Sabri Louatah
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Note moyenne : 6.73/10Nombre d'évaluations : 11
0 Citations 7 Commentaires sur ses livres
Dernier livre
de Sabri Louatah
Sortie France/Français : 2020-01-29
Sortie Poche France/Français : 2021-03-10
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Description pittoresque d'une famille quelques heures avant la célébration d'un mariage entre un Kabyle et une arabe.Trop de noms à même consonnance, tout le monde se mèle de tout, cela finit mal pour un homme politique français d'origine algérienne. Un divertissement mais un peu difficile à suivre quand on a 80 ans. Je ne me précipitérai pas sur le tome 2.
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Très long à démarrer...
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Rien que le titre est déjà sibyllin. Allusion à Peugeot ou à un message informatique ? Les deux afin de créer l’ambiguïté.
C’était la Peugeot puisque ce fut le véhicule de déménagement de Kader. Mais c’est également le message « File not Found » qu’Allia utilisa pour baptiser son innovation technologique. Allia, brillante polytechnicienne kabyle, mit au point une technologie de capture et de transmission d’image. Cette technologie ne pouvaient être piratées. Kader, autre beur, manifesta rapidement un talent inaccoutumé pour le négoce. Milliardaire à 30 ans il monte sa propre affaire de téléphonie mobile. Le seul talent d’Ali est d’être un remarquable cuisinier. Tout comme Kader, Ali est amoureux d’Allia.
Les informations techniques que l’on fournit sur le produit développé par Allia sont incompréhensibles et peu réalistes. Mais peu importe, c’est un élément du roman. Elle a comme principale qualité d’être incapable de véhiculer des images non réelles également appelées Mirages dans le texte mais plus connues sous le vocable anglais de « fakenews ». Elle constitue donc une arme dans une tentative d’indépendance du département français le plus misérable : l’Allier, le 03.
C’est donc une uchronie qui veut mettre en évidence le racisme subit par les « crouilles » même s’ils sont parfaitement intégrés et en France depuis trois générations. Cela se terminera de manière sanglante, les Beaufs genre FN ne pouvaient supporter une telle ignominie.
Ce livre écrit dans un superbe français est agrémenté d’un vocabulaire sophistiqué . Mais ce livre pèche malgré tout par la complexité du scénario.
Lorsqu'on navigue sur Internet, il arrive parfois qu'une page soit blanche et affiche ce message : erreur 404 ou « 404 file not found » (fichier non trouvé). Ce code est un message indiquant une erreur qui est renvoyé par un serveur HTTP. Globalement, cela veut dire que la page demandée n'existe pas.
J’y ai découvert le mot de « Schibolleth ». Je sais maintenant comment qualifier le mot de passe des matines brugeoises. « Schield en vriend » était un Schiboleth car en 1302 les chevaliers français étaient incapables de le prononcer correctement.
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Un livre emprunté complétement au hasard, sans lire le résumé. Après la lecture du dit résumé, je n'avais plus du tout envie de lire ce livre, ses thèmes ne me parlant pas, mais alors pas du tout. Mais comme dans cette période il faut éviter de manipuler les livres, je l'ai quand même pris avec moi.
Après sa lecture, je dois dire que je m'attendais à bien pire. Il n'est pas mauvais, même si comme je n'accroche pas aux thèmes, je ne me suis pas beaucoup intéressée à plusieurs passages du livre.
J'ai par contre eux l'impression que le narrateur évoluait entouré de personnes trop brillantes, même si lui n'est pas dénoués de qualités.
Les changements très fréquents de ce qui se passent autours d'eux, ainsi que le comportement des personnages autres m'ont énervés, je ne les trouvent pas très réalistes. Je n'ai pas beaucoup apprécié le personnage de Kader.
Cependant, j'ai bien aimé la "réflexion" sur le problèmes des mirages.
Spoiler(cliquez pour révéler)Par contre, pour le bébé, j'étais sure que son histoire n'allait pas bien se terminer
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404 ... Un roman , thriller urbain inquiétant au final glaçant
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Il est fort dommage que ce livre démarre à partir de l’avant dernier chapitre … Les deux derniers ayant fortement piqué ma curiosité, je tenterai sûrement de lire le tome 2
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de Sabri Louatah
Sortie France/Français : 2020-01-29
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Biographie
Né à Saint-Etienne d’une famille kabyle de dix enfants, émigrée pendant la guerre d’Algérie, Sabri Louatah est un gros lecteur depuis le collège. Après avoir arrêté Normale Sup, il refuse son destin de professeur et se plonge dans la littérature dans le but de devenir écrivain. Faulkner, Bellow, Roth, et Nabokov comptent parmi ses auteurs préférés, mais il place Tolstoï et Proust au-dessus de tous les autres. C’est toutefois la lecture des Démons de Dostoïevski en plein milieu des émeutes de 2005 qui déclenche chez Louatah le besoin de se lancer dans l’écriture. « J’ai senti que mon pays était cassé en deux et j’ai cessé de vouloir faire de la littérature pour essayer de raconter cette brisure » explique l’auteur. Mais il ne se sent pas prêt. Il décide de monter à Paris en 2008, et survit en lisant des scénarios de films. C’est alors qu’il décide de se lancer dans « une contre-histoire contemporaine de notre étonnant pays ». « La “réalité”, sous le mandat de Sarkozy ponctué de débats sur l’identité nationale et d’offensives gouvernementales contre les Arabes, me paraissait accablante ; il n’y avait rien à comprendre, rien à analyser, je voulais simplement la fuir, cette “réalité”, et la fiction m’offrait le meilleur des viatiques. »
S’inspirant de sa passion pour les séries américaines (The west wing, The Wire ou Curb my enthousiasm comptent parmi ses préférées), il met alors en route le cycle des Sauvages. « Par une nuit de décembre enneigée, dans l’extase de mon cher terrier de la gare de Lyon, j’ai inventé un candidat à la présidentielle d’origine algérienne qui serait désigné par le PS à l’issue de ses primaires ». Ce contexte lui permet de placer sa propre famille au cœur de son inspiration : « Je ne savais pas qu’une famille maghrébine de Saint-Étienne pouvait constituer un terreau propice à la fiction ; quand j’essayais d’écrire des sagas faulknériennes, j’inventais des familles françaises, italiennes, avec des noms européens. Les noms arabes me paraissaient anti-romanesques ». Sa famille lui apparaît alors idéale pour mettre en œuvre son projet. « C’était un déclic qu’il me fallait, mais il est survenu par hasard, quand j’ai imaginé un président d’origine algérienne qui donnerait, à ma famille désormais fictive, un horizon, une espérance ». La saga des Sauvages était née.
Le livre, qui compte déjà parmi les grands espoirs de la rentrée littéraire de janvier, bénéficiera à coup sûr d’une couverture médiatique importante. A noter que le livre est co-édité par Flammarion avec l’éditeur numérique Versilio, qui en publiera simultanément la version numérique.
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