Jonathan Santlofer

"L'héritage de Mona Lisa" de Jonathan Santlofer plonge le lecteur au cœur d'une fascinante immersion dans l'univers de l'art de la Renaissance, révélant les coulisses de la création des tableaux parmi les plus grands peintres de l'époque. Dès les premières pages, l'auteur réussit à tisser une histoire didactique d'une grande richesse et extrêmement intéressante, captivant ainsi les passionnés d'histoire de l'art autant que les néophytes.

Ce qui rend ce roman particulièrement séduisant, c'est sa capacité à entremêler habilement fiction et réalité autour d'un événement historique bien connu : le vol du tableau de Mona Lisa au Louvre en 1911. Qui se souvient encore de ce fait divers important ? Jonathan Santlofer réussit brillamment à intégrer des protagonistes fictifs aux personnages réels de l'époque, ajoutant une dimension authentique à l'intrigue.

Au-delà de son aspect purement historique, "L'héritage de Mona Lisa" se révèle être un roman à suspense captivant. L'auteur parvient à maintenir une tension constante, incitant le lecteur à tourner les pages avec avidité pour découvrir les secrets bien gardés de Vincent Perrugia et de son arrière petit-fils. L'intrigue est habilement ficelée, offrant des rebondissements inattendus qui tiennent en haleine jusqu'à la dernière page.

L'auteur excelle également dans la caractérisation, donnant vie à des personnages complexes et nuancés. Le lecteur développe un lien émotionnel avec eux, ce qui amplifie l'impact des événements du récit. Les protagonistes deviennent bien plus que des figures historiques ; ce sont des êtres humains auxquels le lecteur s'attache inévitablement.

En conclusion, "L'héritage de Mona Lisa" transcende les frontières entre la fiction historique et le roman à suspense. Avec une prose envoûtante et une recherche minutieuse, Jonathan Santlofer offre un récit captivant qui éduque tout en divertissant. Une plongée littéraire passionnante dans le passé artistique et criminel qui laissera les lecteurs réfléchir bien après avoir refermé le livre.

From Publishers Weekly

In this run-of-the-mill serial killer thriller, nothing much separates Santlofer's psychotic villain from his fictional brethren other than his fancying himself an artist and being cursed with cerebral achromatopsia, unable to see the world in anything other than sludgy shades of gray. His opponent is ex-cop turned art historian Kate McKinnon, heroine of Santlofer's first novel, The Death Artist, and wife of wealthy lawyer Richard Rothstein. When her old NYPD partner Floyd Brown asks her to help identify a new serial killer with an art connection, she feels a familiar stirring of adrenaline. But it's only after husband Richard is murdered in a manner that points to the art killer that she throws herself into the investigation ("Later there would be time to grieve. Now was the time for action"). Santlofer is an artist as well as a writer, and his intimate knowledge of the art world gives this thriller a glimmer of interest. He delivers mini-lectures on painting techniques, the art of the insane, how to dress and act at an art opening and much other art lore, but most readers will find the killer far too derivative to be anything more than grotesque. Thriller newbies who follow art and the New York art scene in particular will find this entertaining, but there's little fresh material for veteran genre enthusiasts.

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Ce roman a comme point de départ le vol de la Joconde en 1911. Ensuite il y a une histoire de faussaires qui vendent des copies en faisant croire que c'est la vraie Joconde.

Une partie du roman se situe à Florence et l'autre à Paris...

L'arrière-petit fils fait des recherches pour retrouver la vérité sur son arrière grand-père qui a volé le tableau au Louvre.

Il y avait des longueurs dans ce roman mais il y avait aussi des passages intéressants. On s'attend un peu au dénouement.

Avis donc mitigé sur ce roman.

Un polar américain un peu à la Steve Berry mais sans notre cher Coton Malone, Luke est un peu moins aventureux et du coup le rythme est moins soutenu. J’ai bien aimé l’histoire du voleur de la Joconde qui finit volé …

Un roman basé sur un fait réel : le vol de la Joconde en 1911 au Louvre. C'est l'occasion pour l'auteur de nous emmener en Italie et en France en nous faisant entrer dans le monde de l'art et pas par la grande porte puisqu'en parallèle des recherches de Luke Perrone, nous découvrons le monde des faussaires.

On apprend beaucoup de choses sur le vol de la Joconde (Picasso et Apollinaire ont été soupconnés, c'est fou !), sur de nombreuses tableaux, endroits (au fil de ma lecture, j'ai fait une liste d'œuvres et de lieux sur lesquels je me suis documentée ultérieurement).

Mais tout ceci n'est pas suffisant pour un "thriller" historique : l'action est un peu longue à démarrer, la fin rapide et je n'ai pas compris l'intérêt de l'histoire d'amour entre Alex et Luke.

L'alternance entre l'histoire passée et le présent rythme bien le récit et heureusement parce que l'intrigue n'est ni trépidante ni très mystérieuse.

J'espère que le 2ème opus des enquêtes de Luke Perrone sera plus palpitant.

Avant de commencer ma chronique, je reviens juste sur un petit détail. Pourquoi écrire Monna, avec deux N? J'ai toujours écrit Mona, et entre nous, je suis trop perturbée par ce titre !

Luke Perrone est un professeur d'histoire de l'art qui se rend à Florence pour lire le journal de son grand-père, Vincent Perrugia. Il tente de comprendre pourquoi ce dernier a volé La Joconde, en 1911, et ce qui est arrivé au tableau avant d'être retrouvé à Florence deux ans plus tard. Mais est-ce bien le vrai tableau qui a été restitué?

Le récit alterne entre deux époques. Par l'intermédiaire du journal de Vincent, on vit le vol et ses suites en 1911, à Paris. Et de nos jours, à Florence, l'enquête de Luke progresse. Il est accompagné d’un inspecteur d’Interpol de Lyon, John Smith, et d’Alexandra Green, une jeune femme mystérieuse qu'il vient de rencontrer. Ils ne sont pas les seuls à enquêter à en juger par les cadavres qui s'accumulent. J'ai apprécié le personnage de Luke et celui de John Smith, mais pas forcément au début. J'ai eu un peu plus de mal avec Alex, trop mystérieuse, trop complexe, je me suis lassée.

Les chapitres relativement courts et l'alternance des époques donnent du rythme à ce roman. J'ai également apprécié l'alternance des points de vue, surtout quand ce sont ceux de personnages mystérieux et anonymes. Ca a un petit côté dangereux et angoissant.

J'ai apprécié le mélange de faits réels et de fiction. Les descriptions sont vraiment bien écrites, on se croirait vraiment à Florence. On sent que l'auteur sait de quoi il parle, même si parfois, j'ai trouvé quelques longueurs à évoquer tous les tableaux du musée...

L'enquête reste sans réel rebondissement, si ce n'est peut-être à la fin mais pas de "Waouh!". J'ai néanmoins passé un bon moment de lecture.

Conclusion :

Une lecture sympathique !