Caroline Blineau

J'ai beaucoup aimé cette Anthologie ! Il est rythmé par les fiches de Yokai, dont les illustrations sont vraiment sublimes, tout est très complet et j'ai pu découvrir différents Yokai dont je n'avais encore jamais entendu parler !

C'est exactement le genre de nouvelles que j'espérais livre

En gros, le livre parfait sur des yokais 😭🖤🖤🖤

Une nouvelle très courte à lire.

Mais alors que j'ai adoré la plume de l'auteur. Tantôt doux et tantôt plus dur. Cette enfance d'une enfant compliqué qui se réfugie dans l'amour qu'un animal lui apporte.

J'ai adoré ce côté enfant et animal qui parle.

Je conseille totalement.

J'ai eu l'occasion d'acquérir cette anthologie lors du salon du livre « le Grimoire » du festival international du film fantastique de Gérardmer en janvier dernier. C'est avec Aaron Judas que j’ai pu découvrir cette anthologie et je l'en remercie encore. Il m'a fait découvrir son univers ainsi que ses écrits et je me dis que j’ai bien fait de craquer mon budget livres ce jour-là.

J’ai découvert des histoires qui m'ont fait dresser les poils sur les bras. J’ai eu des sueurs froides et des moments de flottement étranges. On retrouve de très bonnes plumes dans ce recueil, c’était vraiment agréable de lire des textes d’auteurs différents. Ça semblait tellement immersif par moments, qu’on s'y serait cru réellement, c'était très intense et plein de tension. Les histoires paraissaient plus vraies que nature.

La plume de chacun des auteurs est très agréable et on plonge très vite dans l'ambiance sombre et macabre ainsi que dans la découverte de la culture japonaise qui est d'ailleurs très présente tout au long des textes.

Les fiches explicatives, à la fin de chaque nouvelle, sont géniales et permettent de découvrir le folklore japonais sous toutes ses formes ainsi que l'origine des yokaïs. Grâce à elles, j'ai pu éclaircir certains points un peu flous que j'avais repéré dans ma lecture, c'était bien pratique.

La découverte des yokaïs est vraiment captivante et grâce aux explications, on se rend compte que beaucoup de films, de jeux vidéo, etc. sont inspirés de la culture japonaise et des yokaïs du folklore japonais. C'est vraiment fascinant tout comme les histoires que l'on prête à certains objets du quotidien ou certains éléments du passé.

J'ai eu pas mal de réactions sensorielles lorsque j'arrivais aux moments intenses et parfois (souvent) glauques, j'ai trouvé ça surprenant mais pas désagréable, bien au contraire car ça m'a permis de découvrir un nouveau critère d'appréciation de ma lecture. D'habitude, j'ai très peu de réactions comme celles-ci donc franchement, bravo aux auteurs pour avoir réussi ce tour de main incroyable.

Conclusion : Une très bonne lecture que je vous recommande et qui m'a agréablement surprise. Je ne regrette absolument pas mon craquage.

Pour ceux qui aiment frissonner et avoir le palpitant qui s'emballe, pour ceux qui aiment l'horreur et la culture japonaise ou tout ça à la fois, cette anthologie est faite pour vous.

https://lessortilegesdesmots.blogspot.com/2022/04/demons-japonais.html

J'avais participé au projet ulule de ce recueil de nouvelles. Ai-je besoin de préciser pour quelles raisons? Si vous me suivez, vous connaissez ma passion pour le Japon. Je me souviens que je m'étais pas mal renseignée avant d'y participer du fait que ce soit sur des démons. Et qui dit démons, dit scènes pas toujours faciles. Et bien je ne regrette pas du tout d'avoir ce livre et je pense que je le relirai.

En tout 17 nouvelles très variées mais avec cette thématique du démon japonais en occident. Moi qui est du mal dès que des français s'approprient des mythes japonais, j'ai été ravie par la créativité des auteurs, leur capacité à montrer que ces démons pourraient même faire partie des mythes du monde entier tant tout le monde est concerné par les peurs ou horreurs qu'ils reflètent.

Chaque nouvelle comporte à la fin une illustration et une fiche concernant le démon exploité ainsi que sa légende. On trouve également une liste d'œuvre dans lesquelles vous pourrait retrouver ce démon s'il vous a plu. Concernant les genres, on a droit à du fantastique mais mélangé à du policier ( nouvelle "Lysandre") par exemple.

J'ai beaucoup ce livre malgré des scènes très dures et même une phrase qui m'a marqué alors que ma lecture date déjà d'un petit moment ("sa chair a le goût de la chair d'enfant" c'est juste dégueulasse). D'autant que les thématiques abordées concernent tout le monde : harcèlement, solitude, problème mentaux, anorexie... Bref, vous comprenez pourquoi ces démons, certes japonais, parlent à tout le monde et pousse la prise de conscience à son paroxysme parfois.

En bref, cette lecture m'aura appris pas mal de choses sur les démons japonais ainsi que sa culture. Les graphismes sont sublimes dans des teintes noir, rouge et blanc.

Une nouvelle très courte mais parfaitement écrite. Elle est poétique, rythmée, musicale même. J’ai aimé le fait qu’on jongle entre la vision de la fillette et du chat. Ils se ressemblent et souvent, leur texte est le miroir du regard de l’autre.

J’ai aimé leur rencontre, ce que chacun apporte à l’autre. Ils se sont sauvés mutuellement.

Ce que je déteste dans les nouvelles, ce sont souvent les fins où tu manques d’informations, où c’est brutal. Ici, ça te tombe dessus d’un coup, même si tu t’attends assez vite à ce genre de dénouement. La fin rappelle le début, et elle te serre le cœur.

J’ai « subi » cette lecture. Pas parce qu’elle est mal écrite ou mal pensée mais parce que je ne suis clairement pas la cible. Pourtant, je savais à quoi m’attendre, Caroline n’avait pas caché les thèmes principaux du livre : la mythologie grecque et égyptienne. Le souci c’est que je manque cruellement de connaissance dans ce domaine (j’ai les bases, mais j’ai toujours confondu tous les Dieux =)). Du coup, je me suis souvent sentie larguée.

On suit trois personnages : Âqen, un mercenaire égyptien qui est aussi un passeur d’âmes, Danaé, une créature mi-serpent mi-humaine, Gardienne du temple d’Apollon et de l’Arc d’Argent et Chrysanthe, une Pythie, élue d’Apollon qui a été maudite par les Kórakès et qui est, depuis, pourchassée par une entité maléfique.

Leur destin à tous les trois semble lié depuis toujours.

Cette lecture est complexe et, clairement, il faut être concentré quand tu te lances dedans : entre changement de personnages, illusions et augures, il est bien souvent difficile de tout comprendre. Pour en avoir discuté avec Caroline, elle a confirmé ce que je pensais : le livre est un jeu de piste. C’est volontairement qu’elle cherche à nous embrouiller, mais peut-être qu’elle y est allée un peu fort :p

Une fois que tu as atteint le point final, tu comprends mieux toute l’histoire et là, ça fait « tilt » dans ta tête : des détails sont disséminés par-ci par-là au fil des pages pour se révéler à toi à la fin. Personnellement, même si j’ai eu du mal avec le livre, je pense le relire dans quelques mois, avec un nouvel œil et surtout en faisant attention à ces détails. En fait, ce livre est comme certains films : tu dois le relire plusieurs fois pour tout comprendre et apprécier le travail de l’auteure 🙂

Alors oui, je n’ai pas forcément passé un bon moment de lecture avec ce livre, mais je ne l’ai pourtant pas détesté. Je suis juste passée à côté de l’histoire. Si tu aimes la mythologie, je crois que tu vas te régaler avec cette histoire que Caroline a imaginé après avoir découvert la légende de Coronis. Mais si, comme moi, tu t’embrouilles avec tous les Dieux, je te conseille de passer ton chemin 🙂

Wow.

Difficile de trouver un autre mot pour décrire ce que je ressens suite à cette lecture.

Dès les premières pages, l'autrice nous plonge dans un univers à part, rempli de visions mystiques, de songes divinatoires se confondant sans cesse avec la réalité. La construction du récit et le style narratif suivent les codes de la tragédie à la grecque croisant différentes mythologies (Homérique, Grèce classique, Egyptienne).

Et pourtant, pas besoin de les connaître sur le bout des doigts pour apprécier notre lecture car la plume de l'autrice est merveilleuse. Si elle garde ce flou mystique, et onirique propre aux mythes et aux récits antiques, elle apporte tous les éléments nécessaires pour comprendre les apparitions qui se succèdent page après page, leur signification et leur symbolique. Savoir réciter par coeur les mythes n'a pas d'importance : c'est comprendre comment ils raisonnent entre eux, leur sens dans leur contexte de l'histoire qui importe.

Des sens que Caroline Blineau nous laisse interpréter et comprendre de nous même, en nous guidant sans pour autant nous tenir la main.

Il faut accepter de ne pas comprendre immédiatement ce qui se passe. de plonger dans l'inconnu, d'attendre patiemment ce moment de lumière où tout fait sens. de patienter, de se laisser porter par ces histoires qui s'entremêlent petit à petit.

Les uns devront atteindre les dernières pages pour obtenir toutes les clés nécessaires à la compréhension du roman. Les autres devineront au court de leur chemin les émotions intemporelles qui se cachent derrière cette histoire. Leur lecture en sera définitivement bouleversée.

Dans tous les cas, une relecture s'impose. Ce livre déborde de clins d'oeil, de références mythologiques et littéraires, de parallèles bien menées et d'images significatives qui, sans perdre les novices en mythologie, feront trépider les amateurs. Chaque lecture est différente tellement les niveaux d'interprétation sont nombreux.

Tellement ces 150 pages débordent d'émotions. Evidemment, impossible de s'arrêter en court de route.

Les sujets abordés sont douloureux mais grâce à la narration onirique, aux métaphores bien tissées et aucunement naïves, la lecture est facilité, adoucie. Plus intense aussi, car tous les mots, choisis avec soin, nous touchent profondément.

Korakès est l'une de ces petites pépites que l'on ne remarque pas forcément de prime abord, mais qui déborde de subtilité, de respect et de bienveillance. L'histoire est triste, du début jusqu'à la fin, ce qui n'empêche pas de refermer le livre avec la sensation d'avoir avancé. Cette histoire sonne terriblement juste jusqu'à sa conclusion douce-amère et pourtant si satisfaisante.

Bref. Foncez. Il suffit d'une après-midi pour le découvrir…

Une bonne lecture dans l'ensemble avec plusieurs découvertes.

J'ai beaucoup aimé les pages informatives après les nouvelles.

J'avoue avoir eu une nette préférence pour les nouvelles liés au spiritisme.

Un beau tableau qui dépeint les différents pôles de l'époque.

J’aime toutes les mythologies et je crois connaître la grecque en particulier, mais là, j’ai été larguée !

Entre réalité, prophéties et rêves, passé et présent, j’en ai perdu mon latin.

Le récit est beau ; bien écrit, voire poétique, mais il y a trop d’éléments différents.

Les illustrations, portraits, intérieurs auraient dû être mis en couleur, comme dans la présentation Ulule, et non en gris. Le lecteur y perd et c’est dommage.

Très belle couverture. Tous les dessins sont de l’auteure !

Fans de Ghibli, de mangas et de mythes japonais, foncez sans vous posez de question. Les autres, restez un instant que je vous explique pourquoi ce livre vaut le détour.

Umi est une adolescente aux failles multiples. Dépressive, harcelée, perdue, elle doit tenter de rassembler les morceaux de celle qu'elle était autrefois pour se reconstruire.

Pour sauver son petit frère capturé par une terrible sorcière, elle va devoir faire face à ses peurs, ses cauchemars, ses amours (fraternels, amicaux, amoureux ?) refoulés. Elle plonge donc dans un rêve, côtoient des créatures toutes aussi fragiles qu'elles. Elle réapprend à sourire, à s'accepter, à être elle même.

Suivre Umi grandir tout le long du roman est un véritable plaisir. Sa personne est un réalisme saisissant et, malgré ma différence d'âge avec elle, je suis parvenue à m'attacher à cette jeune fille sans peine. Toutes les personnes qui ont un jour subi du harcèlement, se sont posées trop de questions peuvent se reconnaître en elle.

Umi n'est pas parfaite. Elle me rappelle un peu ces tasses de porcelaine qui chantent quand on passe le doigt sur leur rebord, mais qui se brisent à la moindre chute. Pourtant, lorsqu'on rassemble les morceaux, leur mélodie n'en devient que plus belle, plus unique. Sa résilience est fabuleuse.

C'est un livre que j'aurais aimé lire adolescente. Il apprendre que, oui, même si l'on ne va pas bien, que tout semble perdu, on peut apprendre de ses erreurs, aller de l'avant et se (re)construire.