Lola Lafon
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Note moyenne : 7.47/10Nombre d'évaluations : 199
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La petite communiste qui ne souriait jamais par Lola Lafon
Publié en 2014 environ 8 heures d'écoute
J'ai lu ce livre au format audio
Dans la Roumanie de la fin des années 1970, sous les yeux émerveillés de la planète entière, une jeune fée gymnaste met à mal guerres froides, ordinateurs et records par la pureté de ses gestes et une existence intégralement dévolue à la recherche de la perfection.
Mon avis
Sur la recommandation de Florence du compte @floandbooks et Floris du compte @floflyy j'ai écouté ce livre.
J'ai passé un bon moment d'écoute et même si beaucoup de chose sont sorties de l'imagination de l'autrice cela aurait pu être une réalité.
Au fil des pages, nous découvrons la réalité du communisme et surtout la vie de Nadia au travers ses exploits sportifs.
Pour le communisme, je n'ai que de vagues souvenirs de la chute du tyran et de la scientifique la plus intelligente du monde. Le plus marquant pour moi et je me le rappelle bien ce sont les images de deux corps morts dans la neige diffusé au journal télévisé aux environs de noël 1989.
Pour Montréal en 1976, je n'ai aucun souvenir car j'avais un an à l'époque, Nadia y a reçu son premier 10 et c'était aussi le premier de l'histoire en gymnastique.
Pour avoir une idée de son talent, j'ai regardé des vidéos de l'époque sur YouTube.
Ce qui me choque le plus c'est que les gens comme ce dictateur arrivent à faire pour réduire un peuple à la dépendance à leur personne.
Sincèrement je recommande la lecture de ce livre à toute personne désirant connaitre les désastres en Roumanie à cette époque
Afficher en entierUne nuit dans l'annexe là où se sont cachés les Frank. Très joli roman, belles réflexions sur l'histoire, le racisme, l'appropriation d'un personnage.
Afficher en entierLe 18 août 2021, j'ai passé la nuit au Musée Anne Frank, dans l'Annexe. Anne Frank, que tout le monde connaît tellement qu'il n'en sait pas grand-chose. Comment l'appeler, son célèbre journal, que tous les écoliers ont lu et dont aucun adulte ne se souvient vraiment. Est-ce un témoignage, un testament, une œuvre ? Celle d'une jeune fille, qui n'aura pour tout voyage qu'un escalier à monter et à descendre, moins d'une quarantaine de mètres carrés à arpenter, sept cent soixante jours durant. La nuit, je l'imaginais semblable à un recueillement, à un silence. J'imaginais la nuit propice à accueillir l'absence d'Anne Frank. Mais je me suis trompée. La nuit s'est habitée, éclairée de reflets : au cœur de l'Annexe, une urgence se tenait tapie encore, à retrouver.
Afficher en entierIl me faudrait des dizaines d'heures pour trouver les mots et exprimer mon émotion.
Je ne m'attendais à rien, mais Lola Lafon m'a tout donné.
Les larmes qui ne peuvent pas couler; cette histoire qui résonne tant dans la mienne; la terrible envie de se battre et d'écrire.
Je voudrais garder ce livre pour moi, parce qu'égoïstement j'ai l'impression qu'il est ma voix.
Afficher en entierLola LAFON choisit de passer une nuit au musée et pas n’importe lequel, celui consacré à Anne Frank, à Amsterdam ; musée qui englobe l’annexe où Anne Frank, a passé avec sa famille ses dernières années.
Encore un écrit sur Anne Frank, que l’autrice a voulu éviter même si elle a parsemé son propos de fragments de la vie d’Anne Frank,, illustrés par des témoignages qu’elle a recueillis et de textes sur Anne Frank,et d’Anne Frank,, elle -même.
A travers cette préparation à cette nuit bien spéciale puis pendant, Lola LAFON nous livre un véritable plaidoyer sur l’écriture et plus particulièrement celle d’Anne Frank,, qui, malgré son jeune âge, a fourni un texte dense, réflexif, non édulcoré, qui dépasse le journal intime pour devenir une œuvre littéraire. C’est sur le statut d’écrivaine d’Anne Frank,que Lola LAFON base son roman en y rajoutant une intime introspection sur elle-même, sa famille, disséminée dont des branches de l’arbre généalogique ont été calcinées et à qui il manque des racines de racines. Car Lola LAFON est juive. Son histoire familiale n’est faite que de fuites : de Russie, Pologne et et obligé de fuir, par sa famille, la Russie, la Pologne et elle-même de la Roumanie communiste.
C’est cette réflexion sur l’écriture et les raisons d’écrire qui rendent ce roman fort beau et bigrement puissant d’autant que Lola LAFON l’illustre d’extraits d’auteurs d’autant plus intéressants que son propos prend une force incroyable. C’est aussi une critique acerbe de ceux qui ont détourné les écrits d’Anne Frank,pour qu’ils soient plus ceci ou moins cela et qu’ils évitent d’heurter les consciences. Anne Frank, était une sacrée autrice avant gardiste et c’est cela que revendique Lola LAFON dans son métier d’écrivaine.
Une autrice dont j’avais entendu parler et dont je vais lire les autres livres.
Afficher en entierBel hommage....j'ai lu le journal il n'y a pas si longtemps dc je l'avais tjrs en mémoire....
Et les petites touches autobiographiques de l' auteur me donne envie de lire d'autres livres qu'elle a écrit.
Afficher en entierUne très belle découverte, un roman très poignant que je ne suis pas déçue d'avoir lu. Je lirai sûrement d'autres livres de Lola Lafon du coup.
Afficher en entierIl y a des livres sur lesquels on ne peut pas commenter.
Sur lesquels les mots nous manquent.
Des mots qui se brisent contre les horreurs décrites, les vérités nues et cruelles, les réflexions que l'on tait, que l'on se tait.
Des mots qui nous manquent, parce que nous n'avons jamais eu le courage de regarder la réalité en face, et que la stupeur qui nous prend quand on le fait nous fait perdre nos mots.
Parce que les réflexions soulevées font échos dans les nôtres, dans nos passés.
Parce qu'on s'en veut de ne justement pas avoir les mots.
Je n'ai pas les mots pour décrire cette lecture et tout ce qu'elle a fait sur et en moi.
Je ne vous remercierai jamais assez, Lola Laffon, pour les avoir eu. Jamais.
Afficher en entierDès les premières pages, j’ai eu l’impression que l’auteure s’adressait à moi : je me suis sentie en effet tout de suite concernée par ces phrases « Anne Frank, que le monde connaît tant qu’il n’en sait pas grand-chose » puis quelques lignes plus loin « son célèbre journal, que tous les écoliers ont lu et dont aucun adulte ne se souvient vraiment » … voilà qui est dit et qui plante le décor ! Et c’est avec une certaine gêne que j’ai pris conscience du fait que je faisais partie de ce « monde », de ces « écoliers » et de ces « adultes » …
Et puis, j’ai été emportée par ce roman ; j’en ai apprécié la structure narrative, les chapitres courts et les phrases souvent brèves, comme en écho à la vie d’Anne Frank. J’ai également aimé le style, l’écriture tantôt délicate et émouvante, tantôt abrupte et percutante mais toujours riche, les mots sont forts et justes. J’ai également apprécié cette façon pour le moins originale de traiter le sujet ( qui reste malheureusement d’actualité) et le lien permanent avec la propre histoire de la narratrice, qui maintient ainsi le suspense dans une histoire dont on connaît a priori la fin.
Bref j’ai été séduite par ce roman , je l’ai trouvé émouvant, poignant et parfois même bouleversant.
Afficher en entierJ'aime bien la plume de Lola Lafon qui m'a appris encore plein de choses sur Anne Franck, notamment ce qui s'est passé après l'arrestation. Mettre en parallèle son histoire personnelle était une bonne idée. Pour l'autrice, c'était une épreuve de se confronter au passé de sa famille à travers l'histoire d'Anne Franck.
Afficher en entierOn parle de Lola Lafon ici :
2018-01-23T21:19:41+01:00
2016-12-16T19:58:21+01:00
2016-11-22T19:38:07+01:00
2010-07-13T19:25:15+02:00
Les gens aiment aussi
Dédicaces de Lola Lafon
et autres évènements
Aucun évènement prévu
Editeurs
Actes Sud : 8 livres
Flammarion : 3 livres
J'ai lu : 2 livres
À vue d'œil : 1 livre
Editions de l'Aube : 1 livre
Stock : 1 livre
Le Livre de Poche : 1 livre
Biographie
Lola Lafon a publié en 2003 un très remarqué premier roman, Une fièvre impossible à négocier. Paru chez Flammarion, le livre est édité par Frédéric Beigbeder qui assure une bonne part du buzz media autour de ce livre.
Toutefois, au-delà de la notoriété de son parrain, Lola Lafon profite également d'un style nerveux qui sert un propos difficile : le parcours d'une jeune fille violée, des squatts à la tentation révolutionnaire. Elle est également la chanteuse du groupe Lola Lafon et Leva, combo qui mélange les accents folk, le rock des Balkans et sur lequel Lola plaque des textes au lyrisme blessé et ne se privant pas d'incursions sur le terrain politique - le problème des expulsions par charters entre autres...
A la rentrée littéraire 2007, elle publie De ça je me console
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