Arthur Miller
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Note moyenne : 6.94/10Nombre d'évaluations : 121
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Les derniers commentaires sur ses livres
Lecture VO assez accessible, le style est fluide, les dialogues saisissants.
Les personnages sont bien introduits et les enjeux bien défini dès le début.
A lire absolument pour les passionnés des chasses aux sorcières et du procès de Salem.
Afficher en entierOn se retrouve plongés dans une situation absurde, sur fond de puritanisme et de fanatisme religieux.
La tension monte peu à peu dans ce récit : qui va t-on finalement croire ? Excellent !
Afficher en entierJ'ai trouvé cette lecture intéressante et pédagogique. Une manière de raconter l'histoire certes avec une touche de fiction mais avec une certaine intensité. Je l'ai lu d'abord en anglais ce qui était tout autant agréable. Cela nous montre en panoramique l'hypocrisie et la méchanceté humaine. Une bonne critique de la société toujours en proie à la folie.
Afficher en entierUne pièce de théâtre qui révolutionne plus ou moins la tragédie en y introduisant des personnages courants et une langue de tous les jours. Mais ce qui frappe en premier, avant l'aspect domestique, c'est la féroce critique sociale de « l'american way of life », malgré ce qui peut le racheter (la modestie et le succès de Bernard par exemple), avec le langage stéréotypé de ceux qui réussissent ou veulent réussir (la conversation de Ben et Willy est fort limitée), le manque de communication (Howard, le patron de Willy a acheté un dictaphone), le mépris des autres à la recherche démagogique de la popularité.
À noter enfin que les décors étaient eux aussi relativement innovateurs.
Afficher en entierDeux des nouvelles de ce recueil m'ont particulièrement marqué, soient : Misfits et La nuit de l'ajusteur. Je m'efforcerai de trouver ce que cet auteur, Arthur Miller, que je ne connaissais aucunement, a bien pu écrire d'autre.
Afficher en entierAprès avoir découvert les tenants et aboutissants de ce procès, je sors de cette lecture choquée et horrifiée !
Une simple histoire de jalousie qui a pris des proportions énormes, au point qu'on en parle encore aujourd'hui !
Une vraie histoire d'Halloween que je conseille vivement.
Afficher en entierUne pièce noire, sur l'ambition, sur l'obsession de rêver grand même si l'on reste médiocre, sur la déception de ne pas réussir, de ne pas laisser d'autre trace que celle d'une petite vie sans saveur, sans grandeur, sans rien, sans même la satisfaction de voir ses enfants s'élever plus haut que soi, de mourir en anonyme. Une réflexion sur les choses importantes de la vie, l'amour, la famille, le ciel, les étoiles, et la nécessité de ne pas se comparer aux autres et de se demander ce qu'on a fait de travers... Une critique acerbe de la société américaine de l'époque, qu'on peut aujourd'hui appeler société capitaliste puisqu'elle est globalisée.
Afficher en entierIl a suffi que Margaud Liseuse évoque rapidement *Les Sorcières de Salem* dans sa vidéo de pioche de lectures automnale pour que cette pièce m’attire immédiatement et que je me la réserve pour mon week-end de lectures spéciales Halloween.
J’ai déjà évoqué plusieurs fois par ici mon amour pour la lecture de pièces de théâtre, genre qui a pourtant du mal à rentrer dans mes habitudes. *Les Sorcières de Salem* d’Arthur Miller était donc l’occasion parfaite de m’y remettre.
—Les Sorcières de Salem d’Arthur Miller, une plongée au cœur de l’Histoire—
Cette pièce jouée pour la première fois en 1953 reprend les désormais célèbres procès pour sorcellerie qui se sont déroulés à Salem (dans le Massachusetts) à la fin du XVIIe siècle et ont entraîné l’arrestation de 141 personnes et la mort de nombre d’entre elles.
Si je connaissais les faits dans les grandes largeurs avant de me lancer dans cette lecture, j’étais tout de même très curieuse d’approfondir le sujet et de parfaire mes connaissances - même si j’ignorais, avant de commencer *Les Sorcières de Salem*, quelles étaient les parts de fiction et de réalité employées par Arthur Miller.
—Une pièce dynamique et terrifiante—
Et finalement, même si ça n’a clairement pas été la lecture de l’année en ce qui me concerne, je me suis tout de même rapidement prise au jeu de l’histoire. La pièce est dynamique et entraînante, de sorte que je m’y suis vite impliquée. Et ce même si j’ai parfois été un peu perdue par la quantité de personnages, et même si la pièce traîne parfois un peu trop en longueur.
Sans vouloir te spoiler, je dirais aussi que j’ai été interpellé par l’angle de vue des *Sorcières de Salem* d’Arthur Miller. L’auteur s’attarde surtout sur la façon dont l’hystérie générale a commencé et s’est propagée, sans vraiment se concentrer sur les procès en eux-mêmes - ce qui m’a surprise au début, mais que j’ai finalement trouvé intéressant dans le sens où ça permet d’avoir une nouvelle vision des choses.
Et ça permet aussi d’aborder des thématiques assez terrifiantes – comme le puritanisme, la vanité, l’hypocrisie, la jalousie, la vengeance, l’avarice… Des sujets qui ne sont pas très réjouissants, mais qui ont pourtant toute leur place dans cette histoire en particulier.
—Des choix malvenus dans Les Sorcières de Salem d’Arthur Miller—
Je reproche toutefois un certain nombre de choses à cette pièce d’Arthur Miller, notamment l’omniprésence des personnages masculins qui relèguent les femmes de cette histoire au statut de figurantes. Ce que je trouve assez malvenu dans une histoire intitulée *Les Sorcières de Salem* et sachant que les principales victimes de cette affaire ont été des femmes…
Et en allant plus loin, j’ai fait des recherches post-lecture pour m’intéresser à la véracité des faits relatés par Arthur Miller et j’ai découvert que si l’auteur reprenait un grand nombre de vérités (dans le déroulement des événements ou dans l’intégration de personnages ayant vraiment été impliqués dans l’affaire), il y a toutefois un élément principal qui semble être une pure invention.
Et c’est cet élément en particulier que je reproche aux *Sorcières de Salem*. Pourquoi avoir employé comme justification à ces atrocités une banale rivalité féminine, une histoire de jalousie et de vengeance plus que malvenue ? Arthur Miller semble ainsi dire que c’est avant tout la faute d’une adolescente vicieuse, qu’il faudrait blâmer pour le sort infligé à toutes les autres femmes des alentours. Comme si l’avarice et l’hypocrisie des hommes de cette histoire, préférant persister dans leur bêtise plutôt que d’admettre leurs erreurs, n’étaient pas suffisantes. Enfin voilà, cette direction donnée à l’histoire m’a vraiment énervée !
—En bref—
En bref, la pièce de théâtre *Les Sorcières de Salem* d’Arthur Miller m’a permis d’en apprendre plus sur les faits qui ont entouré les célèbres procès pour sorcellerie de Salem. C’était historiquement intéressant, notamment dans l’angle du point de vue prit par l’auteur. Je lui reproche toutefois la trop grande quantité de personnages, et en particulier l’omniprésence des personnages masculins, ainsi que l’invention d’un évènement principal de l’histoire que j’ai trouvé vraiment malvenu.
https://desrevesdanslamarge.com/les-sorcieres-de-salem-arthur-miller/
Afficher en entiere livre que j'ai dû lire pour les cours d'LLCE était sympa mais très complexe.
J'ai eu beaucoup de mal à comprendre à quelle période se déroulait les différentes scènes où se trouvaient les personnages.
Malgré tout, l'histoire était assez belle et très touchante vers la fin, je ne vous en dis pas plus 😉
Un petit livre sympathique
Afficher en entier🧹 Il faut savoir que le sujet des sorcières me passionne, surtout quand il est pensé du point de vue de l'histoire des femmes ou mis en parallèle avec le monde moderne. Autant vous dire que j'ai adoré cette pièce de théâtre !
✒️ J'ai beaucoup aimé la plume d'Arthur Miller que j'ai trouvé facile à lire et très poétique, tout en étant haletante et addictive.
🇺🇸 J'ai beaucoup aimé également le parallèle avec le McCarthyisme et la manière dont des accusations fondées sur absolument rien, si ce n'est la jalousie ou la haine, peuvent détruire des vies.
🩵 J'ai adoré cette histoire de descente aux enfers d'un homme innocent, même si je reste sceptique sur la représentation faite d'Abigail dans la pièce. Je n'ai pas réussi à voir si elle était vue d'un point de vue féministe ou misogyne, comme une victime également ou comme un être diabolique en raison de sa nature de femme jalouse. J'ai dévoré cette pièce parce que je voulais absolument savoir quelle serait son issue. Il y a une réflexion vraiment intéressante sur la dualité de l'être humain, l'injustice et la manière dont l'aveuglement dû à la jalousie et le fanatisme religieux peuvent détruire l'existence d'une personne.
Afficher en entierOn parle de Arthur Miller ici :
2011-01-23T20:34:09+01:00
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Dédicaces de Arthur Miller
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Editeurs
Robert Laffont : 8 livres
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Biographie
Miller naît dans une famille d’immigrants polonais juifs de la classe moyenne, à Brooklyn (New York, États-Unis). Son père, Isadore Miller, illettré, a du succès dans son métier de tailleur d’habits féminins. Sa mère, Augusta, est institutrice. Arthur a un frère ainé et une petite soeur: Kermit, qu’il admire beaucoup, et Joan. Toute la famille vit à Manhattan, près de Central Park jusqu’en 1929. La Grande Dépression ruina son père, ce qui amena la famille à déménager pour Harlem. L'écriture de Miller fut fortement influencée par cet événement.
Miller est scolarisé à la Public School #24 de Harlem, de 1920 à 1928. Il voit sa première pièce (un mélodrame) jouée au Schubert Theatre en 1923. À la Lincoln High School de Brooklyn, Miller est un élève médiocre mais un athlète confirmé. Il apparait généralement comme un non-intellectuel. Il dit lui-même que : "si j'avais une idéologie, c'est ce que j'avais appris des journaux Hearst".
Il est refusé aux universités de Michigan et Cornell et commence à travailler dans un entrepôt de pièces détachées pour automobiles, où Miller est confronté à l’antisémitisme, ce qui influencera aussi ses œuvres.
A cette époque, Miller lit les œuvres de Charles Dickens et de Fedor Dostoïevski. Il économise une grande partie de son salaire pour pouvoir en 1934 postuler de nouveau à l’Université du Michigan où il est cette fois reçu.
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