Jonathan Carroll

C'est un excellent roman qui nous plonge progressivement dans la terreur puis dans l'horreur à la recherche de la vie après la mort... Est-ce une solution pour y échapper ? A découvrir...

J'ai lu au moins trois fois ce livre, et j'ai toujours autant de mal à en comprendre la fin...

Si on veut apprécier ce roman, mieux vaut ne pas s’attendre à lire un roman de terreur. Ce n’est pas un thriller, plutôt le récit de l’intrusion de l’ange de la mort – ou peut être du diable – dans la vie de d’un homme et d’une femme.

C’est bien écrit, et ça ouvre même la porte à quelques réflexions « philosophiques »…

(ce livre n'a rien à faire dans la collection Pocket "terreur"!)

Le pays du fou rire est un livre très original avec une intrigue plutôt or du commun.

J'ai beaucoup aimé découvrir cette ville de Galen où Thomas (notre personnage principale) se rend pour tout savoir sur Marshall France, l'auteur de son enfance.

Accompagné de Saxony, une femme fragile et atypique, il va découvrir que le mystère qui règne sur la ville n'est autre qu'une histoire inimaginable et totalement incroyable.

Je ne sais pas trop quoi dire... Je n'ai jamais mis autant de temps à lire un livre aussi court!

L'idée de base n'est pas mauvaise mais je me suis ennuyée!

Est ce parce que je m'attendais à lire un livre d'épouvante, peut-être bien... Ce livre n'a rien d'effrayant, ni l'histoire, ni l'ambiance.

Bref, ça l'a pas fait avec moi!

Ou comment découvrir que des êtres différents possèdent l’immortalité. Miranda est une personne égoïste dont l’activité est de trouver des livres rares pour les vendre à des passionnés. Mais lors d’une soirée, elle rencontre Hugh, un homme tout aussi égoïste qu’elle, mais leur amour est plus puissant. Il s’installe ensemble. Un soir, alors qu’elle compte lui annoncer sa grossesse, il décède.

Le récit est divisé en deux parties. La première partie est longue et presque fastidieuse pour le lecteur. Le récit s’allonge dans les rencontres, la vie du quotidien ennuyeuse sans décoller réellement. Bien que l’auteur nous fasse entrevoir la suite par petites touches discrètes, ce n’est pas suffisant pour ne pas tomber d’ennui. La seconde partie, quant à elle, est plus énergique et assez agaçante. Parce nous suivons une personne égocentrique pourvu malgré elle d’un pouvoir légendaire, mythique. Mais le pire, c’est que les seules personnes à posséder ce pouvoir sont identiques. Quelle morale peut-on tirer de ce roman, hormis le fait que pour renoncer à ce don, il le sacrifie par amour à une autre personne en brûlant un symbole ! Le récit est finalement moyen et seule la plume de l’auteur tire le roman vers le haut. Sorti et classé dans la catégorie Terreur, vous ne rencontrerez uniquement qu’un côté limité auprès du fantastique, mais sans plus finalement.

Un roman assez moyen, qui manque d’envergure.

Un très bon livre entre réalité et onirisme qui saura confondre le lecteur.

Cullen a eu un départ difficile dans la vie. Elle rompe avec son fiancé et enchaîne les liaisons jusqu'au jour où elle tombe enceinte. Elle n'est pas prête à vivre avec un enfant et décide d'avorter. Suite à cet événement, elle va se retrouver affublée d'une aventure onirique aux côtés de ce fils qu'elle n'a jamais eu. Elle doit donc vivre avec deux vies: son monde physique avec son mari, ses amis, sa fille et son monde onirique avec les animaux parlants, Pepsi et Pouce Brûlant.

Le style d'écriture de Jonathan Carroll est très particulier. Il écrit le récit de Cullen sans transition, sans interruption, ce qui pousse le lecteur a souvent se demander où il est. Entre rêve et réalité il n'y a plus de frontières et la mise en abîme est totale à certains moments.

La vie physique de Cullen est assez banale; elle vit en harmonie avec son mari malgré quelques chamailleries, son meilleur ami est gay, elle est convoitée par un célèbre scénariste et est mère d'une adorable Mae. En revanche sa vie onirique est loin d'être aussi paisible. Elle est chargée, avec Mr Tracy et Martio, d'accompagner Pepsi, son fils, dans sa recherche des Os de Lune qui permettrait de libérer Rondua du règne de Jack Chili.

Dans cette quête, Cullen rencontrera des personnages qu'elle connaît dans son monde originaire; son ancien voisin meurtrier, un pilote de Formule 1 qui venait de succomber suite à un accident de course en direct à la télévision... Mais ici ils deviennent des êtres hors du commun et familiers à la foi, qu'elle ne s'étonne pas de trouver dans ces situations.

Mais il semblerait que Cullen soit affectée par Rondua dans sa vie réelle; ainsi elle arrive à transmettre ces rêves à un scénariste qui tente de lui faire des avances. Il suffira qu'elle le frappe pour qu'il commence à rêver de Rondua. De plus, elle découvrira qu'elle arrive à apercevoir l'avenir par fragments.

J'ai énormément aimé cette lecture, la trame est prenante et on veut savoir le mot de fin. Après j'ai été déçue que l'intrigue tourne au fantastique avec cette histoire de pouvoirs surnaturels. J'aurais préféré que l'on s'axe uniquement sur la partie rêve/réalité. De plus, le personnage de Cullen est assez exaspérant par moments. En revanche j'ai beaucoup aimé Pepsi et son attitude à la fois candide et mature.

Conclusion: un bon roman mais qui aurait dû rester sur le plan physique au lieu de tourner dans le surnaturel

Bien que ce texte ait trente ans et que certains détails peuvent paraître vieillots (par exemple, pas d’euro, mais des lires, des francs et des drachmes) au lecteur d’aujourd’hui, la magie de cette histoire est intemporelle. On y suit Cullen James, une jeune américaine, narratrice du récit. Au début, tout se met en place: les personnages sont assez peu nombreux, et le lecteur apprend qu’avant de se mettre en couple avec Danny, son mari, elle a traversé une épreuve assez difficile, seule, et qui l’a profondément affectée. Elle commence à faire des rêves étranges lorsqu’elle tombe enceinte. Ces rêves ont la particularité d’avoir une chronologie, de se suivre comme des épisodes d’une série. Dans ce monde onirique, elle se lance dans la quête des os de lune.

Jonathan Carroll parvient à nous immerger dans cette histoire, à nous faire croire à Rondua de façon si naturelle que s’en est troublant. L’auteur fait osciller son récit entre rêve et réalité, jouant avec les frontières qui les séparent. Il n’y a pas vraiment d’action, mais cela n’est pas nécessaire pour rendre cette histoire prenante. Alors que Cullen semble vivre deux existences, l’une réelle, l’autre rêvée, on sent peu à peu que rêve et réalité semblent liés, par un étrange personnage, plutôt menaçant. Mais le rêve est-il vraiment un rêve? N’est-il pas comme un monde parallèle? Comme une autre réalité? Toujours est-il que ces passages de l’un à l’autre rendent les barrières plus fines.

C’est un roman que j’ai beaucoup aimé. Abordant l’avortement et la culpabilité qui peut en découler, la projection de l’enfant qui ne naîtra jamais, la maternité, c’est une histoire d’amour, autant qu’un récit d’aventures fantastiques. C’est beau et doux, comme l’amour d’une mère.

Très belle histoire et c'est vraiment émouvant. J'aime beaucoup le personnage de Pepsi il est bien écrit

Déception, les promesses de la quatrième de couverture ne sont pas tenues, fantastique mal/peu utilisé, côté humain peu profond, seules les 2 dernières pages sont à la hauteur.

Pont positif, le livre est bien écrit et se lit tout seul.