Jean-Claude Grumberg
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Note moyenne : 6.98/10Nombre d'évaluations : 114
0 Citations 52 Commentaires sur ses livres
Les derniers commentaires sur ses livres
Une histoire très émouvante mais pas pour tout public attention. Elle m'a donné les larmes aux yeux.
Afficher en entierUn joli conte qui traite de sujets majeurs d'un regard innocent
Afficher en entierUn conte captivant et qui aborde de façon originale la déportation et l’anti sémitisme.
Afficher en entierBeaucoup de répétitions, de longueurs. Le lecteur se lasse des redites. Par ailleurs un récit qui entre dans l'intimité d'un couple. Désarroi et souffrance de "l'autre" quand l'un des 2 s'en va. C'est beau tout simplement!
Afficher en entierPériode qui a mis en lumière les pires côtés de l'humanité... Ce contre nous rappelle que l'amour et la bonté peuvent toujours prendre le dessus sur l'horreur et la cruauté de l'homme...
Afficher en entierAprès « Jacqueline Jacqueline », titre rendant hommage à sa femme Jacqueline, décédée le 4 mai 2019, dans lequel il invitait le lecteur à contempler le vide laissé par celle qui venait de le quitter après presque soixante ans de vie commune, et après l'excellent conte « La plus précieuse des marchandises », qui sera bientôt adapté au cinéma, Jean-Claude Grumberg propose un nouveau conte débordant de poésie, de tendresse et de tristesse.
En invitant le lecteur à suivre les pas de Rosette Rosenfeld, une vieille dame qui croise tout d'abord le Père Noël dans sa cheminée Napoléon III avant de se réveiller dans une maison de retraite en plein COVID, Jean-Claude Grumberg se faufile dans les méandres de la mémoire d'une personne âgée et nous emmène de Pitchik à Pitchouk sans véritable fil rouge. Il nous parle de la cheminée dans laquelle le Père Noël trimballe les rêves d'enfants, mais également des autres cheminées…celles qui transformaient des êtres numérotés en fumée. Cette page sombre de l'Histoire, celle qu'il faudrait pouvoir effacer, mais qu'on ne peut absolument pas oublier, pour éviter qu'elle se répète. Celle qui hante l'oeuvre entière de l'auteur et qu'il enveloppe avec tant de délicatesse au coeur d'un conte construit sur l'horreur, chargé de tristesse, parsemé d'humour et porteur d'espoir.
« De Pitchik à Pitchouk » est une histoire qui a 80 ans, celle de vieux enfants, porteurs de la mémoire collective, qui se souviennent, incapables d'oublier. Piochant dans ce puit de souvenirs, empruntant le chemin de la mémoire, certes incertain et plus forcément cohérent, mais indéniablement touchant, bouleversant et surtout essentiel, Jean-Claude Grumberg suit un fil sans savoir où il mène. La voix d'une petite fille, sa nièce, vient d'ailleurs régulièrement le rappeler à l'ordre, au nom de la cohérence, mais finalement, peu importe, laissons le parler, il le fait si bien et aime tellement raconter des histoires, même s'il a du mal à les terminer.
Fils de déporté, chargé de souvenirs et porteur d'une histoire dont il se veut l'héritier, Jean-Claude Grumberg mêle passé et présent, témoigne et transmet, tout en abordant avec suffisamment de légèreté et énormément de respect des sujets douloureux et délicats, tels que la Shoah, la vieillesse, la solitude et le deuil. Après avoir rendu un superbe hommage à sa femme en écrivant « Jacqueline Jacqueline », il n'oublie d'ailleurs pas de saluer son ami Maurice Olender, éditeur décédé le 27 octobre 2022 à Bruxelles, qui lui non plus ne connaîtra pas la fin de cette histoire qu'il faut cependant raconter à tous les lecteurs, de 7 à 77 ans. Et quoi de mieux qu'un conte pour toucher un public aussi large, des plus jeunes enfants…au plus vieux. Ce conte est pour eux…pour vous, pour nous !
Merci Monsieur Grumberg !
Afficher en entierTrès jolie pièce pour enfants, mais pas que... Elle utilise le merveilleux et des références aux contes et mythes pour réfléchir à notre monde, s'opposant à la violence grâce à la ruse et à la tolérance de ses personnages principaux. Un message de paix dans un univers riche. Je recommande.
Afficher en entierMagnifique livre. Court mais poignant, même si c'est raconté comme un conte. L'histoire est tragique puisque l'on sait que cela a existé sous une forme ou sous une autre. Grâce a une écriture tout en douceur mais pleine de réalisme nous rencontrons le nazisme, les antisémites (les sans-cœurs), la déportation et en même temps il y a l'espoir en la vie, l'amour maternel, paternel (qui naît lentement grâce à sa pauvre bûcheronne), la bonté, tant de valeurs qui ont permis aux gens de tenir le coup pendant cette dure période pour les juifs.
Afficher en entierJ’ai bien aimé lire cette pièce de théâtre, il y avait peu de personnages donc je me mélangeais moins les pinceaux. L’histoire est intéressante je l’ai lue lors de mon année de première celle où on parlait beaucoup de l’histoire des Juifs ce qui m’a beaucoup intéressée.
Afficher en entier"Il était une fois..." Et c'est le conte qui commence, celui d'une bucheronne et d'un bucheron vivant dans les bois d'un pays de l'Est qui pourrait être la Pologne. Seuls au fin fond de la nature, dans une cabane misérable, ils ne parviennent pas à agrandir leur famille. Le temps passe et ils n'ont toujours pas d'enfants. La bucheronne se désespère et prie sans cesse. Elle vénère aussi les "dieux" qui régissent les trains qu'elle aime voir passer lorsqu'elle ne travaille pas avec acharnement comme son mari sans pour autant échapper à la misère. La vie est donc morne et les temps sont durs. Mais ces deux pauvres humains sans moyens et sans nourriture ne sont pas les héros de ce court roman. A des milliers de kilomètres, en France, naissent les jumeaux Rose et Henri. Malheureusement, c'est l'époque de la Seconde guerre mondiale et les parents des nouveaux-nés sont juifs. Dénoncés, ils sont déportés et emmenés dans un camp de concentration par voie ferroviaire. Désespéré, le père de famille juif fait un choix impensable. Dans le but de sauver l'un se des enfants, il en prend un au hasard et le lance du wagon. Bien lui en prend car son épouse Diane et son fils Henri mourront dans le camp plus tard. Rose a plus de chance : la vieille bucheronne l'attrape au vol et l'adopte. "La plus précieuse des marchandises", c'est bien ce fragile bébé à la merci de tous. Au péril de sa propre vie, la bucheronne défend bec et ongles cette fillette offerte par la providence. Solidarité, amour, compassion, bonté sacrifice font face à la barbarie des nazis, à la haine, à l'horreur. L'auteur montre l'espoir, la grandeur humaine, la résilience, le courage. Par bonheur, il y a eu des gens bienveillants malgré le climat hostile et la folie qui a semé la mort et le désastre. Rose devenue Maria représente la renaissance après la catastrophe. Ce récit émouvant est intéressant et fait bien comprendre la situation du passé.
Afficher en entierOn parle de Jean-Claude Grumberg ici :
2015-01-18T17:17:37+01:00
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Dédicaces de Jean-Claude Grumberg
et autres évènements
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Editeurs
Actes Sud : 9 livres
Flammarion : 3 livres
Seuil : 2 livres
Actes Sud Junior : 1 livre
L'avant-scène théâtre : 1 livre
Lizzie - Univers audio : 1 livre
Bélin éducation : 1 livre
Magnard : 1 livre
Biographie
Biographie de Jean-Claude Grumberg (evene.fr)
Tout comme Molière, Corneille, Hugo ou Camus, Jean-Claude Grumberg est étudié à l'école. Plusieurs générations de Français connaîtront sa pièce 'L' Atelier', signe du respect que l'Education nationale porte à son oeuvre. L'auteur est en effet très connu pour son triptyque théâtral sur la déportation et l'occupation nazie : 'Dreyfus', 'l' Atelier' et 'Zone libre' respectivement écrites en 1974, 1979 et 1990. Cette thématique lui vient de son enfance, des souvenirs qui le hantent depuis la déportation de son père. Son oeuvre est, de manière générale, souvent tournée vers la problématique d'une Histoire faite de violences. Jean-Claude Grumberg n'exclut pas pour autant l'humour des ses pièces. Elles sont peuplées de 'petites gens' d'une vérité à la fois cocasse, affectueuse et féroce. L'auteur tombe juste, le rire domine et n'épargne pas les bassesses du genre humain. Claude Roy l'avait senti, Jean-Claude Grumberg est 'l' auteur tragique le plus drôle de sa génération'. En 1971, Grumberg entre au répertoire de la Comédie-Française avec 'Amorphe d'Ottenburg'. De nombreuses fois récompensé depuis, il a aussi écrit des pièces jeunesse et scénarisé quelques longs métrages avec de grands noms du cinéma : 'Le Dernier Métro' avec François Truffaut, 'La Petite Apocalypse' de Costa Gavras, 'Faits d'hiver' de Robert Enrico. Celui qui fut tailleur puis comédien avant de prendre la plume est aujourd'hui un auteur dramatique majeur de la scène française.
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