François Garde

Un livre intéressant mais à mon sens on aurait pu nous épargner les quelques scènes sexuelles

J’ai beaucoup apprécié ce livre.

On suit l’aventure d’un jeune matelot qui n’avait rien demandé et qui pourtant s’est retrouvé dans une aventure et expérience des plus incroyables.

On s’attache très fort à se personnage, et lorsque ce sont ses chapitres, on le suit dans cette découverte d’un « autre monde », on survit avec lui.

J’ai également bien aimé le fait que François Garde nous laisse avec des questions sans réponse, que devient Narcisse?, on entendra jamais son récit,…

Cela permet aux lecteurs de faire marcher son imaginaire et sa créativité, on continue à méditer et à s’interroger, après le dénouement, sur ce qui fait l’être humain et la « civilisation ».

A travers l'étude de Narcisse Pelletier, on pénètre également dans le monde scientifique et intellectuel français du XIXème siècle, dans lequel les découvertes, la morale et la religion sont au coeur des débats.

Le roman permet également de réfléchir sur la différence entre les civilisations. Narcisse et Octave sont des hommes du xixe siècle et leur vision des sauvages est pleine de préjugés. Pour eux l'homme blanc est supérieur et les autres civilisations doivent l’imiter.

On est touché lorsque Narcisse ayant enfin compris et réfléchi sur qu’est l’identité d’un individu, n'accepte plus d'entendre ces préjugés qu'ont les gens de "la race supérieure" envers les populations de couleur et plus particulièrement envers les populations africaines(noires).

Ce livre est très intéressant, dans le comment un être humain évolue selon la civilisation et les coutumes dans laquelle il se retrouve.

Le jeune héros du roman est transformé vers une autre identité, avant de subir un retour presque forcé à l'identité européenne. Ce retour apparaît au lecteur comme impossible.

L'intrigue est très prenante. Le récit rentre par le biais historique et sous forme d'enquête dans les profondeurs psychanalytiques du héros. Un auteur à découvrir, par ce livre ou par le, peut-être plus accessible "Ce qu'il advint du sauvage blanc".

Inspiré d'une histoire vraie largement romancée, une fiction à 2 voix qui retrace l'extraordinaire destin d'un matelot vendéen devenu aborigène. Ce livre ouvre à réflexion et à polémique, mais évoque un phénomène fascinant : comment peut-on tout oublier de son éducation, de sa langue ? Octave, par son regard scientifique, détonne dans son époque raciste et prône plus d'humanisme, malgré ses défauts.

http://appuyezsurlatouchelecture.blogspot.fr/2018/01/je-suis-narcisse-pelletier-matelot-de.html

Ce livre m'a laissé plutôt indifférente.

Il est intéressant de mettre en parallèle comment Narcisse devient sauvage et comment il redevient européen en alternant les chapitres des deux chronologies. Mais cela empêche toute forme de suspens dans la première chronologie puisque l'on connaît déjà son état après toutes ces années chez les sauvages, et on sait que quoi qu'il arrive il survivra.

Je sais que l’intérêt du livre repose surtout sur comment Narcisse va effectuer ses "transformations" et non pas s'il y survivra mais même là l'auteur n'a pas réussit à me faire éprouver une curiosité particulière.

Aventure humaine hors norme dans l'Australie aborigène du XIX . Une leçon d'humanité et de tolérance.

Ce qu'il advint du sauvage blanc est un livre qui, une fois ouvert, ne se laisse plus refermer tant qu'on ne l'a pas fini. L'originalité du roman vient de la pluralité des points de vue. On suit ce "sauvage" mais aussi son "sauveur" et grâce à l'alternance de ces points de vue nous découvrons peu à peu l'histoire de Narcisse .

La réflexion amenée par l'histoire sur des notions telles que celle de sauvage est également très intéressante. Qu'est ce qu'un sauvage? Qu'est ce qui le différencie de moi ? Des questions dont les réponses sont loin d'être aussi simples qu'on ne le pense.

Du début à la fin on continue de tourner les pages (au risque d'oublier tout le reste) tant on veut savoir ce qu'il advint du sauvage blanc.

Une soudaine envie de lire du "classique".

N'étant pas une habituée de ce style, je ne saurais que dire, si ce n'est que ce livre m'a plu. J'ai bien aimé l'alternance des points de vue et les deux time-line en parallèles. L'histoire en elle-même ne me semble pas très originale (ayant lu Venderdi et la vie sauvage avant, à l'école) mais elle est bien écrite. Les protagonistes sont attachants. Que de mystère autour de ce blanc sauvage. J'aurais aimé avoir plus de passages sur la vie sauvage de Narcisse et mieux comprendre ce qu'il se passe dans sa tête lors de son retour à la vie civilisée. En y réfléchissant bien, Spoiler(cliquez pour révéler)je me rends compte qu'on a au début le point de vue de Narcisse le matelot, ensuite celui de Amglo le pseudo-sauvage, puis on a une sorte de coupure et l'après n'est constitué que du point de vue d'Octave. Comment interpréter cela ?

La fin m'a un peu surprise Spoiler(cliquez pour révéler)la mort du Vicompte et la fuite de Narcisse sans que les deux n'aient pu se reparler mais je la trouve parfaite Spoiler(cliquez pour révéler)les rires de la tribu, les réflexions autour des sauvages de la dernière lettre et cette question de fuite car on ne peut concilier les deux mondes celui des sauvages, celui des blancs.

Livre très agréable par ses nouvelles. Avec lui, on voyage ou du moins nous sortons de l'espace dans lequel nous sommes pour lire

Une belle histoire de survie du côté "sauvage blanc" et un bon témoignage de ce que devait être la pensée scientifique occidentale du XIXe siècle : la supériorité de l'homme blanc sur le sauvage, la femme, etc... avec de vrais raisonnements bâtis sur la Nature. Les deux personnages principaux -le sauvage et le découvreur- ont des personnalités très intéressantes. Le style de l'auteur ne déparerait pas dans une revue scientifique des années 1860. Très bon moment de lecture.