Dante Alighieri
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Note moyenne : 7.56/10Nombre d'évaluations : 198
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Les derniers commentaires sur ses livres
Je l'ai relu en version bilingue, et comme les fois précédentes j'ai apprécié ma lecture.
Afficher en entierC’est fou comme la lecture du livre de Dan Brown à Florence centré sur les neufs cercles de l’Enfer de Dante m’avait donné envie de découvrir l’auteur. J’ai lu l’Enfer il y a quatre ans, à peu près, j'ai fini il y a 2 ans le Purgatoire. Rien à faire, le personnage principal m’agace avec sa fébrilité et l’auteur m’ennuie à régler ses comptes avec des contemporains. Sans compter qu’il n’arrête pas d’inclure de la mythologie grecque et de les mélanger aux personnages historiques : quel beau micmac. Ce qui m’agace le plus, et je ne crois pas que l’idée vienne de lui, qu’elle était accepté avant, mais il la met en relief ; c’est que des personnages non-chrétiens (nés avant le Christ) sont jugés et ne peuvent que dans le meilleur des cas qu’accéder au purgatoire, jamais arriver au Paradis (avant le jugement dernier en tout cas). L’injustice est flagrante, mais ce qui m’agace le plus, c’est que j’ai envie d’hurler sur ces imbéciles qui jugent les gens à l’aulne de leur propre avis, de leur propre religion ; foutez la paix à Virgile qui n’aurait jamais dû se retrouver à guider Dante (et après on ricane des fanfictions, mais sérieux, cette Divine Comédie n’est jamais qu’une immense fanfic horrible où l’auteur s’est inclus dedans et où la plupart des personnages sont OOC) – qu’en a-t-il eu a faire de la religion et de Dieu ? Lui qui croyait encore certainement sans y croire aux Dieux multiples sans doute (je ne m’avance pas). Pour une meilleure critique qui résume ma pensée, allez voir les Lettres de Virgile de Saverio Bettinelli qui dit que sur les 14 000 vers de l'œuvre, nous nous traînons pour seulement 1000 admirables.
Afficher en entierMauvaise lecture, mais pas autant que la suite de la Divine Comédie... J'ai écrit bien plus sur le Purgatoire et sur le Paradis, que je ne vais écrire maintenant (je commente à rebours) - donc je vous renvoie à mes autres commentaires pour plus de renseignements. L'Enfer est le meilleur des trois, mais pour moi, cela ne veut pas dire grand-chose, car à ce moment-là, il y avait l'attrait de la nouveauté. En plus des mêmes critiques qu'aux deux autres, j'ajouterai qu'il me semble que les tortures en Enfer sont hyper répétitives et manquent d'originalité. L'entrée en Enfer me semblait terriblement prometteuse et en même temps qui n'a pas entendu le célèbre "Vous qui entrez, laissez toute espérance" - et il y a peut-être du génie puisqu'il a tant inspiré d'artistes, d'auteurs, de compositeurs... et qu'on le considère comme le père de la langue italienne, un poète majeur dont la Divine Comédie est un chef d'œuvre de la littérature mondiale, mais moi, personnellement, je ne le vois pas.
Afficher en entierUne belle découverte dans le cadre de mes cours.
Il est intéressant d'imaginer une structure dans l'enfer, avec une hiérarchisation des fautes commises, même s'il peut y avoir débat sur le choix fait par Dante.
Afficher en entierŒuvre monumentale, La Divine Comédie de Dante compte parmi les textes les plus complexes et fascinants à lire.
Trois cantiques de trente-trois chants chacun (plus un en ouverture de l’œuvre), voici le poème avec lequel le poète florentin nous décrit sa visite de l’Enfer, du Purgatoire et du Paradis. Guidé par Virgile en personne, Dante n’aspire qu’à une chose: revoir Béatrice, sa chère fiancée décédée dix ans plus tôt, qui l’attend haut, haut dans les cieux.
La Divine Comédie est un voyage, dans le temps et hors du temps, initiatique d’une certaine manière, un voyage fait de rencontres grâce auxquelles Dante Alighieri développe l’histoire de l’Italie et du monde; se lancer dans une telle lecture, c’est s’y investir. Evoquant la politique médiévale (et plus encore), l’influence de l’Eglise, les tourments humains, le poète insuffle dans chaque phrase de son texte un sens tantôt clair, souvent plus profond; cette lecture demande donc interprétation et analyse – sans les nombreuses annotations fournies à la fin de chacun des chants, je n’aurais certainement pas compris grand chose, et même avec je dois avouer que je n’ai pu saisir l’ampleur de ce que souhaite évoquer le poète.
Mais lire la Divina Commedia, c’est apprendre, déployer ses idées en découvrant celles de l’époque, et voilà qui est forcément intéressant. Alors, certes, ces 566 pages m’ont parues en faire le double, cependant, impossible de ne pas être éblouis par la beauté des descriptions présentées par Dante: les différents degrés de chaque lieu, liés chacun à un péché capital, les scènes, la puissance des sentiments humains – douleur, interrogations, abnégation – et au-delà sont absolument subjuguant.
Afficher en entierL'enjeu est là : que penser de cette énième traduction de La Divine Comédie ? Saluer d'abord le courage et le travail du traducteur. Considérer son choix : privilégier une vision de l'essentiel de l'oeuvre et en conséquence ne pas tenir compte par exemple des débats théologiques très pointus présents dans l'oeuve originale mais qui, il est vrai, demeurent obscurs pour le lecteur de ce siècle. Ainsi on perd en érudition ce qu'on gagne en vivacité. Dans ce sens là le pari est réussi, la démarche est très proche , me semble-t-il, de celle d'une autre traduction récente, celle de Jacqueline Risset. Pour les nostalgiques de la tradition on consultera pour certains passages la traduction de Pezet en Pléiade. Un sommet du genre.
Afficher en entierLa Divine Comédie, voilà une œuvre complexe et magnifique. Pour moi, ce fut une œuvre complexe à lire mais ô combien intéressante par les allégories et tout ce qui va avec. L'auteur est un pur produit de son époque et il a retranscrit une idée, son idée de ce qui se passait dans l'au-delà.
Une chance que les notes sont présentes dans le livre, sinon parfois on serait perdu tellement il parle de personnage tantôt d'importance mineure, tantôt d'importance majeure.
En gros, c'est un livre qu'il faut avoir lu pour sa culture.
Afficher en entierMagnifique édition illustrée par Gustave Doré... Les illustrations accompagnent le texte de sorte que ce que l'on vient de lire nous est montré en dessins. Entre parenthèses, ces dessins sont incroyables ! Biensuuur, cette édition regroupe les 3 tomes : l'enfer, le purgatoire et le paradis. Le texte est composé de différents chants. Dans cette traduction, Lucienne Portier (traductrice) a fait le choix de traduire ces chants en vers ce qui rend la compréhension du texte même, assez ardue, je dois le dire ! Il existe sans doute une traduction beaucoup plus accessible ... C'est non sans mal que je me suis lancée dans cette lecture infernale (dans tous les sens du terme !) Mais quelle expérience ... mon dieu quelle intensité d'émotions ! Je ne sais si j'ai tout compris mais ce que j'ai lu m'a époustouflée ! Lorsque j'ai terminé le livre, j'ai visionné différentes vidéos qui expliquent en intégralité la divine comédie. Je vous conseille de regarder cette vidéo (réalisée sur ARTE) avant de vous lancer dans ces sortes de poèmes imaginaires. Vous saurez où vous mettez les pieds ... euh... les yeux ^^ voici le lien youtube où vous pourrez avoir accès à la vidéo : https://www.youtube.com/watch?v=wdih8bFxYRg&t=933s
Afficher en entierLes thématiques de ce livre n'étant pas ma tasse de thé, je n'ai pas forcément abordé le texte de la manière habituelle, mais je pense que ça m'a aidé à apprécier l'histoire.
En effet, je suis arrivé.e avec l'idée (un peu caricaturale, certes) que L'Enfer était une sorte de fanfiction médiévale, où Dante se place lui-même comme sorte d'élu de Dieu et amant des intellectuels passés. Et en le voyant sous cet angle-là, j'ai trouvé le texte beaucoup plus abordable, plus simple à comprendre et apprécier. De la réécriture de l'Énéide au mélange de mythologie chrétienne et grecque, en passant par les opinions de l'auteur sur la société dans laquelle il vit, il y a de quoi réfléchir...
Afficher en entierLa Divine Comédie, plus qu'une simple allégorie religieuse, est une exploration intemporelle des grandes questions de l'existence humaine. Dante y examine non seulement les thèmes de la foi et du péché, mais aussi ceux de la justice, du pouvoir, de la sagesse et de l'amour. Son influence sur la culture occidentale est immense, inspirant d'innombrables artistes, écrivains, philosophes et théologiens au fil des siècles. La Divine Comédie est une œuvre d'une richesse et d'une profondeur inégalées, un témoignage de la quête éternelle de l'homme pour le sens et la rédemption. C'est une pierre angulaire de la littérature mondiale, un voyage spirituel et intellectuel qui continue de fasciner, de défier et d'inspirer les lecteurs du monde entier.
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Editeurs
Flammarion : 12 livres
Gallimard : 6 livres
Actes Sud : 4 livres
La Table ronde : 2 livres
Larousse : 2 livres
Kessinger Publishing : 1 livre
Simon & Schuster : 1 livre
Casterman : 1 livre
Biographie
A la naissance de Dante Alighieri, Florence est sur le point de devenir la cité la plus puissante d'Italie, bien qu'elle soit rongée par des luttes intestines concernant la légitimité du pouvoir temporel du Pape. Après des études de philosophie et de théologie, Dante est élu à la charge de prieur. Il fait partie des six hauts magistrats dirigeant la ville en 1300. Mais les partisans de l'extension du pouvoir papal l'évincent de ses fonctions et le condamnent à l'exil. S'ensuit une longue errance, à Ravenne, puis à Venise en tant qu'ambassadeur. Marié depuis l'âge de vingt ans, c'est néanmoins d'une autre femme - Béatrice - dont il est amoureux. En dépit de sa mort prématurée qui le laisse fou de douleur, elle demeure la source d'inspiration de sa poésie, et notamment de 'La divine comédie', chef-d’œuvre qui le place aujourd'hui au rang de fondateur de la poésie italienne du Moyen Age. En 1315, la proposition lui est faite de revenir à Florence : jugeant la situation humiliante, il refuse avec dignité.
Source:Evene
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