêmes erreurs qu’eux… à cause de la génétique qui induit des comportements identiques. Malcolm sait ce que va penser Duncan, car ils raisonnent pareillement, à cause de la génétique.
Arthur C. Clarke est peut-être un auteur reconnu de hard-science, mais il pipait que dalle en génétique !
Passons au reste.
Le premier quart du roman est une exposition de la vie sur Titan, de Duncan et de son entourage, mais il ne se passe pas grand-chose. Certes, l’auteur décrit le quotidien sur un satellite isolé, inhospitalier mais sur lequel (ou plutôt dans les profondeurs duquel) vit une communauté, en utilisant quelques connaissances scientifiques et extrapolations. Mais ça ne suffit pas à maintenir l’intérêt. Puis Duncan doit aller représenter Titan sur la Terre pour le 500e anniversaire de la Déclaration des États-Unis.
Deuxième quart : le voyage vers la Terre. Oui, un quart du roman. À part une rapide description du système de propulsion, bah, toujours pas d’intrigue en vue. Un quart de roman pour un voyage où il ne se passe rien.
Troisième quart : Duncan arrive sur Terre, s’adapte à la pesanteur, rencontre des officiels, et des personnes annexes, et le lecteur fait pffff, il ne se passe toujours rien… Et paf, Duncan se met à enquêter sur un vol de titanite (cristal rare de Titan). Enfin un début d’intrigue, même si le lecteur en comprend mal l’enjeu car ce cristal ne sert à rien. Divulgâchage : en fait, quand le lecteur aura la réponse, il comprendra que le vol de ce cristal n’était pas important. Ah bon.
Quatrième quart : il se passe quelque chose !!! Quelque chose de grave ! Ah, enfin. Divulgâchage : eh bien, ce n’était qu’un accident qui n’aura pas de conséquence.
Et la conclusion de tous ces rebondissements : un super projet du tonnerre. Oui, cher lecteur ! Magnifique pour la connaissance de l’univers ! Une avancée pour la science. Mais ça n’a aucun rapport avec tout ce qui vient de précéder. C’est ballot.
Alors, certes, Arthur C. Clarke est solide sur le plan de la hard-SF : la description de Titan et la vie de ses colons, les adaptations à la gravité, le mode de propulsion des vaisseaux naviguant dans le système solaire, et le projet exposé à la fin du roman. Il a aussi anticipé internet (il n’est pas le seul écrivain à l’avoir fait), et il a imaginé une Terre du futur réconciliée avec l’environnement (en passant très vite sur le sujet). Cependant, ces éléments forment moins de 5 % du roman, et le reste est décevant. Il n’a pas construit d’histoire ; j’ai eu l’impression qu’il avait ses inspirations hard-SF, et qu’il a essayé de les relier dans un récit. Ça ne fonctionne pas. Pire, la narration est le plus souvent plate.
Bonus : le personnage qui s’avère le plus important n’est pas Duncan, qui est creux et ne sert qu’à mettre en lumière un autre protagoniste, Karl. Ce Karl qu’on voit très peu, au demeurant. Encore un problème de construction du roman.
Bonus bis : les clones naissent par mère porteuse. Si le concept vous met mal à l’aise, l’auteur va plus loin. Les mères porteuses de la Terre du futur sont des handicapées mentales car celles-ci, c’est bien connu, ne forment pas d’attachement et se laissent prendre leur bébé en gardant le sourire. Notre « héros » Duncan assiste à une danse de mères porteuses parquées sur une île paradisiaque, elles sont heureuses de leur situation, Duncan est ému… Le lecteur beaucoup moins.
Note à moi-même : se contenter des œuvres les plus connues de l’auteur.
Afficher en entierJ'ai beaucoup aimé ce voyage jusqu'aux confins du système solaire et Spoiler(cliquez pour révéler) cette fin inattendue!
Afficher en entierJ'ai aimé cet opus mais j'ai été très perturbée par le fait que dans le premier tome il s'agit de Saturne, mais sans le deuxième il continue la même histoire mais autour de Jupiter...
Afficher en entierJ'aime beaucoup le style de cet auteur, même si on peu vieillot, et les voyages qu'il nous fait faire dans le système solaire entier.
Afficher en entierJ'ai adoré cette saga qui nous fait voyager dans tout le système solaire! Et le thèmeSpoiler(cliquez pour révéler) d'une civilisation extraterrestre qui nous surveille de loin est intéressant! De la toute bonne science fiction!
Afficher en entierOn parle de Arthur Charles Clarke ici :
2017-02-18T18:35:11+01:00
2017-02-15T11:50:56+01:00
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Editeurs
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Albin Michel : 8 livres
Fleuve Noir : 7 livres
Robert Laffont : 5 livres
Pocket : 5 livres
Biographie
Arthur Charles Clarke naît à Minehead dans le Somerset. Il sert dans la Royal Air Force, durant la Seconde Guerre mondiale, en tant que spécialiste en radar avant d’obtenir son diplôme à l’université de Londres. Clarke a commencé à vendre des histoires de science-fiction depuis son passage dans la RAF, mais il travaille brièvement comme rédacteur adjoint dans la revue Science Abstracts avant de se consacrer à l’écriture à plein temps à partir de 1951. Il a été président de la British Interplanetary Society, la société interplanétaire britannique et membre du Underwater Explorers Club, le club des explorateurs sous-marins.
Pendant la Seconde Guerre mondiale, il participe à l’élaboration du système d’alerte radar qui a fortement contribué au succès de la Royal Air Force pendant la bataille d’Angleterre.
La célébrité lui vient grâce à son livre 2001 : l’Odyssée de l’espace. Le 22 avril 1964, Clarke rencontre en effet le réalisateur Stanley Kubrick au restaurant Trader Vic's du Plaza Hotel de New York3. C'est à partir de cette rencontre que les deux hommes décident de travailler ensemble sur le projet. Le film est basé sur la nouvelle La Sentinelle que Clarke a transformée en roman à l’époque où Stanley Kubrick en tirait un film. Les deux versions diffèrent légèrement l’une de l’autre.
Son œuvre comporte de nombreux autres livres, en particulier la série des Rama et les suites à 2001, et un grand nombre de nouvelles.
Sa contribution scientifique la plus importante est certainement le concept de satellite géostationnaire largement mis en œuvre, de nos jours, pour les satellites de télécommunications qu’il proposa dans un article de Wireless World en 1945 et plus tard l’utilisation de plates-formes à satellites pour l’observation de la Terre.
Retiré depuis 1956 au Sri Lanka, il y a passé le restant de sa vie. L'installation de plongée sous-marine qu'il possédait a été détruite par le tremblement de terre du 26 décembre 2004.
Arthur C. Clarke au Sri Lanka en 2005.
Le 10 septembre 2007, alors qu’il ne peut plus se déplacer autrement qu’en fauteuil roulant à cause des séquelles d'une poliomyélite, il envoie depuis le Sri Lanka un message de félicitations pour le survol par la sonde Cassini du satellite de Saturne Japet4. Cet évènement représente pour lui une référence à son roman 2001 : l’Odyssée de l’espace.
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