Juliette Pierce

Dès le prologue, j’ai du réfréner mes larmes. Les mots sont poignants, nous sommes directement plonger au coeur de la fusillade de Clover High. Nous ne pouvons qu’être d’accord sur la douleur subit par Cassius et Ellie ces dix dernières années et aujourd’hui encore. À vrai dire, ils ne sont pas surnommés « les amants maudits de Clover High » pour rien.

Les auteures ont forgés des personnalités singulières et profondes à leurs personnages les rendants vulnérables au possible et pourtant si fort. Cassius m’a profondément peinée, ce personnage torturé et aux penchants particuliers qui subit en silence et qui pourtant fait preuve d’un amour sans faille et d’une force démultipliée pour Ellie. Ne dit-on pas que les actes les plus fous sont faits par amour ?

Quant à Ellie, elle m’a fait ressentir des sentiments équivoques. J’ai d’abord été époustouflée par sa force de caractère et sa répartie. On peut dire qu’elle n’a pas froid aux yeux et qu’elle est prête à tout pour retrouver son amour de jeunesse. Cependant par moment elle m’a légèrement agacée, j’ai trouvé qu’elle était ambivalente. Mais après tout n’a-t-elle pas le droit de l’être après ce qu’elle a subit et ce qu’elle doit encore traversé ?

Le duo d’auteures a su créer un véritable univers sombre et pourtant rempli d’amour et de férocité, où l’espoir d’un avenir heureux plane à chaque seconde de notre lecture. C’est avec plaisir que je me replongerai dans leur plume envoutante pour découvrir l’histoire des deux autres membres de la fraterie Blackwell.

Dans ce roman nous allons suivre Ephraïm et Virginia sur le set de tournage de la télé-réalité. Le but de l'émission est de trouver l'amour parmi 10 candidates. Mais bien sûr, tout ne vas pas se passer comme prévu.

J'ai bien aimé l'histoire même si malheureusement j'ai ressenti par moment quelques longueurs. J'également beaucoup aimé l'idée de la télé-réalité qui dénonce la façon dont certaines émissions manipulent les candidats. La romance était plutôt sympa même si les longueurs et les non-dits m'ont un peu sorti de l'histoire.

L'écriture est très agréable à lire, j'ai vraiment passé un bon moment en compagnie de Virginia et d'Ephraïm. Une histoire qui se dévore et qui ma énormément donné envie de lire l'histoire de Darrow et Hazel. Ce que j'ai encore plus aimé, c'est l'énorme clin d'oeil à la saga Red Rising de Pierce Brown, surtout que je venais tout juste de finir le tome 5 de celui-ci !

Je n’ai absolument pas accroché à l’histoire de Silas et Delhia . J’ai trouvé ça laborieux et vraiment long à lire y a que la fin éventuellement qui est intéressante. Mais dans l’ensemble je n’ai pas du tout accroché avec cette histoire et avec ces personnages.

Prise entre deux feux !!!

Je n'ai rien à redire en ce qui concerne la plume de Juliette pierce, les personnages sont bien élaborés et j'apprécie aussi également cette façon qu'elle a de nous tenir en haleine jusqu'au bout .

La fin est plutôt pas mal. Une fois de plus selon mes goûts , j'aurai imaginé le professeur Madsen bien plus sombre et plus malsain que ce que j'ai pu découvrir tout au long de la lecture. Néanmoins, je suis loin d'avoir détestée ce roman.

J'avais adoré Devil in me, et c'est sans hésitation que je me suis lancée dans cette suite avec le docteur Madsen. Ce roman a failli être un coup de coeur ; il ne l'a pas été finalement, mais ça reste une très bonne lecture, addictive, qui m'a tenu en haleine tout du long.

Déjà, j'ai adoré le docteur ou plutôt, le professeur Madsen. Sombre, dépravé, j'étais très contente de le retrouver. J'ai beaucoup aimé suivre son point de vue (ce qui n'était pas le cas dans Devil in me de mémoire qui était full point de vue féminin). Rose aussi, je l'ai apprécié. L'ambiance, la plume, l'alchimie entre les personnages, c'était très très pimenté.

Plusieurs petits points m'ont un chouïa fait baisser mon ressenti final : je trouve que le côté "fraternité'' développé par le professeur Madsen est trop peu exploité. Je sais que c'est une dark romance, que c'est le fil conducteur de l'histoire, mais j'ai été frustrée : où sont les défis mentionnés lors de leur intégration ? ça m'a vraiment laissé un goût de trop peu. Ensuite, j'avais deviné le rebondissement pour Rose quant à son passé.

Et enfin la fin... Je crois avoir été prise au dépourvu car je m'y attendais pas. Mon coeur d'artichaut espérait autre chose, mais avec le recul, je dois dire qu'elle est très bien pensée et même brillante.

Quoi qu'il en soit, c'est une très bonne lecture, une très bonne dark romance comme à chaque fois avec cette autrice.

D'un côté nous avons Perséphone, une jeune femme complexe au caractère de feu qui cache ses fêlures derrière des excès en tout genre. Que dire de plus de cette jeune femme si ce n'est qu'elle m'a touché en plein cœur ! Elle est à la fois caractérielle et mais en même temps tellement sensible et brisée une fois qu'on apprend à voir derrière sa carapace.

De l'autre Atlas, tatoueur au passé sombre, c'est un personnage entier et vrai qui va se battre envers et contre tout pour aider Perséphone. C'est à la fois un héros et un antihéros qu'on a envie d'aimer un peu plus à chaque page !

Leur relation est haute en couleur, pleine de tension, de rebondissement et de mélancolie. Ils sont à la fois si différents, mais tellement complémentaires, ce sont des vraies âmes sœurs et plus on avance dans l'histoire, plus on se rend compte qu'Atlas et Perséphone, c'est une évidence !

Ce roman, c'est l'histoire de deux êtres torturés par leur passé qui s'attirent et se repoussent, plongeant ensemble dans les ténèbres (ou les enfers) et il n'y a qu'ensemble qu'ils pourront renaitre de leurs cendres.

Les plumes des auteures se marient à merveilles. Elles nous offrent ici une histoire bouleversante avec des (anti)héros tellement wow. J'ai eu le cœur serré à de nombreux moments face à la souffrance des personnages et aux thèmes abordés.

Plus qu'une romance, cette histoire c'est une ode d'espoir, d'acceptation, de reconstruction et de pardon.

J'ai aimé le fait qu'un des thèmes fort de ce livre soit la fusillade. J'ai trouvé ça très original et j'ai aimé toutes les scènes qui en parlaient. Par contre c'est le après que j'ai moins aimé. Je n'ai pas réussi à m'identifier aux personnages, ils avaient des goûts à l'opposé des miens. J'ai trouvé aussi qu'ils se faisaient souvent la tronche. J'aurais aimé lire quelques scènes romantiques. L'écriture est très fluide, ça se lit vite. J'ai préféré Sinner Love des mêmes auteures.

J’ai terminé ce roman avec une seule question en tête : pourquoi, je continue de lire ces autrices ? Oui, leurs romans sont excellents et hyper addictifs mais ce n’est pas un argument potable face à la souffrance que cela me procure à chaque lecture. Ainsi « Il était une fois » ne fait pas exception à cette règle et confirme juste leurs sadismes. En effet, le seul adjectif que j’ai pour décrire quatre-vingt-quinze pourcents du roman c’est mignon. Mais on sait très que ce n’est pas possible quand on lit les Twins et ainsi on reste sur le qui vive et en se demandant quand on va tomber. Et la chute a été longue et a fait très mal… Ce roman est leur plus doux et pourtant c’est celui qui m’a le plus brisé le cœur et fait peur pour la suite !

Cette duologie contient tout ce que j’adore car primo les personnages principaux sont les enfants de couples dont on a déjà découvert l’histoire. Ainsi, j’ai un sentiment de nostalgie qui se mêle à se vent de fraicheur par rapport à cette nouveauté. Deuzio l’univers du campus, ainsi les thèmes de la gémellité et de parentalité. Et surtout comment cela a été abordé. Et enfin Wolfe Meyers ! Oui c’est un argument à lui seul. On est #TeamMeyers par ici. De père en fils !

Et alors l’élément auquel, j’ai été particulièrement sensible et que j’ai adoré, ce sont les différentes dynamiques entre les divers personnages. La relation fusionnelle en tant que jumeaux de Wynn et Wolfe, celle douce comme une plume entre Wolfe et Aurora car elle est faite de souvenirs, d’envie et de peur. J’adore aussi que dans ce roman on brise le stéréotype du sportif sur de lui à travers Wolfe tout en sachant ce qu’il vaut. De même l’amitié entre Moon et Aurora et ce qu’elles leur apportent au quotidien.

En revanche, c’est quoi cette fin de merde… Je ne l’ai toujours pas accepté ! Je suis clairement dans le déni…

J’abandonne ma lecture à une centaine de pages de la fin. Je m’ennuie terriblement. C’est trop « lycéen » pour moi je crois.

Je n’ai pas du tout adhéré à ce contexte de relation majeur-mineure surtout dans la situation de notre personnage Hazel qui vient de perdre sa mère et qui vivait dans un environnement abusif. Et puis même sans ça, un majeur n’a pas à être aussi proche d’une jeune fille dont il a la garde. C’est cringe.