Nathalie Somers

J’ai dévoré ce one shot policier ado qui, malgré quelques rebondissements un peu prévisible, tient les lecteurices en haleine jusqu’au bout. Quelque part à mi-chemin entre les romans d’Agatha Christie (pour le meurtre et l’époque) et Inheritance games (pour les énigmes et la tension), L’héritage de Judith Blackwood saura captiver ses lecteurs et leur faire vivre quelques frissons.

J'ai bien aimé le passage de la traversée avec le crocodile. J'avais hâte que l'histoire parle de l'Égypte ancienne. Dès le début, il y avait du suspens, c'était bien. J'ai trouvé que c'était drôle de voir les jumeaux se chamailler. J'ai adoré ce livre et je suis pressé de lire les autres tomes.

[Collaboration, livre offert par Didier Jeunesse, un grand merci !!]

Avis sans spoils.

3/5 ⭐️

Le livre se lit bien, de façon fluide, malgré une plume parfois redondante et/ou lourde. J'ai le sentiment que plus on avance dans la lecture, plus la plume de l'autrice prend en confiance et cela rend la lecture plus agréable que sur les premiers chapitres. Au delà de la forme, j'ai trouvé qu'il était difficile d'identifier les différents personnages au début, cela pouvant apporter un peu de confusion. Les personnages sont tous décrits de façon clichée, qui plus est, pour la plupart ils sont détestables ce qui ne les rend pas du tout attachants. Concernant l'enquête et les différentes énigmes à résoudre, je trouve le tout globalement bien constitué ce qui donne envie de lire la suite et de connaître le coupable. Cependant, les entretiens des policiers n'ont parfois pas beaucoup de sens, j'ai le sentiment qu'il pose souvent des questions qui ne font nullement avancer l'enquête et certains éléments ne sont pas suffisamment approfondis. La lecture peut devenir pénible lorsque le lecteur fait presque le travail des policiers eux même et c'est finalement le rôle que tient le personnage principale qu'est Judith. L'accusation des policiers concernant le coupable présumé est tiré par les cheveux. La relation qu'entretiennent Judith et le policier est dérangeante, elle fait certes avancer l'enquête mais on se prend pas du tout à la romance. J'ai adoré l'ambiance du manoir ainsi que le fait que toute l'histoire tourne autour des echecs. Enfin, j'ai beaucoup aimé la fin. La fin tient debout et permet de tout de même bien mieux comprendre les éléments qui pouvaient jusqu'alors être flous. Une lecture correcte et divertissante dans l'ensemble.

Dans la campagne londonienne du 19eme siècle, Judith va faire la connaissance de sa famille après la disparition de ses parents. Elle ne s’attendait toutefois pas à être impliquée dans une affaire des plus sordides 👀

Sachez une chose les amis : je commence à devenir douée dans la résolution des mystères !! Je vais pouvoir intégrer la team de Scooby Doo 🐶 J’ai deviné le plot twist très rapidement et je pense que c’est surtout par l’habitude de lire du thriller. Car il est rudement bien ficelé 🫶🏻

J’ai adoré l’ambiance victorienne, les personnages et le jeu de piste. Je me suis vraiment prise au jeu et je me suis amusée. Le fait d’avoir deviné la fin n’a rien gâché de mon plaisir car, après tout, avant d’avoir la preuve sous les yeux, tout n’était que supposition 😅

Je ne peux que vous recommander cette lecture, en particulier si vous aimez cette ambiance propre aux romans portant sur le Londres du 19eme siècle, et si vous aimez les échecs ♟️

Ce roman s'adresse tout particulièrement à un jeune public âgé de 10 à 13 ans. Il offre l'opportunité de plonger dans une version grandeur nature d’un facile Cluedo, se déroulant dans la campagne anglaise du XIXe siècle au cœur d'un manoir aux décors fortement imprégnés par le thème des échecs.

Au cœur de l’intrigue, une épineuse énigme se profil : Qui a assassiné le tyrannique et richissime grand-père Blackwood dans son bureau, en lui insérant une boule de papier dans la gorge ? Les suspects foisonnent au sein de cette sombre demeure. Serait-ce le frère envieux autrefois accablé de dettes, contraint de quémander et mettre sa fierté de côté ? Ou bien l'épouse avide de richesse, prête à tout pour s'octroyer une part du gâteau ? L’exécrable fils privilégié et dont la subsistance repose sur la générosité de ses parents ? Peut-être que le fidèle majordome, détenteur des clés du domaine, protège des secrets inavoués. Et que penser de la petite fille tout juste arrivée, dont la présence soudaine suscite des interrogations ? Tous ces personnages qu’ils soient principaux ou secondaires possèdent un mobile pour s'être attaqué au patriarche despotique et dominateur, passionné par ce jeu stratégique …

L'enquête policière, s'articule autour de deux points de vue distincts, qui apportent une vision différente au huis clos en fonction du chapitre lu à tel ou tel moment. Le premier point de vue, d'une nature plus analytique même si peu efficace, nous est offert par l'enquêteur principal dépêché par Scotland Yard, qui opère en tandem avec son collègue aux réflexions teintées de sexisme.

Avec ce Pov, nous sommes dans un cadre ‘professionnel’, interrogeant les résidents, recueillant autant d’informations que possible et élaborant nos hypothèses quant à l'identité du coupable. Cela rappelle les duos d'enquêteurs légendaires créés par des maîtres du genre tels qu'Agatha Christie et Arthur Conan Doyle.

Le deuxième point de vue, celui de Judith, nous permet d’explorer les discordes et jalousies qui la garde éloignée du ‘très fermé’ et nuisible cercle familial. Dès son installation, la solitude évidente de Judith se fait sentir, un isolement qui ne fait que s'accentuer après le meurtre du vieil homme et la lecture de son testament.

À travers les nombreux retournements de situation, l'autrice cherche à semer le doute dans notre esprit quant à son innocence, nous laissant nous demander si elle est l'architecte de cette perfide machination.

L’aspect que j’ai le moins aimé, est la romance "insta love" qui se développe entre Judith et le bel inspecteur (une version séduisante d'Hercule Poirot). Les regards, les gestes, les passages romantiques m'ont semblé quelque peu superflus, se traduisant essentiellement par une attirance physique qui obsède les pensées de ce dernier, ce qui change radicalement son ‘profil’. Même s'il est initialement présenté comme un génie dans son domaine, doté d'un potentiel de déduction exceptionnel, le personnage ne parvient guère à démontrer son efficacité sans la présence de cette jeune femme, sans laquelle il n'aurait jamais été en mesure de résoudre cette affaire, même son acolyte est obsolète avec des idées arrêtés sur les femmes.

J’ai toutefois beaucoup apprécié, la minutie de l’autrice, de penser à préciser les éléments météorologiques se déchainant à l’extérieur, les arbres qui cognent les vitres, les éclairs qui illuminent une pièce pendant une fraction de seconde, de détailler avec précisions les éléments visuels de la maison, les costumes, le vocabulaire de l’époque victorienne.

En bref je constate que mon exigence à l'égard des thrillers et des romans policiers a évolué. Auparavant, je n'aurais pas été aussi critique envers un livre qui pourtant m'a procuré une certaine satisfaction dans son exécution. Désormais mes attentes sont plus élevées, je recherche des récits qui gardent jalousement leur rebondissements/dénouement, je ne veux surtout pas au cours des 50 premières pages deviner le plot final.

Je le recommande, pour s’initier aux romans policiers et plus particulièrement au genre ‘whodunit’ = Le terme "whodunit" est en fait une contraction de l'anglais "Who done it ?", ce qui signifie littéralement "Qui l'a fait ?".

Un sous-genre du roman policier, l'énigme du meurtre est au centre de l'intrigue, et les personnages, souvent des détectives, enquêtant pour découvrir l'identité du meurtrier. Les indices et les fausses pistes sont semés tout au long de l'histoire pour maintenir le suspense et le mystère, et les lecteurs/lectrices sont invité*es à résoudre l'énigme avant la fin, tout comme un*e joueur/joueuse met son adversaire en échec et mat, terminant ainsi la partie.

Très bonne trilogie ! Je l'ai dévoré et je ne peux que la conseiller vivement !

Les seuls petits bémols sont que, dans l'alter-monde, les médecins sont des médicins, les généraux sont des géniraux, ect. Ces changements de lettre peut enduire en confusion les jeunes lecteurs, et, qu'après, au lieu de la bonne orthographe, ils fassent des fautes.

Spoiler(cliquez pour révéler)Je voudrais également ajouter qu'une phrase dans le livre, à la page 305, m'a l'air pas à sa place "J'ai une fois de plus été séduite par l'écriture et le suspense de son livre", qui suis la phrase : "Elle se penchait pour lui soulever une paupière quand soudain, les deux s'ouvrirent".

Et pour finir, il y a des fautes qui se sont glisser dans le livre : "me mains" au lieu de mes mains, ...

Un livre qui aurait pu être écrit par Agatha Christie et c'est exactement ce que l'autrice dit en fin de livre. Qu'elle est une fan d'Agatha et qu'elle voulait écrire un livre avec le même type d'enquêtes. C'est réussit. Je me suis retrouvée comme dans le film "A couteau tiré" ou les personnes sont à peu prêt toutes suspectes. Il se lit très facilement et on ne veut plus vraiment le lâcher une fois démarrée même si j'ai un peu deviné ce qui allait se passer. On ne s'ennuie pas à le lire.

C'était une bonne lecture

J'ai eu le plaisir de faire cette lecture en lecture commune directement sur le discord de Didier Jeunesse, et l'une des premières choses dont je me souviens, c'est que c'était très compliqué de me retenir d'en lire plus au fur et à mesure que j'avançais dans le roman. Nous avons mené l'enquête à plusieurs et nous avons échangé sur toutes nos théories.

Le roman étant à destination jeunesse, la plume est simple et fluide, il se lit très bien, mais la résolution du roman n'est pas si évidente, car, même si les indices sont cachés tout au long de l'intrigue, cela est loin d'être si facile d'anticiper le plot-twist final ! Je connais nombre de livres adultes qui n'ont pas réussi un tel exploit ! Tout le monde devient un potentiel coupable, à chaque chapitre nous voulons changer notre fusil d'épaule.

En ce qui concerne la construction, nous sommes plongées dans une ambiance londonienne du 19e siècle, en plein hiver, ce qui appuie sur l'aspect étouffant et stressant avec une météo brumeuse à souhait.

Le personnage de Judith est très attachant, c'est une jeune fille qui n'a pas eu beaucoup de chance dans sa jeunesse, et le sort à visiblement décidé de s'acharner sur elle avec cette enquête à huit clos.

J'aurai toutefois aimé une fin une peu différente, une peu moins "joyeuse", même si le terme n'est pas forcément adapté dans cette situation !

C'est un roman parfait à lire en hiver, ou même en automne, je le recommande vivement si l'enquête complexe est quelque chose qui vous attire.

Judith, jeune orpheline, est recueillie par son grand père. Mais si elle avait su...

Une enquête pleine de rebondissements et le mystère ne se résout qu'à la toute fin.

Très bon.